Permettez-nous tout d’abord monsieur Bâ, de louer en vous votre sens de la responsabilité et votre courage. En témoigne récemment votre démission publique et fracassante des Flam/rénovation. Vous avez certainement estimé que vous étiez rentré dans la gueule du loup et qu’il fallait vite en sortir. Nous espérons seulement que vous en êtes sorti indemne.
Nous vous remercions aussi, par ailleurs, de votre partis-pris en faveur des réfugiés. A ce propos, il faut dire que cela a été exprimé de façon pathétique. Vous avez, en effet, défendu la position des réfugiés de façon satisfaisante vis-à-vis des partis politiques que nous avons eu à rencontrer dans le cadre de leur visite au Sénégal. Toutefois, nous tenons à vous préciser que nous ne risquons pas de tomber dans la gueule du loup comme vous le prétendez, lorsque en patriotes convaincus vivant à quelques kilomètres de notre pays, nous prenons la peine de nous adresser aux autorités de fait de notre pays.
A cet égard, nous tenons à clarifier encore nos propos, pour vous et pour ceux qui pourraient mal les interpréter. Ces propos sont relatifs à notre accord avec les propos du président du CMJD quant au « contrôle a priori » qu’il demande, à savoir la « vérification » et l’ « examen individuel » de la nationalité des réfugiés avant le franchissement de la frontière de notre pays. Notons bien, qu’il est bien question ici , dans l’interview de Monsieur François Soudan, des réfugiés mauritaniens expulsés.
Malheureusement pour Monsieur Bâ, nous avons la nette impression qu’il n’a pas lu la suite de ces propos ou qu’il l’aurait omis volontairement, pour se donner toute la latitude de spéculer sur des questions de justice qui lui tiennent à cœur. Car si Monsieur Bâ avait bien lu, il aurait compris que nous laissons entendre dans nos propos au président que si « contrôle à priori » est synonyme d’enquête sur la nationalité des réfugiés, qu’à notre sens et pour tous les acteurs impliqués ou intéressés par ce dossier des réfugiés, cette enquête doit signifier recensement et identification des réfugiés mauritaniens.
Savez-vous Monsieur Bâ, que ce recensement est une revendication fondamentale de toutes les associations de réfugiés mauritaniens au Sénégal et au Mali. Ce recensement est indispensable car, je ne vous apprends rien, il y a eu au cours de ces dix sept ans d’asile des naissances et des décès dans les camps de réfugiés tant au Sénégal qu’au Mali et des retours de réfugiés en Mauritanie ont été opérés. D’ailleurs, vous Monsieur Bâ, après l’asile au Sénégal, vous avez préférez celle de la France qui est moins pénible.
Quant à l’existence de faux déportés qui pourraient être enregistrés par le HCR et dont nous n’avons nullement mentionné l’existence et que vous mentionnez en revanche, alors permettez-nous de vous demander d’assumer l’entière responsabilité de vos propos.
Quant à nous, ce que nous avons demandé aux autorités en charge des dossiers des réfugiés, c’est d’être plus vigilantes concernant leurs traitements. Nous brûlons d’envie de vous posez une question. Puisque vous parlez de faux réfugiés éventuellement enregistrés par le HCR, si tel était le cas , en tant que réfugié mauritanien et patriote pétri de justice, combattriez-vous de telles irrégularités ?
Permettez-nous Monsieur Bâ, de vous informer que les réfugiés et leurs organisations sont mieux au fait des réalités qu’ils vivent et mieux que quiconque. Il sont régulièrement reçus par les hautes autorités, en charge de leurs dossiers et, aucune question n’est taboue lorsqu’ils sont reçus aussi bien par celles du Mali, du Sénégal que du HCR. Il y a une entière disponibilité de la part de ces dernières.
Bien de nos membres ont été initiés aux contentieux sur les droits humains, dans le cadre d’ateliers et ont même contribué à une Audit Internationale qui a duré une année sur le Thème (citoyenneté et Discrimination). A cet égard, bon gré malgré tout cela, permettez-nous encore de louer votre sens de la justice et votre connaissance remarquable des droits nationaux et du droit international. Cette connaissance, de l’intellectuel organique que vous êtes, servira certainement la masse des réfugiés analphabètes , mais pour cela, il va falloir vivre à côté deux et connaître le dénuement.
Dans le domaine de la Justice sur lequel, vous vous êtes étalé tout au long de votre article, conseil pour conseil, l’avis de l’Avomm qui à force de persévérance et de contacts avec les justices française et belge a acquis une bonne expérience, pourrait servir notre cause commune. Dynamisme et ouverture sont la devise de notre coordination. Aussi , toujours en matière de justice et des droits de l’homme, la coordination des associations de réfugiés mauritaniens au Sénégal et au Mali a eu à rencontrer Monsieur André Barthélemy de l’Ong Agir ensemble pour les droits de l’homme à Dakar au siège de la RADDHO, un ou deux jours après sa conférence de presse donnée à Nouakchott en Avril 2006 au siège du FONADH, ses conseils concernant le dossier des réfugiés nous a été d’un grand secours et d’un grand réconfort.
Cher compatriote Monsieur Bâ, nous sommes ouverts à toutes les bonnes volontés surtout celles émanant de nos compatriotes, car qu’on le veuille ou non la question des réfugiés mauritaniens est une question nationale qui implique au premier chef toute la nation mauritanienne, car nous sommes condamnés à vivre ensemble dans le respect de chacun.
