Jemal Ould Yessa est un jeune politique qui a vécu en exil durant les années de règne de Ould Taya, à cause de son opposition radicale et active au régime. Il a joué un rôle important dans la détérioration de ses relations avec l'Europe, par la dénonciation du caractère clientéliste et tyrannique du Pouvoir.
Après le coup d'état du 3 Août 2005, Jemal n'a pas accordé sa confiance aux promesses des militaires; il a préféré rester à l'étranger jusqu'au terme de la transition, en anticipant ainsi "la violation" des assurances de démocratie et neutralité. Au vu du bruit suscité par l'incitation du régime aux forces traditionnelles, visant à leur faire quitter les partis politiques afin de créer des nouvelles formations, ainsi que la condamnation générale de cette abus franc qui profite à une entité encore informe, nous nous sommes mis en relation avec Jemal Ould Yessa, le porte-parole de " Conscience et Résistance" pour explorer sa lecture de la situation actuelle et évaluer la déviation de la transition démocratique. Il a accepté de nous répondre.
Question 1 : Quelle est votre évaluation des dernières mesures entreprises par des membres du conseil militaire, décrit par certains comme une manière de favoriser les forces traditionnelles? les considérez-vous comme une répudiation des promesses de l'armée ?
Réponse : Le principe des candidatures indépendantes avait été retenu durant les journées nationales de concertation, du 25 eu 29 octobre 2005 ; en soi, il ne posait pas de problème jusqu'au jours, récents, où le Président du Conseil Militaire s'est mis à convoquer les notables tribaux – chefs de tente, émirs oubliés, féticheurs marabouts et autres maîtres de case – pour les inciter à se défaire de leurs attaches partisanes, afin de créer une force alternative aux formations conventionnelles. Lors de sa conférence de presse à Paris, le Colonel Ely Ould Mohamed Vall ira même jusqu'à évaluer leur poids à 80% de l'électorat, prédisant la victoire du camp conservateur aux futures élections.
Le Chef de l'Etat a renié les engagements du Conseil Militaire et du Gouvernement ; en dépit de ses démentis, les témoins oculaires sont nombreux qui réfutent ses assurances de neutralité. Comme l'on dit en Hassaniya, « roushoum euhdeuj » 1 !
Aujourd'hui, il est trop tard, le message de préférence passe parmi toutes les élites opportunistes, notamment dans les milieux traditionnels ; le Président du CMJD ne peut plus réparer son geste, à moins de démissionner ou de faire interdire les candidatures indépendantes, ce qui serait anti-démocratique. La transition est danger, d'autant qu'il se profile derrière les récentes manœuvres, la tentative d'imposer l'honorable Sidi Ould Cheikh Abdallahi à la magistrature suprême. Les militaires resteraient ainsi aux commandes, derrière la façade d'un régime civil. Les deux démarches s'avèrent d'autant plus vecteurs d'instabilité, donc de coup d'état à répétition, qu'elles furent menées dans le cafouillage et l'amateurisme les plus flagrants. Honnêtement, en terme d'appréciation objective, je ne crois pas que la manœuvre puisse passer sans dégâts importants.
Question 2 : Même quelques-uns au sein de l'élite justifient cette tentative par la faiblesse des partis politiques et leur incapacité à devenir un partenaire dans la gestion de la transition, ce qui exige que l'on en trouve d'autres ; qu'en pensez-vous ?
