Les arrestations survenues dans le sud du pays ces derniers jours et ayant pour but d’intimider les populations et permettre la spoliation en douceur de leurs terres de culture constituent un pas de plus que le gouvernement effectue en direction de l’inacceptable politique d’expropriation foncière.
Face à une clameur de plus en plus montante des populations du sud contre cette criante injustice, l’état mauritanien semble s’enfermer dans une dangereuse surdité volontaire. Et pourtant, la résistance des femmes de Thiambène, tout comme la marche d’il y a un an sur la question foncière, ayant abouti à l’arrestation de militants de droits humains devraient suffire comme alerte pour des gouvernants avisés.
La honteuse répression opposée aux uns et aux autres n’entamera en rien la détermination des populations à défendre le seul moyen de survie qui leur reste, là où les morts de Sylla d’il y a une vingtaine d’années n’ont pas réussi à étouffer la grogne légitime des victimes d’expropriation.
L’AJD/MR, fidèle à sa ligne :
s’indigne de la politique foncière désastreuse et injuste que l’Etat s’entête de conduire contre l’intérêt des populations et contre la paix civile dans ce pays apporte son soutien indéfectible aux populations victimes d’expropriation terrienne et en particulier aux femmes de Thiambène dont nous partageons le légitime combat
exige que les anciens déportés retrouvent sans autre forme de compromis les terres qui leur avaient été arrachées lors de leur déportation, réclame l’organisation d’un débat national sur le foncier pouvant aboutir sur une nouvelle réforme qui tienne compte de l’intérêt des populations, de la paix civile et des enjeux de stratégie économique pour le pays.
Car, si les terres du sud constituent un atout considérable pour notre pays et méritent d’être exploitées comme telles, elles ne sauraient l’être sans les propriétaires légitimes ; pas plus qu’elles ne doivent être réduites, comme c’est le cas aujourd’hui, à n’être qu’un moyen de plus pour l’Etat d’asseoir son système d’exclusion des populations du sud, et en particulier négro-africaines.
Nouakchott, le 4 juin 2015
Le Département de la communication
Source : Communication AJDMR
Face à une clameur de plus en plus montante des populations du sud contre cette criante injustice, l’état mauritanien semble s’enfermer dans une dangereuse surdité volontaire. Et pourtant, la résistance des femmes de Thiambène, tout comme la marche d’il y a un an sur la question foncière, ayant abouti à l’arrestation de militants de droits humains devraient suffire comme alerte pour des gouvernants avisés.
La honteuse répression opposée aux uns et aux autres n’entamera en rien la détermination des populations à défendre le seul moyen de survie qui leur reste, là où les morts de Sylla d’il y a une vingtaine d’années n’ont pas réussi à étouffer la grogne légitime des victimes d’expropriation.
L’AJD/MR, fidèle à sa ligne :
s’indigne de la politique foncière désastreuse et injuste que l’Etat s’entête de conduire contre l’intérêt des populations et contre la paix civile dans ce pays apporte son soutien indéfectible aux populations victimes d’expropriation terrienne et en particulier aux femmes de Thiambène dont nous partageons le légitime combat
exige que les anciens déportés retrouvent sans autre forme de compromis les terres qui leur avaient été arrachées lors de leur déportation, réclame l’organisation d’un débat national sur le foncier pouvant aboutir sur une nouvelle réforme qui tienne compte de l’intérêt des populations, de la paix civile et des enjeux de stratégie économique pour le pays.
Car, si les terres du sud constituent un atout considérable pour notre pays et méritent d’être exploitées comme telles, elles ne sauraient l’être sans les propriétaires légitimes ; pas plus qu’elles ne doivent être réduites, comme c’est le cas aujourd’hui, à n’être qu’un moyen de plus pour l’Etat d’asseoir son système d’exclusion des populations du sud, et en particulier négro-africaines.
Nouakchott, le 4 juin 2015
Le Département de la communication
Source : Communication AJDMR