Depuis quelques semaines, un communiqué circule sur les sites internet pour inviter les Mauritaniens en France à venir assister à une Assemblée Générale constitutive du Conseil Représentatif des Mauritaniens de France le samedi 7 février 2015. Etant nous-mêmes des Mauritaniens vivant en France depuis des décennies, nous avons été surpris de voir un communiqué pareil sans y voir des personnes et des associations connues et reconnues dans tous les milieux ici. Nous nous connaissons tous en France et nous savons qui est qui. Nous nous rencontrons dans les manifestations, dans les combats pour les intérêts des Mauritaniens en France ou au sein des associations pour développer nos villages.
Or, quand nous avons voulu en savoir un peu plus, nous avons découvert que c’est l’Ambassade de Mauritanie en France qui est derrière le Conseil Représentatif des Mauritaniens de France. C’est l’ambassade de Mauritanie à Paris qui a loué l’hôtel où l’Assemblée Générale va avoir lieu, l’hôtel Holiday In de la Porte de Clichy qui est au 2, rue du 8 mai 1945.
Nous ne pouvons pas comprendre que des personnes qui sont censées être avec les Mauritaniens de France acceptent d’être manipulées par l’ambassade comme ça. Pourquoi l’ambassade de Mauritanie en France veut-elle contrôler le Conseil Représentatif des Mauritaniens de France ? Pourquoi a-t-elle mandaté ces personnes qui ne se sont jamais mobilisées pour les droits et les intérêts des Mauritaniens en France ? Nous nous réservons le droit de révéler les rapports que certains membres de ce groupe entretiennent avec l’ambassade s’ils n’arrêtent pas la procédure. S’ils ont envie de trouver des marchés ou de garder des postes pour leurs femmes c’est leur droit. Mais qu’ils ne se servent pas des Mauritaniens de France. Ils n’ont aucune légitimité pour nous représenter.
Nous dénonçons l’attitude de l’ambassade de Mauritanie en France et celle de nos frères égarés qui ont accepté de jouer ce jeu honteux. Nous leur demandons d’arrêter le processus et de tout reprendre avec les structures et les personnes légitimes et reconnues en France par toutes et par tous. Il y a des associations villageoises, des ONG, des syndicats de travailleurs migrants. Ce sont eux qui doivent conduire cette opération sans la mainmise de l’ambassade. A bon entendeur salut.
Fait à Paris, le 1 er février 2015.
Comité des Mauritaniens de la Diaspora en France
source:Brahim Dieng
Or, quand nous avons voulu en savoir un peu plus, nous avons découvert que c’est l’Ambassade de Mauritanie en France qui est derrière le Conseil Représentatif des Mauritaniens de France. C’est l’ambassade de Mauritanie à Paris qui a loué l’hôtel où l’Assemblée Générale va avoir lieu, l’hôtel Holiday In de la Porte de Clichy qui est au 2, rue du 8 mai 1945.
Nous ne pouvons pas comprendre que des personnes qui sont censées être avec les Mauritaniens de France acceptent d’être manipulées par l’ambassade comme ça. Pourquoi l’ambassade de Mauritanie en France veut-elle contrôler le Conseil Représentatif des Mauritaniens de France ? Pourquoi a-t-elle mandaté ces personnes qui ne se sont jamais mobilisées pour les droits et les intérêts des Mauritaniens en France ? Nous nous réservons le droit de révéler les rapports que certains membres de ce groupe entretiennent avec l’ambassade s’ils n’arrêtent pas la procédure. S’ils ont envie de trouver des marchés ou de garder des postes pour leurs femmes c’est leur droit. Mais qu’ils ne se servent pas des Mauritaniens de France. Ils n’ont aucune légitimité pour nous représenter.
Nous dénonçons l’attitude de l’ambassade de Mauritanie en France et celle de nos frères égarés qui ont accepté de jouer ce jeu honteux. Nous leur demandons d’arrêter le processus et de tout reprendre avec les structures et les personnes légitimes et reconnues en France par toutes et par tous. Il y a des associations villageoises, des ONG, des syndicats de travailleurs migrants. Ce sont eux qui doivent conduire cette opération sans la mainmise de l’ambassade. A bon entendeur salut.
Fait à Paris, le 1 er février 2015.
Comité des Mauritaniens de la Diaspora en France
source:Brahim Dieng