Réponse : Certes, les partis politiques restent affaiblis par l'écrasante legs de la dictature ; ils ont tellement appris le réalisme, la souplesse et l'économie des forces qu'ils en furent réduits à faire concurrence, pour plaire au CMJD ; de ce constat, j'excepte, cependant, l'APP, Hatem et l'AJD. Souvenez-vous de la Déclaration de Dakar, quelques jours après le putsch salutaire du 3 août 2005 : ce que nous autres signataires réclamions, alors, avec l'appui de la communauté internationale, est aujourd'hui repris, en substance, par la classe politique, désormais en consensus contre la partialité de la transition ; s'ils nous avaient tous soutenus, nous n'en serions pas à ce stade d'incertitude. Vous savez, en politique pacifiée, l'essentiel réside dans l'aptitude au défi, la capacité à aller envers et contre la réalité ; c'est ainsi que la conviction, par sa tension et son ambition, crée ou modifie, le rapport des forces. Nos partis, hélas, se retrouvent mus par les ressorts mentaux qui caractérisent la culture de la résignation en milieu maure. Tant qu'ils ne seront émancipés d'une telle attache, ils avanceront, toujours, à la traîne des évènements.
Question 3 : Que devrait faire le citoyen ordinaire, le politique, l'intellectuel et la société civile pour pallier ce que vous décrivez comme étant des violations des promesses?
Réponse : Le citoyen moyen n'est pas un acteur dans le contentieux présent ; ceci est un problème de groupes de décision, c'est-à-dire de direction morale de la société.
Deux attitudes se présent, ici :
- Les « compromissionnistes » invétérés chercheront à obtenir des miettes de concession de la part du pouvoir, quitte même à les oublier le lendemain ; ceux-là, nombreux, crieront fort au début, se tairont ensuite et finiront par accepter les nouvelles règles du jeu et mêmes les éventuelles fraudes. Cette race de politiciens vit dans la hantise du conflit et fuit toute épreuve susceptible d'entraîner, pour elle, une perte d'influence, d'avantages matériels ou de confort. Le Président du CMJD, qui connaît bien la Mauritanie profonde, mise sur ce pragmatisme par la lâcheté.
- Les Justes, eux, n'ont rien à perdre ou très peu ; ils se battront avec une énergie d'ailleurs inégale selon leur degré d'implication dans le jeu, depuis le coup d'Etat du 3 août. Quoique minoritaires et d'une emprise faible sur le pays réel, ils disposent d'une capacité de nuisance non négligeable, surtout en matière de guerre psycho-médiatique, d'investigation et de relais extérieurs. Par leur action concertée, ils détiennent la faculté de préparer un environnement insurrectionnel. Il va sans dire que je fonde davantage d'espoirs de rectification du processus en cours sur cette catégorie d'activistes.
Question 4 : Quelle est la réaction des organisation politiques à l'étranger vis-à-vis ce qui se passe maintenant et en particulier votre organisation Conscience et Résistance? Qu'attendez-vous comptez-vous pour agir à l'intérieur?
Réponse : Il me semble que vous êtes en retard d'un constat : la chute du Colonel Ould Taya a conduit les mouvements radicaux – armés ou civils en exil – à se redéployer, en Mauritanie ; à l'exception notable des FLAM et de quelques associations de défense des victimes du racisme, la plupart des opposants en rupture totale avec le système ont commencé à regagner le territoire ou se sont réinstallés à sa périphérie.
Pour notre part, nous ne sommes pas une organisation de masse et évitons de le devenir. Nous constituons une cellule démembrée qui se spécialise dans la subversion non violente et la proposition intellectuelle, hors de tout tabou. Ce rôle, nous le jouons pleinement, en accordant, au régime de transition, un soutien critique.
Notre réaction à la tricherie présente consistait, dès le début, à en informer le public, par le détail, alors que les politiciens, ensorcelés devant les galons des officiers, demeuraient sceptiques à nos alarmes ; malgré leur incrédulité, nous avons continué à dévoiler, sans réserve, les faux semblants et les actes frauduleux du pouvoir de transition, jusqu'au moment où l'imposture devint manifeste.
Ces jours-ci, nous passons à la seconde phase, en ciblant les partenaires extérieurs, pour obtenir d'eux une prise de conscience et des mesures de rétorsion adéquate, face au danger inhérent à l'attitude du Président du Conseil Militaire. Nous assumons pleinement notre vocation universaliste ; nous ne défendons qu'une Mauritanie respectueuse de ses citoyens, pas celle de l'iniquité.
