Un article paru dans le journal « l’Indépendant » nous apprend que l’Etat du Mali a décidé de délivrer des actes d’état-civil aux enfants des déportés mauritaniens nés sur son territoire suite aux douloureux événements de 1989. Par cet acte, le Mali tout en se conformant à ses engagements de contribuer à réduire les situations d’apatride en Afrique de l’Ouest, va consacrer la naturalisation des enfants mauritaniens.
D’abord faut-il peut-être rappeler que la nationalité d’origine de ses personnes n’est pas inconnue. Car ce sont d’authentiques citoyens mauritaniens qui on été lâchement déportés par leur propre gouvernement dans un pays étranger, dans un processus assumé de nettoyage ethnique.
Ce ne sont donc pas des réfugiés, mais des enfants de déportés mauritaniens que le Mali est en passe de naturaliser. Si l’Etat mauritanien a récemment engagé une démarche de rapatriement de ses citoyens déportés, cette démarche n’a guère concerné que ceux vivant au Sénégal.
Et encore ! Car là aussi le compte n’y est pas. Et ceux qui sont rentrés au pays sont toujours confrontés à d’énormes problèmes d’intégration et de réinsertion.
Quant à nos compatriotes déportés au Mali, aucun des gouvernements successifs n’a voulu reconnaitre leur existence ; même pas celui de SIDIOCA qui avait le premier pris l’initiative d’un retour organisé. L’initiative malienne, quel que soit son caractère magnanime, ne peut rencontrer notre adhésion, car elle vient parachever hélas un acte politique odieux, en cela qu’il a pour but la négation de la mauritanité de ses déportés.
Face à cette situation, nous exprimons notre profonde révolte et notre indignation par rapport à la démission affichée par l’Etat mauritanien alors qu’il est à l’origine du problème.
L’AJD/MR rappelle :
– qu’au moment où l’on parle de dialogue national et d’unité nationale, il est inadmissible de tirer aussi facilement un trait sur la mauritanité de milliers de compatriotes,
– que c’est à la Mauritanie et aux mauritaniens qu’il revient de régler ce problème qui est pendant depuis des décennies.
Elle exige du gouvernement mauritanien :
– qu’il prenne enfin ses responsabilités et reconnaissent le droit de ses déportés à rentrer chez eux et à recouvrer l’ensemble de leurs droits. – qu’il intègre dans le projet de dialogue l’ensemble des questions liées à la cohabitation.
Nouakchott, le 05 mars
Le Bureau politique de l’AJD/MR
Source : Communication AJDMR via cridem.org
D’abord faut-il peut-être rappeler que la nationalité d’origine de ses personnes n’est pas inconnue. Car ce sont d’authentiques citoyens mauritaniens qui on été lâchement déportés par leur propre gouvernement dans un pays étranger, dans un processus assumé de nettoyage ethnique.
Ce ne sont donc pas des réfugiés, mais des enfants de déportés mauritaniens que le Mali est en passe de naturaliser. Si l’Etat mauritanien a récemment engagé une démarche de rapatriement de ses citoyens déportés, cette démarche n’a guère concerné que ceux vivant au Sénégal.
Et encore ! Car là aussi le compte n’y est pas. Et ceux qui sont rentrés au pays sont toujours confrontés à d’énormes problèmes d’intégration et de réinsertion.
Quant à nos compatriotes déportés au Mali, aucun des gouvernements successifs n’a voulu reconnaitre leur existence ; même pas celui de SIDIOCA qui avait le premier pris l’initiative d’un retour organisé. L’initiative malienne, quel que soit son caractère magnanime, ne peut rencontrer notre adhésion, car elle vient parachever hélas un acte politique odieux, en cela qu’il a pour but la négation de la mauritanité de ses déportés.
Face à cette situation, nous exprimons notre profonde révolte et notre indignation par rapport à la démission affichée par l’Etat mauritanien alors qu’il est à l’origine du problème.
L’AJD/MR rappelle :
– qu’au moment où l’on parle de dialogue national et d’unité nationale, il est inadmissible de tirer aussi facilement un trait sur la mauritanité de milliers de compatriotes,
– que c’est à la Mauritanie et aux mauritaniens qu’il revient de régler ce problème qui est pendant depuis des décennies.
Elle exige du gouvernement mauritanien :
– qu’il prenne enfin ses responsabilités et reconnaissent le droit de ses déportés à rentrer chez eux et à recouvrer l’ensemble de leurs droits. – qu’il intègre dans le projet de dialogue l’ensemble des questions liées à la cohabitation.
Nouakchott, le 05 mars
Le Bureau politique de l’AJD/MR
Source : Communication AJDMR via cridem.org