L’opposant mauritanien, Ahmed Ould Daddah, président du Rassemblement des forces démocratiques (RFD) et candidat à l’élection présidentielle mauritanienne de mars prochain, a appelé les militaires au pouvoir au respect de leurs engagements de neutralité et de transparence dans le processus électoral, a constaté APA vendredi à Nouakchott.
« La neutralité ne se résume pas au jour du scrutin mais doit être observée du début jusqu’à la fin du processus électoral », a expliqué Ould Daddah lors d’une cérémonie marquant la clôture de la campagne électorale des sénatoriales prévues dimanche.
Un Conseil militaire pour la justice et la démocratie (CMJD), dirigé par le colonel Ely Ould Mohamed Vall, avait renversé l’ex président Maaouya Ould Taya, le 3 août 2005 et instauré un processus de transition qui prend fin avec l’élection du futur président de la République. Le CMJD s’était alors engagé à la neutralité et à la transparence totales dans toutes les élections programmées au titre de ce processus.
Mais la première fausse note est apparue à la veille des élections législatives et municipales de novembre et décembre derniers lorsque les militaires ont suscité la création d’une Coordination d’indépendants qui a principalement recruté dans les rangs de l’ancien parti au pouvoir, le PRDR.
Cette coordination aurait ensuite reçu consigne de s’allier avec ce qui est resté du PRDR et les autres partis de l’ex majorité afin de constituer le regroupement dit « Mithaq » (charte) destiné à l’appui du candidat Sidi Ould Cheikh Abdellahi.
Criant à la manipulation, la Coalition des forces du changement démocratique (CFCD), qui regroupe l’ancienne opposition à Ould Taya, a adressé des lettres de protestation à l’Union européenne, à l’Union africaine, à la Ligue arabe et à l’Agence internationale de la francophonie.
La CFCD a également écrit au président Vall, lui reprochant d’avoir limogé de hauts fonctionnaires de l’Etat membres du RFD en les remplaçant par des personnalités influentes dans la Coordination des indépendants.
Aujourd’hui, Ould Daddah a rappelé que son parti avait accompagné et embrassé le changement opéré par le CMJD « puisqu’il était fondé sur la neutralité et la justice sociale », soulignant que sans ces deux conditions, il ne peut y avoir de stabilité ni de paix.
« Nous considérons que le CMJD a brillé en apportant le changement en août 2005, il a brillé en s’engageant solennellement à observer la neutralité et la transparence, et nous souhaitons qu’il brillera en bouclant son mandat par le respect de ses engagements », a aussi martelé le chef du RFD qui assure la présidence tournante de la CFCD.
Et de conclure qu’en honorant ses engagements, le Conseil militaire pour la justice et la démocratie aura écrit son nom en lettres capitales sur le registre de l’histoire du pays.
source : Agence de Presse Africaine
« La neutralité ne se résume pas au jour du scrutin mais doit être observée du début jusqu’à la fin du processus électoral », a expliqué Ould Daddah lors d’une cérémonie marquant la clôture de la campagne électorale des sénatoriales prévues dimanche.
Un Conseil militaire pour la justice et la démocratie (CMJD), dirigé par le colonel Ely Ould Mohamed Vall, avait renversé l’ex président Maaouya Ould Taya, le 3 août 2005 et instauré un processus de transition qui prend fin avec l’élection du futur président de la République. Le CMJD s’était alors engagé à la neutralité et à la transparence totales dans toutes les élections programmées au titre de ce processus.
Mais la première fausse note est apparue à la veille des élections législatives et municipales de novembre et décembre derniers lorsque les militaires ont suscité la création d’une Coordination d’indépendants qui a principalement recruté dans les rangs de l’ancien parti au pouvoir, le PRDR.
Cette coordination aurait ensuite reçu consigne de s’allier avec ce qui est resté du PRDR et les autres partis de l’ex majorité afin de constituer le regroupement dit « Mithaq » (charte) destiné à l’appui du candidat Sidi Ould Cheikh Abdellahi.
Criant à la manipulation, la Coalition des forces du changement démocratique (CFCD), qui regroupe l’ancienne opposition à Ould Taya, a adressé des lettres de protestation à l’Union européenne, à l’Union africaine, à la Ligue arabe et à l’Agence internationale de la francophonie.
La CFCD a également écrit au président Vall, lui reprochant d’avoir limogé de hauts fonctionnaires de l’Etat membres du RFD en les remplaçant par des personnalités influentes dans la Coordination des indépendants.
Aujourd’hui, Ould Daddah a rappelé que son parti avait accompagné et embrassé le changement opéré par le CMJD « puisqu’il était fondé sur la neutralité et la justice sociale », soulignant que sans ces deux conditions, il ne peut y avoir de stabilité ni de paix.
« Nous considérons que le CMJD a brillé en apportant le changement en août 2005, il a brillé en s’engageant solennellement à observer la neutralité et la transparence, et nous souhaitons qu’il brillera en bouclant son mandat par le respect de ses engagements », a aussi martelé le chef du RFD qui assure la présidence tournante de la CFCD.
Et de conclure qu’en honorant ses engagements, le Conseil militaire pour la justice et la démocratie aura écrit son nom en lettres capitales sur le registre de l’histoire du pays.
source : Agence de Presse Africaine