L'ancienne opposition, elle, devrait se concentrer sur la mobilisation de la rue, occuper celle-ci, au travers d'un programme de manifestations, de rassemblements, y compris nocturnes ; il est vrai, le mois du Ramadan comporte ses servitudes.
Il serait tout aussi urgent que les partis lésés initient une démarche commune en direction des autres membres du CMJD ; le Président de cette instance ne saurait être à l'abri d'un vote de défiance de la part de ses collègues. Il n'est pas irremplaçable.
Question 5 : Quelle est votre commentaire par rapport aux dernières déclarations à la presse faites par le président Ely Ould Mohamed Vall à Paris?
Durant sa conférence de presse à Paris, le Colonel Ely Ould Mohamed Vall s'est moqué de ses administrés ; quand il plaide le renouvellement du paysage politique, il oublie que ses indépendants incarnent la quintessence des archaïsmes de la Mauritanie ; croyez-vous que l'on puisse faire mieux avec du déchet ? Le slogan des prochains scrutins devrait être : « piétinez la poubelle, votez neuf ! »
Comme d'habitude, le Président a relativisé l'existence de l'esclavage dans notre pays et douté de la mauritanité de nos compatriotes déportés au Sénégal et au Mali. Plus grave, encore, sa réaction de dédain aux protestations de la classe politique, révèle un Président d'un style nouveau où domine l'arrogance ironique, voire une dose inquiétante de « après moi le déluge ».
Je ne reconnais plus notre sauveur des premiers mois, l'homme au franc-parler généreux, souvent à l'écoute, capable de reculer, de s'amender, de rappeler, à son entourage, les impératifs de la mission de réhabilitation nationale. Du nouveau Ely Ould Mohamed Vall, l' on ne retient que la lie de l'original ; il parle trop, sans retenue et s'entend discourir. Certes, la transition s'achève bientôt mais c'est, là, sa séquence la plus périlleuse. Elle requiert de l'humilité et une continuelle dépense de tact.
m-net
Après le coup d'état du 3 Août 2005, Jemal n'a pas accordé sa confiance aux promesses des militaires; il a préféré rester à l'étranger jusqu'au terme de la transition, en anticipant ainsi "la violation" des assurances de démocratie et neutralité. Au vu du bruit suscité par l'incitation du régime aux forces traditionnelles, visant à leur faire quitter les partis politiques afin de créer des nouvelles formations, ainsi que la condamnation générale de cette abus franc qui profite à une entité encore informe, nous nous sommes mis en relation avec Jemal Ould Yessa, le porte-parole de " Conscience et Résistance" pour explorer sa lecture de la situation actuelle et évaluer la déviation de la transition démocratique. Il a accepté de nous répondre.
Question 1 : Quelle est votre évaluation des dernières mesures entreprises par des membres du conseil militaire, décrit par certains comme une manière de favoriser les forces traditionnelles? les considérez-vous comme une répudiation des promesses de l'armée ?
Réponse : Le principe des candidatures indépendantes avait été retenu durant les journées nationales de concertation, du 25 eu 29 octobre 2005 ; en soi, il ne posait pas de problème jusqu'au jours, récents, où le Président du Conseil Militaire s'est mis à convoquer les notables tribaux – chefs de tente, émirs oubliés, féticheurs marabouts et autres maîtres de case – pour les inciter à se défaire de leurs attaches partisanes, afin de créer une force alternative aux formations conventionnelles. Lors de sa conférence de presse à Paris, le Colonel Ely Ould Mohamed Vall ira même jusqu'à évaluer leur poids à 80% de l'électorat, prédisant la victoire du camp conservateur aux futures élections.
