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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

Accord historique à Paris pour sauver la planète d’un désastre climatique (vidéo)


Un accord sans précédent pour lutter contre le réchauffement, dont la vitesse inédite menace la planète de catastrophes climatiques, a été adopté samedi à Paris, dans un concert d’applaudissements par 195 pays, après plusieurs années de négociations extrêmement ardues.

«Je ne vois pas d’objection dans la salle (...) je déclare l’accord de Paris pour le climat adopté», a déclaré, très ému, Laurent Fabius, le ministre français des Affaires étrangères et président de la 21e conférence climat de l’Onu, en abattant son maillet sur le pupitre.

Une ovation de plusieurs minutes a alors eu lieu dans la salle, six ans après le fiasco de la COP de Copenhague, qui avait échoué à sceller un tel accord.

L’ambassadrice française Laurence Tubiana, bras droit de Laurent Fabius, a longuement étreint Christina Figueres, la responsable climat à l’Onu, avant que le président François Hollande ne les rejoigne brièvement à la tribune. Sous les vivats de la salle, ils se sont tous pris par la main.

Avant d’entrer en plénière, le plus important groupe de pays, le G77 + la Chine (134 pays émergents et en développement), avait dit être satisfait du texte, auquel des modifications ont encore été apportés dans la nuit.

«Nous sommes unis, tous ensemble. Nous sommes heureux de rentrer à la maison avec ce texte», a déclaré à l’AFP Nozipho Mxakato-Diseko, ambassadrice sud-africaine et porte-parole du G77 + Chine (134 pays).

«Nous sommes presque au bout du chemin et sans doute au début d’un autre», avait déclaré M. Fabius à la mi-journée en présentant le texte Laurent Fabius. Il avait appelé les pays à adopter «un accord historique» au cours d’un discours déjà empreint d’émotion et ponctué par des applaudissements.

Il n’y a pas eu de vote, le consensus étant requis dans le cadre de la Convention climat de l’ONU.

Ce matin, Ban Ki-moon avait appelé les pays à «finir le travail», pour lutter contre le réchauffement qui aggrave notamment les vagues de chaleur, les sécheresses, les inondations et la fonte des glaciers.

- Un «tournant» pour Greenpeace -

Reflétant un sentiment partagé au sein des ONG, Greenpeace avait estimé avant son adoption que l’accord marquait un «tournant» et relèguait les énergies fossiles «du mauvais côté de l’Histoire».

L’accord fixe comme objectif de contenir le réchauffement «bien en deçà de 2°C» et appelle à «poursuivre les efforts pour limiter la hausse à 1,5°», par rapport à l’ère pré-industrielle. Un but plus ambitieux que les 2°C visés jusqu’à présent, et qui était réclamé ardemment par les pays les plus vulnérables.

L’aide aux pays en développement pour faire face au réchauffement, qui doit atteindre 100 milliards de dollars annuels en 2020, devra être «un plancher», appelé à être revu à la hausse. Il s’agit là d’une exigence de longue date des pays du Sud.

L’objectif de parvenir en 2015 à un accord universel et contraignant avait été fixé en 2011 à Durban (Afrique du Sud). Les discussions souvent laborieuses de ces dernières années ont culminé pendant deux semaines au centre du Bourget, au nord de Paris.

Lors du coup d’envoi de la COP21, 150 chefs d’Etat et de gouvernement étaient venus exprimer l’urgence à agir face à un phénomène qui touche en premier lieu les pays les plus pauvres, disposant de moins de moyens pour y faire face.

L’emballement du mercure menace la production agricole, les ressources marines, les réserves en eau de nombreuses régions. Quant à la montée des océans, elle met en danger des Etats insulaires, comme les îles Kiribati, et des communautés côtières, au Bangladesh par exemple.

Ce pacte, qui entrera en vigueur en 2020, doit permettre de réorienter l’économie mondiale vers un modèle à bas carbone. Une telle révolution implique un abandon progressif des ressources fossiles (charbon, pétrole, gaz), qui dominent largement la production énergétique mondiale, un essor des énergies renouvelables, d’immenses économies d’énergies ou encore une protection accrue des forêts.

L’accord entérine l’importance de donner un prix au carbone pour lutter efficacement contre le réchauffement.

«En 2014, c’est la première fois que les investissements dans les énergies renouvelables ont dépassé ceux dans les énergies fossiles, ce mouvement doit s’accélérer, l’accord va y contribuer», a souligné Matthieu Orphelin de la Fondation Nicolas Hulot.

Les objectifs des pays, établis en vue de la COP, pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, mettent à ce stade la planète sur une trajectoire de +3°C.

L’accord met sur pied un mécanisme imposant de les réviser à la hausse tous les cinq ans mais à partir de 2025, une date jugée trop tardive par les ONG et les scientifiques.

«A +2°C, le climat sera déjà très différent d’aujourd’hui», rappelle le climatologue Jean Jouzel, «mais 2°C ou moins, c’est l’objectif qu’il faut tenir si, à la fin du siècle, on veut avoir un monde dans lequel on peut s’adapter».

Le texte prend en compte le principe de la «différenciation», voulant que les pays développés s’impliquent davantage, au nom de leur responsabilité historique dans les émissions de gaz à effet de serre.

AFP

Samedi 12 Décembre 2015 - 20:55
Samedi 12 Décembre 2015 - 21:03
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