Ce 1er mai est une "journée sans immigrants" aux Etats-Unis. Les défenseurs des droits des immigrés appellent à une journée de boycott, pour démontrer le poids de leur contribution à la société et à l'économie américaine.
Le mot d'ordre est de ne pas aller au travail ou à l'école et de s'abstenir de tout achat. Craignant d'être licenciés voire expulsés, certains immigrés vont travailler, mais pas consommer. D'autres se joindront à des manifestations pendant leur pause déjeuner ou après le boulot. Des veillées, pique-niques et chaînes humaines sont également au programme de la journée.
"Un dia sin inmigrantes"
Avec cette journée d'action, intitulée "Un dia sin inmigrantes" (Un jour sans immigrés, en espagnol), le mouvement franchit une nouvelle étape pour démontrer au pays leur poids économique, selon les organisateurs. "Les marches sont un outil, mais elles sont trop utilisées", estime Mahonrry Hidalgo, responsable du comité immigration d'une association latino du New Jersey. Selon lui, comme les boycotts de naguère du temps du combat pour les droits civiques, "ceci pourrait être enfin l'étincelle qui fera avancer notre peuple".
Reste que certains craignent que le boycott au travail n'éloigne les employeurs de leur cause et que la grève des écoliers ne donne une mauvaise image des immigrés. "Nous devons démontrer que nous sommes venus ici pour réussir", a déclaré un des fers de lance du mouvement, Eduardo Sotelo, animateur d'une émission matinale à la radio.
Chacun à sa manière
Les organisateurs rivalisent donc d'imagination pour que chacun puisse participer à sa manière. Ainsi, les écoliers ou employés qui ne participent pas au boycott sont invités à se vêtir de blanc ou à porter des brassards blancs. Plusieurs écoles ont adressé des courriers aux parents pour menacer leur progéniture de sanctions en cas d'absence non justifiée, mais prévoient d'évoquer la question en cours ou lors de conférences.
Les opposants à l'immigration illégale ont eux passé le week-end à construire une barrière de fils barbelés symbolisant leur soutien à une frontière sécurisée. Environ 200 bénévoles ont participé à cette action menée près du Mexique, à environ 80km à l'est de San Diego.
A Mexico justement, où les manifestants devaient défiler devant l'ambassade des Etats-Unis, le président Vicente Fox a exhorté ses compatriotes à faire preuve de prudence. Les manifestations "ne doivent pas constituer un élément de provocation ou promouvoir la xénophobie", a-t-il souligné. Il s'est dit convaincu que le projet de loi sur l'immigration qui profiterait aux sans-papiers mexicains travaillant aux Etats-Unis sera bientôt adopté par le Congrès.
Le mot d'ordre est de ne pas aller au travail ou à l'école et de s'abstenir de tout achat. Craignant d'être licenciés voire expulsés, certains immigrés vont travailler, mais pas consommer. D'autres se joindront à des manifestations pendant leur pause déjeuner ou après le boulot. Des veillées, pique-niques et chaînes humaines sont également au programme de la journée.
"Un dia sin inmigrantes"
Avec cette journée d'action, intitulée "Un dia sin inmigrantes" (Un jour sans immigrés, en espagnol), le mouvement franchit une nouvelle étape pour démontrer au pays leur poids économique, selon les organisateurs. "Les marches sont un outil, mais elles sont trop utilisées", estime Mahonrry Hidalgo, responsable du comité immigration d'une association latino du New Jersey. Selon lui, comme les boycotts de naguère du temps du combat pour les droits civiques, "ceci pourrait être enfin l'étincelle qui fera avancer notre peuple".
Reste que certains craignent que le boycott au travail n'éloigne les employeurs de leur cause et que la grève des écoliers ne donne une mauvaise image des immigrés. "Nous devons démontrer que nous sommes venus ici pour réussir", a déclaré un des fers de lance du mouvement, Eduardo Sotelo, animateur d'une émission matinale à la radio.
Chacun à sa manière
Les organisateurs rivalisent donc d'imagination pour que chacun puisse participer à sa manière. Ainsi, les écoliers ou employés qui ne participent pas au boycott sont invités à se vêtir de blanc ou à porter des brassards blancs. Plusieurs écoles ont adressé des courriers aux parents pour menacer leur progéniture de sanctions en cas d'absence non justifiée, mais prévoient d'évoquer la question en cours ou lors de conférences.
Les opposants à l'immigration illégale ont eux passé le week-end à construire une barrière de fils barbelés symbolisant leur soutien à une frontière sécurisée. Environ 200 bénévoles ont participé à cette action menée près du Mexique, à environ 80km à l'est de San Diego.
A Mexico justement, où les manifestants devaient défiler devant l'ambassade des Etats-Unis, le président Vicente Fox a exhorté ses compatriotes à faire preuve de prudence. Les manifestations "ne doivent pas constituer un élément de provocation ou promouvoir la xénophobie", a-t-il souligné. Il s'est dit convaincu que le projet de loi sur l'immigration qui profiterait aux sans-papiers mexicains travaillant aux Etats-Unis sera bientôt adopté par le Congrès.