Le Chef de l'Etat a renié les engagements du Conseil Militaire et du Gouvernement ; en dépit de ses démentis, les témoins oculaires sont nombreux qui réfutent ses assurances de neutralité. Comme l'on dit en Hassaniya, « roushoum euhdeuj » 1 !
Aujourd'hui, il est trop tard, le message de préférence passe parmi toutes les élites opportunistes, notamment dans les milieux traditionnels ; le Président du CMJD ne peut plus réparer son geste, à moins de démissionner ou de faire interdire les candidatures indépendantes, ce qui serait anti-démocratique. La transition est danger, d'autant qu'il se profile derrière les récentes manœuvres, la tentative d'imposer l'honorable Sidi Ould Cheikh Abdallahi à la magistrature suprême. Les militaires resteraient ainsi aux commandes, derrière la façade d'un régime civil. Les deux démarches s'avèrent d'autant plus vecteurs d'instabilité, donc de coup d'état à répétition, qu'elles furent menées dans le cafouillage et l'amateurisme les plus flagrants. Honnêtement, en terme d'appréciation objective, je ne crois pas que la manœuvre puisse passer sans dégâts importants.
Question 2 : Même quelques-uns au sein de l'élite justifient cette tentative par la faiblesse des partis politiques et leur incapacité à devenir un partenaire dans la gestion de la transition, ce qui exige que l'on en trouve d'autres ; qu'en pensez-vous ?
Réponse : Certes, les partis politiques restent affaiblis par l'écrasante legs de la dictature ; ils ont tellement appris le réalisme, la souplesse et l'économie des forces qu'ils en furent réduits à faire concurrence, pour plaire au CMJD ; de ce constat, j'excepte, cependant, l'APP, Hatem et l'AJD. Souvenez-vous de la Déclaration de Dakar, quelques jours après le putsch salutaire du 3 août 2005 : ce que nous autres signataires réclamions, alors, avec l'appui de la communauté internationale, est aujourd'hui repris, en substance, par la classe politique, désormais en consensus contre la partialité de la transition ; s'ils nous avaient tous soutenus, nous n'en serions pas à ce stade d'incertitude. Vous savez, en politique pacifiée, l'essentiel réside dans l'aptitude au défi, la capacité à aller envers et contre la réalité ; c'est ainsi que la conviction, par sa tension et son ambition, crée ou modifie, le rapport des forces. Nos partis, hélas, se retrouvent mus par les ressorts mentaux qui caractérisent la culture de la résignation en milieu maure. Tant qu'ils ne seront émancipés d'une telle attache, ils avanceront, toujours, à la traîne des évènements.
Question 3 : Que devrait faire le citoyen ordinaire, le politique, l'intellectuel et la société civile pour pallier ce que vous décrivez comme étant des violations des promesses?
Réponse : Le citoyen moyen n'est pas un acteur dans le contentieux présent ; ceci est un problème de groupes de décision, c'est-à-dire de direction morale de la société.
Deux attitudes se présent, ici :
- Les « compromissionnistes » invétérés chercheront à obtenir des miettes de concession de la part du pouvoir, quitte même à les oublier le lendemain ; ceux-là, nombreux, crieront fort au début, se tairont ensuite et finiront par accepter les nouvelles règles du jeu et mêmes les éventuelles fraudes. Cette race de politiciens vit dans la hantise du conflit et fuit toute épreuve susceptible d'entraîner, pour elle, une perte d'influence, d'avantages matériels ou de confort. Le Président du CMJD, qui connaît bien la Mauritanie profonde, mise sur ce pragmatisme par la lâcheté.
- Les Justes, eux, n'ont rien à perdre ou très peu ; ils se battront avec une énergie d'ailleurs inégale selon leur degré d'implication dans le jeu, depuis le coup d'Etat du 3 août. Quoique minoritaires et d'une emprise faible sur le pays réel, ils disposent d'une capacité de nuisance non négligeable, surtout en matière de guerre psycho-médiatique, d'investigation et de relais extérieurs. Par leur action concertée, ils détiennent la faculté de préparer un environnement insurrectionnel. Il va sans dire que je fonde davantage d'espoirs de rectification du processus en cours sur cette catégorie d'activistes.
