Le « Projet régional d'Autonomisation des femmes et de dividende démographique au Sahel (SWEDD) » a été officiellement lancé le 2 novembre 2015, sous le haut patronage de son Excellence, Monsieur Brigi Rafini, Premier Ministre du Niger, au Palais des Congrès de Niamey.
Le Projet régional d'autonomisation des femmes et le dividende démographique au Sahel procède d'une réponse conjointe des Nations Unies et du Groupe de la Banque mondiale (BM) à l'appel lancé par les Présidents de six pays du Sahel, Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad.
Comme l'a indiqué M. Rafini, le temps d'agir en faveur de la population du Sahel pour renverser la tendance et relever les défis est arrivé. Car, « au-delà du discours, il y a ce désir intense de joindre l'acte à la parole », a-t-il souligné, assurant par la même occasion que ce projet aura des résultats positifs pour la région.
Se succédant à la tribune, les ministres du Burkina Faso, du Mali, de la Mauritanie, du Niger, du Tchad et la représentante du Gouvernement ivoirien, ont tous évoqué la situation difficile du Sahel.
Ils ont rappelé l'opportunité de développement qu'offre la mise en oeuvre d'un tel projet au profit des populations.
«C'est un signal fort pour améliorer la santé des mères et des enfants», a fait savoir le Directeur général adjoint de l'Organisation ouest-africaine de la santé (OOAS), Dr Laurent Assogba.
«L'engagement des équipes des gouvernements des six pays impliqués dans le projet relatif à l'autonomisation des femmes et de dividende démographique au Sahel est remarquable. Ils reconnaissent que son succès dépend non seulement de la direction des ministères de la Santé et de la Population, mais aussi la participation active des ministères de l'Education, de l'Emploi, de la Jeunesse, de la Communication, des Affaires sociales et de la Promotion des femmes », a dit Soji Adeyi, Directeur Santé, Nutrition et Population à la Banque mondiale.
«La Banque mondiale est fière d'appuyer cette approche multisectorielle, multipartenaire, ambitieuse et unique pour améliorer l'autonomisation des femmes et des filles et leur accès aux services de santé. Cela aidera à créer plus d'opportunités économiques et de prospérité pour les femmes, les filles et leurs familles », a poursuivi M. Adeyi.
Le Directeur régional de l'UNFPA, le Fonds des Nations Unies pour la population, pour l'Afrique de l'Ouest et du Centre, M. Mabingué Ngom, a indiqué que le Fonds «réitère sa satisfaction et sa profonde gratitude à l'endroit des Chefs d'Etat des pays concernés pour leur engagement fort et leur appui politique conséquent à la mise en oeuvre de ce projet qui, en n'en point douter, contribuera à l'amélioration des conditions de vies des femmes, des enfants, des jeunes et des adolescents dans pays respectifs».
C'est pourquoi M. Ngom s'est dit convaincu que cela contribuera de façon efficace «à la mise en oeuvre et à la réalisation de l'agenda 2030 pour le développement durable et surtout de l'agenda 2063 de l'Union africaine en phase avec ses six objectifs qui consistent à bâtir un continent où le potentiel des femmes et des jeunes est réalisé». «Nous y parviendrons par l'action, notre action collective», a conclu M. Ngom.
Le lancement a été suivi par la mise en place du Comité de pilotage du projet, présidé par le Niger, et de quatre jours d'atelier durant lesquels les experts des pays concernés et ceux de l'OOAS, de la Banque mondiale et de l'UNFPA échangeront sur les procédures et modalités pratiques de mise en oeuvre immédiate du SWEDD.
Conçu grâce à un partenariat avec l'OOAS, le Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS), le Centre d'études et de recherche sur la population pour le développement (CERPOD) et la Fondation Bill et Melinda Gates, le SWEDD sera mis en oeuvre avec l'assistance technique de l'UNFPA et le financement de la Banque mondiale pour un montant de 205 millions de dollars US sur une période de quatre ans.
Source: Banque Mondiale
Le Projet régional d'autonomisation des femmes et le dividende démographique au Sahel procède d'une réponse conjointe des Nations Unies et du Groupe de la Banque mondiale (BM) à l'appel lancé par les Présidents de six pays du Sahel, Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad.
Comme l'a indiqué M. Rafini, le temps d'agir en faveur de la population du Sahel pour renverser la tendance et relever les défis est arrivé. Car, « au-delà du discours, il y a ce désir intense de joindre l'acte à la parole », a-t-il souligné, assurant par la même occasion que ce projet aura des résultats positifs pour la région.
Se succédant à la tribune, les ministres du Burkina Faso, du Mali, de la Mauritanie, du Niger, du Tchad et la représentante du Gouvernement ivoirien, ont tous évoqué la situation difficile du Sahel.
Ils ont rappelé l'opportunité de développement qu'offre la mise en oeuvre d'un tel projet au profit des populations.
«C'est un signal fort pour améliorer la santé des mères et des enfants», a fait savoir le Directeur général adjoint de l'Organisation ouest-africaine de la santé (OOAS), Dr Laurent Assogba.
«L'engagement des équipes des gouvernements des six pays impliqués dans le projet relatif à l'autonomisation des femmes et de dividende démographique au Sahel est remarquable. Ils reconnaissent que son succès dépend non seulement de la direction des ministères de la Santé et de la Population, mais aussi la participation active des ministères de l'Education, de l'Emploi, de la Jeunesse, de la Communication, des Affaires sociales et de la Promotion des femmes », a dit Soji Adeyi, Directeur Santé, Nutrition et Population à la Banque mondiale.
«La Banque mondiale est fière d'appuyer cette approche multisectorielle, multipartenaire, ambitieuse et unique pour améliorer l'autonomisation des femmes et des filles et leur accès aux services de santé. Cela aidera à créer plus d'opportunités économiques et de prospérité pour les femmes, les filles et leurs familles », a poursuivi M. Adeyi.
Le Directeur régional de l'UNFPA, le Fonds des Nations Unies pour la population, pour l'Afrique de l'Ouest et du Centre, M. Mabingué Ngom, a indiqué que le Fonds «réitère sa satisfaction et sa profonde gratitude à l'endroit des Chefs d'Etat des pays concernés pour leur engagement fort et leur appui politique conséquent à la mise en oeuvre de ce projet qui, en n'en point douter, contribuera à l'amélioration des conditions de vies des femmes, des enfants, des jeunes et des adolescents dans pays respectifs».
C'est pourquoi M. Ngom s'est dit convaincu que cela contribuera de façon efficace «à la mise en oeuvre et à la réalisation de l'agenda 2030 pour le développement durable et surtout de l'agenda 2063 de l'Union africaine en phase avec ses six objectifs qui consistent à bâtir un continent où le potentiel des femmes et des jeunes est réalisé». «Nous y parviendrons par l'action, notre action collective», a conclu M. Ngom.
Le lancement a été suivi par la mise en place du Comité de pilotage du projet, présidé par le Niger, et de quatre jours d'atelier durant lesquels les experts des pays concernés et ceux de l'OOAS, de la Banque mondiale et de l'UNFPA échangeront sur les procédures et modalités pratiques de mise en oeuvre immédiate du SWEDD.
Conçu grâce à un partenariat avec l'OOAS, le Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS), le Centre d'études et de recherche sur la population pour le développement (CERPOD) et la Fondation Bill et Melinda Gates, le SWEDD sera mis en oeuvre avec l'assistance technique de l'UNFPA et le financement de la Banque mondiale pour un montant de 205 millions de dollars US sur une période de quatre ans.
Source: Banque Mondiale