La présidente libérienne Ellen Johnson Sirleaf a estimé hier que la Cour pénale internationale à La Haye, aux Pays-Bas, constituerait un "environnement plus favorable" pour la tenue du procès du Charles Taylor, que la Sierra Leone.
L'ex-chef de guerre et président libérien, arrêté mercredi au Nigeria, est désormais en attente de jugement devant un tribunal international à Freetown, pour crimes de guerre commis durant la sanglante guerre civile en Sierra Leone. "Nous attendons toujours une résolution du Conseil de sécurité qui autorisera un changement de lieu" en faveur d'"un environnement plus favorable comme la Cour internationale à La Haye", a déclaré Ellen Johnson Sirleaf, dans une intervention à la radio, sans donner de précisions sur les raisons de cette demande.
Les partisans de Charles Taylor estiment qu'il pourrait ne pas bénéficier d'un procès équitable en Sierra Leone, et que la tenue du procès dans un pays si proche du Liberia -où nombre soutiennent encore l'ancien président- pourrait poser des problèmes en termes de sécurité.
Le tribunal spécial pour la Sierra Leone a demandé aux Pays-Bas que le procès de Charles Taylor se tienne sur leur territoire, a annoncé hier Dirk-Jan Vermeij, porte-parole du ministère néerlandais des Affaires étrangères. "Les Pays-Bas sont prêts à accepter sous certaines conditions", a-t-il dit à l'Associated Press, précisant que c'était au tribunal de s'arranger avec la Cour pénale internationale (Cpi) et expliquant que les Pays-Bas insisteraient pour que l'ex-président libérien quitte leur territoire après le verdict.
Il a expliqué que le tribunal de Sierra Leone avait contacté la Cour pénale internationale pour que ses locaux soient disponibles pour la tenue du procès. Un porte-parole de la Cpi, Ernest Sagaga, a souligné qu'il ne disposait pas d'information dans l'immédiat.
(Ap)
L'ex-chef de guerre et président libérien, arrêté mercredi au Nigeria, est désormais en attente de jugement devant un tribunal international à Freetown, pour crimes de guerre commis durant la sanglante guerre civile en Sierra Leone. "Nous attendons toujours une résolution du Conseil de sécurité qui autorisera un changement de lieu" en faveur d'"un environnement plus favorable comme la Cour internationale à La Haye", a déclaré Ellen Johnson Sirleaf, dans une intervention à la radio, sans donner de précisions sur les raisons de cette demande.
Les partisans de Charles Taylor estiment qu'il pourrait ne pas bénéficier d'un procès équitable en Sierra Leone, et que la tenue du procès dans un pays si proche du Liberia -où nombre soutiennent encore l'ancien président- pourrait poser des problèmes en termes de sécurité.
Le tribunal spécial pour la Sierra Leone a demandé aux Pays-Bas que le procès de Charles Taylor se tienne sur leur territoire, a annoncé hier Dirk-Jan Vermeij, porte-parole du ministère néerlandais des Affaires étrangères. "Les Pays-Bas sont prêts à accepter sous certaines conditions", a-t-il dit à l'Associated Press, précisant que c'était au tribunal de s'arranger avec la Cour pénale internationale (Cpi) et expliquant que les Pays-Bas insisteraient pour que l'ex-président libérien quitte leur territoire après le verdict.
Il a expliqué que le tribunal de Sierra Leone avait contacté la Cour pénale internationale pour que ses locaux soient disponibles pour la tenue du procès. Un porte-parole de la Cpi, Ernest Sagaga, a souligné qu'il ne disposait pas d'information dans l'immédiat.
(Ap)