Question 4 : Quelle est la réaction des organisation politiques à l'étranger vis-à-vis ce qui se passe maintenant et en particulier votre organisation Conscience et Résistance? Qu'attendez-vous comptez-vous pour agir à l'intérieur?
Réponse : Il me semble que vous êtes en retard d'un constat : la chute du Colonel Ould Taya a conduit les mouvements radicaux – armés ou civils en exil – à se redéployer, en Mauritanie ; à l'exception notable des FLAM et de quelques associations de défense des victimes du racisme, la plupart des opposants en rupture totale avec le système ont commencé à regagner le territoire ou se sont réinstallés à sa périphérie.
Pour notre part, nous ne sommes pas une organisation de masse et évitons de le devenir. Nous constituons une cellule démembrée qui se spécialise dans la subversion non violente et la proposition intellectuelle, hors de tout tabou. Ce rôle, nous le jouons pleinement, en accordant, au régime de transition, un soutien critique.
Notre réaction à la tricherie présente consistait, dès le début, à en informer le public, par le détail, alors que les politiciens, ensorcelés devant les galons des officiers, demeuraient sceptiques à nos alarmes ; malgré leur incrédulité, nous avons continué à dévoiler, sans réserve, les faux semblants et les actes frauduleux du pouvoir de transition, jusqu'au moment où l'imposture devint manifeste.
Ces jours-ci, nous passons à la seconde phase, en ciblant les partenaires extérieurs, pour obtenir d'eux une prise de conscience et des mesures de rétorsion adéquate, face au danger inhérent à l'attitude du Président du Conseil Militaire. Nous assumons pleinement notre vocation universaliste ; nous ne défendons qu'une Mauritanie respectueuse de ses citoyens, pas celle de l'iniquité.
L'ancienne opposition, elle, devrait se concentrer sur la mobilisation de la rue, occuper celle-ci, au travers d'un programme de manifestations, de rassemblements, y compris nocturnes ; il est vrai, le mois du Ramadan comporte ses servitudes.
Il serait tout aussi urgent que les partis lésés initient une démarche commune en direction des autres membres du CMJD ; le Président de cette instance ne saurait être à l'abri d'un vote de défiance de la part de ses collègues. Il n'est pas irremplaçable.
Question 5 : Quelle est votre commentaire par rapport aux dernières déclarations à la presse faites par le président Ely Ould Mohamed Vall à Paris?
Durant sa conférence de presse à Paris, le Colonel Ely Ould Mohamed Vall s'est moqué de ses administrés ; quand il plaide le renouvellement du paysage politique, il oublie que ses indépendants incarnent la quintessence des archaïsmes de la Mauritanie ; croyez-vous que l'on puisse faire mieux avec du déchet ? Le slogan des prochains scrutins devrait être : « piétinez la poubelle, votez neuf ! »
Comme d'habitude, le Président a relativisé l'existence de l'esclavage dans notre pays et douté de la mauritanité de nos compatriotes déportés au Sénégal et au Mali. Plus grave, encore, sa réaction de dédain aux protestations de la classe politique, révèle un Président d'un style nouveau où domine l'arrogance ironique, voire une dose inquiétante de « après moi le déluge ».
Je ne reconnais plus notre sauveur des premiers mois, l'homme au franc-parler généreux, souvent à l'écoute, capable de reculer, de s'amender, de rappeler, à son entourage, les impératifs de la mission de réhabilitation nationale. Du nouveau Ely Ould Mohamed Vall, l' on ne retient que la lie de l'original ; il parle trop, sans retenue et s'entend discourir. Certes, la transition s'achève bientôt mais c'est, là, sa séquence la plus périlleuse. Elle requiert de l'humilité et une continuelle dépense de tact.
m-net