A l’aune de la crise économique et de la flambée des prix des denrées alimentaires survenues en 2008, le phénomène d’accaparement de terres arables par des investisseurs étrangers (saoudiens et autres) au détriment de nos paisibles et très vulnérables agropasteurs a pris une proportion gigantesque dans notre pays, la Mauritanie.
Ces formes d’expropriations foncières, voire d’importantes transactions financières, qui se font sans aucune transparence et en dehors de toute procédure légale (sans études d’impacts), constituent à notre sens une menace réelle pour la paix sociale et pour la préservation de nos différents écosystèmes.
Dans un pays ou le concept de la souveraineté alimentaire, qui voudrait que les populations, l’Etat aient le droit de définir leurs politiques agricoles et alimentaires avec les acteurs nationaux et sans intervention de l’extérieur, reste encore un rêve, l’on comprendra toutes les difficultés qu’a le gouvernement à pouvoir assurer le minimum, nous voulons dire la Sécurité Alimentaire.
Profitant de ces faiblesses structurelles, l’État mauritanien mène depuis plusieurs années maintenant une politique active d’accaparement des terres, au bénéfice bien souvent de sociétés étrangères ou de Mauritaniens liés au pouvoir.
L’Etat mauritanien se trouve désormais dans une posture qui met en danger la cohésion des communautés nationales toutes confondues. Les évènements survenus depuis le 23 Mars 2015, une fois encore dans l’arrondissement de Dar El Barka, ne font que confirmer l’entêtement du gouvernement à aller de l’avant dans sa nouvelle option politique agricole, qui consiste à déposséder ses propres concitoyens du seul moyens d’existence et de subsistance dont ils disposent et ce malgré leur niet catégorique.
Pour mémoire, c’est en 2010, l’on se souvient tous que l’attribution des terres de cultures sous pluie et de décrue s’est accélérée. L’état avait envisagé d’attribuer 50500 hectares à la société saoudienne, Tabouk Eziraiya Errajihii, dans une zone à haute intensité pastorale (ce qui est une entorse au code pastoral) couvrant diverses parties des communes de Dar el Avia, Ould Birome, Dar el Barka et Boghé.
Au mois de Mai 2013, 50 000 hectares et 31 000 hectares furent allouer respectivement au Trarza et au Brakna au profit d’une seconde entreprise saoudienne Al-Rajihi, sous forme de bail emphytéotique.
A Donnaye, les morts sont désormais enterrés au Sénégal, tandis que l’espace vital de plusieurs autres terroirs villageois se rétrécie de jour en jour.
D’autres zones, sont sur la ligne de mire des autorités à en croire les levées topographiques réalisées et celles en cours.
L’AJD/MR :
Réaffirme sa position de principe, qui consiste à dénoncer toute forme d’accaparement des terres des citoyens ;
Apporte son soutien total aux populations de la zone de Dar El Barka dans leur combat contre l’expropriation de leurs terres du Walo.
Met en garde l’état, contre les risques de débordements, eu égard à son refus de dialoguer avec les populations directement concernées et à vouloir vaille que vaille mettre son projet à exécution.
Dénonce le manque de respect des autorités locales à l’endroit des communautés paysannes et l’abus d’autorité.
Exige l’annulation pure et simple de tous les projets d’attributions des terres à vocation agropastorale, au vu des dangers qu’il constitue.
Fait à Nouakchott le 28 Avril 2015
Le Bureau Politique
source:site AJD/MR
Ces formes d’expropriations foncières, voire d’importantes transactions financières, qui se font sans aucune transparence et en dehors de toute procédure légale (sans études d’impacts), constituent à notre sens une menace réelle pour la paix sociale et pour la préservation de nos différents écosystèmes.
Dans un pays ou le concept de la souveraineté alimentaire, qui voudrait que les populations, l’Etat aient le droit de définir leurs politiques agricoles et alimentaires avec les acteurs nationaux et sans intervention de l’extérieur, reste encore un rêve, l’on comprendra toutes les difficultés qu’a le gouvernement à pouvoir assurer le minimum, nous voulons dire la Sécurité Alimentaire.
Profitant de ces faiblesses structurelles, l’État mauritanien mène depuis plusieurs années maintenant une politique active d’accaparement des terres, au bénéfice bien souvent de sociétés étrangères ou de Mauritaniens liés au pouvoir.
L’Etat mauritanien se trouve désormais dans une posture qui met en danger la cohésion des communautés nationales toutes confondues. Les évènements survenus depuis le 23 Mars 2015, une fois encore dans l’arrondissement de Dar El Barka, ne font que confirmer l’entêtement du gouvernement à aller de l’avant dans sa nouvelle option politique agricole, qui consiste à déposséder ses propres concitoyens du seul moyens d’existence et de subsistance dont ils disposent et ce malgré leur niet catégorique.
Pour mémoire, c’est en 2010, l’on se souvient tous que l’attribution des terres de cultures sous pluie et de décrue s’est accélérée. L’état avait envisagé d’attribuer 50500 hectares à la société saoudienne, Tabouk Eziraiya Errajihii, dans une zone à haute intensité pastorale (ce qui est une entorse au code pastoral) couvrant diverses parties des communes de Dar el Avia, Ould Birome, Dar el Barka et Boghé.
Au mois de Mai 2013, 50 000 hectares et 31 000 hectares furent allouer respectivement au Trarza et au Brakna au profit d’une seconde entreprise saoudienne Al-Rajihi, sous forme de bail emphytéotique.
A Donnaye, les morts sont désormais enterrés au Sénégal, tandis que l’espace vital de plusieurs autres terroirs villageois se rétrécie de jour en jour.
D’autres zones, sont sur la ligne de mire des autorités à en croire les levées topographiques réalisées et celles en cours.
L’AJD/MR :
Réaffirme sa position de principe, qui consiste à dénoncer toute forme d’accaparement des terres des citoyens ;
Apporte son soutien total aux populations de la zone de Dar El Barka dans leur combat contre l’expropriation de leurs terres du Walo.
Met en garde l’état, contre les risques de débordements, eu égard à son refus de dialoguer avec les populations directement concernées et à vouloir vaille que vaille mettre son projet à exécution.
Dénonce le manque de respect des autorités locales à l’endroit des communautés paysannes et l’abus d’autorité.
Exige l’annulation pure et simple de tous les projets d’attributions des terres à vocation agropastorale, au vu des dangers qu’il constitue.
Fait à Nouakchott le 28 Avril 2015
Le Bureau Politique
source:site AJD/MR