Un accord financier a été signé ce mercredi entre l’agence coréenne de coopération internationale KOICA et l'agence des Nations unies pour les réfugiés (HCR) en Mauritanie, pour faire face aux arrivées de réfugiés qui se multiplient depuis la reprise des conflits dans le nord du Mali.
L’accord conclu entre KOICA et le HCR prévoit une enveloppe budgétaire de 4 millions de dollars sur trois ans dans la région du Hodh Chargui. Parmi les objectifs : renforcer l’intégration des réfugiés maliens à l’intérieur et en dehors du camp et soutenir davantage les populations locales qui les accueillent.
Cette mission se fera à travers, par exemple, la mise en place d’activités écologiques génératrices de revenus et le soutien à des initiatives communautaires pour le développement local.
« On a observé beaucoup de bonnes pratiques dans ce projet, comme l’existence d’un grand groupe de volontaires composé de réfugiés qui luttent contre les feux de brousse », explique Hyewon Cho, représentante de l’agence coréenne KOICA. Et d’ajouter : « Ce type d’activité et ce type de volontariat est un bon exemple d’activité pour promouvoir des moyens de subsistance écologique. »
Ces initiatives sont essentielles pour Elizabeth Eyster, représentante du HCR en Mauritanie, afin de préserver sur le long terme la cohésion sociale entre les réfugiés et les populations hôtes. Selon les dernières estimations, plus de 107 000 réfugiés maliens sont actuellement accueillis au sein du camp de Mbera et au moins 80 000 en dehors du camp. Rien qu’en janvier, le HCR a comptabilisé 14 000 arrivées hors camp.
« Il faut être vigilants pour éviter les conflits », commente Mme Eyster, consciente que la région « pauvre » fait aussi face à une « situation climatique préoccupante ». « Les réfugiés ne doivent pas être un fardeau pour les populations d’accueil. On va mettre en œuvre les projets pour minimiser la dépendance sur l’aide humanitaire avec la perspective que les réfugiés sont des contributeurs », détaille-t-elle.
Enfin, sur le long terme, le HCR a certaines priorités, parmi lesquelles on retrouve l’autonomisation des communautés et l’amélioration de l’accès aux services de base.
Notre correspondante à Nouakchott, Léa Breuil
Source : RFI
L’accord conclu entre KOICA et le HCR prévoit une enveloppe budgétaire de 4 millions de dollars sur trois ans dans la région du Hodh Chargui. Parmi les objectifs : renforcer l’intégration des réfugiés maliens à l’intérieur et en dehors du camp et soutenir davantage les populations locales qui les accueillent.
Cette mission se fera à travers, par exemple, la mise en place d’activités écologiques génératrices de revenus et le soutien à des initiatives communautaires pour le développement local.
« On a observé beaucoup de bonnes pratiques dans ce projet, comme l’existence d’un grand groupe de volontaires composé de réfugiés qui luttent contre les feux de brousse », explique Hyewon Cho, représentante de l’agence coréenne KOICA. Et d’ajouter : « Ce type d’activité et ce type de volontariat est un bon exemple d’activité pour promouvoir des moyens de subsistance écologique. »
Ces initiatives sont essentielles pour Elizabeth Eyster, représentante du HCR en Mauritanie, afin de préserver sur le long terme la cohésion sociale entre les réfugiés et les populations hôtes. Selon les dernières estimations, plus de 107 000 réfugiés maliens sont actuellement accueillis au sein du camp de Mbera et au moins 80 000 en dehors du camp. Rien qu’en janvier, le HCR a comptabilisé 14 000 arrivées hors camp.
« Il faut être vigilants pour éviter les conflits », commente Mme Eyster, consciente que la région « pauvre » fait aussi face à une « situation climatique préoccupante ». « Les réfugiés ne doivent pas être un fardeau pour les populations d’accueil. On va mettre en œuvre les projets pour minimiser la dépendance sur l’aide humanitaire avec la perspective que les réfugiés sont des contributeurs », détaille-t-elle.
Enfin, sur le long terme, le HCR a certaines priorités, parmi lesquelles on retrouve l’autonomisation des communautés et l’amélioration de l’accès aux services de base.
Notre correspondante à Nouakchott, Léa Breuil
Source : RFI