Coordination des Associations des Réfugiés Mauritaniens au Sénégal et au Mali
Moustapha Touré
Porte-parole
Source : Coordination des Associations des Réfugiés Mauritaniens au Sénégal et au Mali
Nous vous remercions aussi, par ailleurs, de votre partis-pris en faveur des réfugiés. A ce propos, il faut dire que cela a été exprimé de façon pathétique. Vous avez, en effet, défendu la position des réfugiés de façon satisfaisante vis-à-vis des partis politiques que nous avons eu à rencontrer dans le cadre de leur visite au Sénégal. Toutefois, nous tenons à vous préciser que nous ne risquons pas de tomber dans la gueule du loup comme vous le prétendez, lorsque en patriotes convaincus vivant à quelques kilomètres de notre pays, nous prenons la peine de nous adresser aux autorités de fait de notre pays.
A cet égard, nous tenons à clarifier encore nos propos, pour vous et pour ceux qui pourraient mal les interpréter. Ces propos sont relatifs à notre accord avec les propos du président du CMJD quant au « contrôle a priori » qu’il demande, à savoir la « vérification » et l’ « examen individuel » de la nationalité des réfugiés avant le franchissement de la frontière de notre pays. Notons bien, qu’il est bien question ici , dans l’interview de Monsieur François Soudan, des réfugiés mauritaniens expulsés.
Malheureusement pour Monsieur Bâ, nous avons la nette impression qu’il n’a pas lu la suite de ces propos ou qu’il l’aurait omis volontairement, pour se donner toute la latitude de spéculer sur des questions de justice qui lui tiennent à cœur. Car si Monsieur Bâ avait bien lu, il aurait compris que nous laissons entendre dans nos propos au président que si « contrôle à priori » est synonyme d’enquête sur la nationalité des réfugiés, qu’à notre sens et pour tous les acteurs impliqués ou intéressés par ce dossier des réfugiés, cette enquête doit signifier recensement et identification des réfugiés mauritaniens.
Savez-vous Monsieur Bâ, que ce recensement est une revendication fondamentale de toutes les associations de réfugiés mauritaniens au Sénégal et au Mali. Ce recensement est indispensable car, je ne vous apprends rien, il y a eu au cours de ces dix sept ans d’asile des naissances et des décès dans les camps de réfugiés tant au Sénégal qu’au Mali et des retours de réfugiés en Mauritanie ont été opérés. D’ailleurs, vous Monsieur Bâ, après l’asile au Sénégal, vous avez préférez celle de la France qui est moins pénible.
Quant à l’existence de faux déportés qui pourraient être enregistrés par le HCR et dont nous n’avons nullement mentionné l’existence et que vous mentionnez en revanche, alors permettez-nous de vous demander d’assumer l’entière responsabilité de vos propos.
Quant à nous, ce que nous avons demandé aux autorités en charge des dossiers des réfugiés, c’est d’être plus vigilantes concernant leurs traitements. Nous brûlons d’envie de vous posez une question. Puisque vous parlez de faux réfugiés éventuellement enregistrés par le HCR, si tel était le cas , en tant que réfugié mauritanien et patriote pétri de justice, combattriez-vous de telles irrégularités ?
Permettez-nous Monsieur Bâ, de vous informer que les réfugiés et leurs organisations sont mieux au fait des réalités qu’ils vivent et mieux que quiconque. Il sont régulièrement reçus par les hautes autorités, en charge de leurs dossiers et, aucune question n’est taboue lorsqu’ils sont reçus aussi bien par celles du Mali, du Sénégal que du HCR. Il y a une entière disponibilité de la part de ces dernières.
Bien de nos membres ont été initiés aux contentieux sur les droits humains, dans le cadre d’ateliers et ont même contribué à une Audit Internationale qui a duré une année sur le Thème (citoyenneté et Discrimination). A cet égard, bon gré malgré tout cela, permettez-nous encore de louer votre sens de la justice et votre connaissance remarquable des droits nationaux et du droit international. Cette connaissance, de l’intellectuel organique que vous êtes, servira certainement la masse des réfugiés analphabètes , mais pour cela, il va falloir vivre à côté deux et connaître le dénuement.
Dans le domaine de la Justice sur lequel, vous vous êtes étalé tout au long de votre article, conseil pour conseil, l’avis de l’Avomm qui à force de persévérance et de contacts avec les justices française et belge a acquis une bonne expérience, pourrait servir notre cause commune. Dynamisme et ouverture sont la devise de notre coordination. Aussi , toujours en matière de justice et des droits de l’homme, la coordination des associations de réfugiés mauritaniens au Sénégal et au Mali a eu à rencontrer Monsieur André Barthélemy de l’Ong Agir ensemble pour les droits de l’homme à Dakar au siège de la RADDHO, un ou deux jours après sa conférence de presse donnée à Nouakchott en Avril 2006 au siège du FONADH, ses conseils concernant le dossier des réfugiés nous a été d’un grand secours et d’un grand réconfort.
Cher compatriote Monsieur Bâ, nous sommes ouverts à toutes les bonnes volontés surtout celles émanant de nos compatriotes, car qu’on le veuille ou non la question des réfugiés mauritaniens est une question nationale qui implique au premier chef toute la nation mauritanienne, car nous sommes condamnés à vivre ensemble dans le respect de chacun.
Coordination des Associations des Réfugiés Mauritaniens au Sénégal et au Mali
Moustapha Touré
Porte-parole
Source : Coordination des Associations des Réfugiés Mauritaniens au Sénégal et au Mali