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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

ACCUSES D'ETRE LES PATRONS DE PIROGUES AYANT TRANSPORTE DES CLANDESTINS : UNE DIZAINE DE SENEGALAIS RISQUENT ENTRE 6 ET 7 ANS DE PRISON


ACCUSES D'ETRE LES PATRONS DE PIROGUES AYANT TRANSPORTE DES CLANDESTINS : UNE DIZAINE DE SENEGALAIS RISQUENT ENTRE 6 ET 7 ANS DE PRISON
Ils étaient hier une dizaine de Sénégalais à faire face au juge du deuxième cabinet du tribunal correctionnel de Las Palmas, pour répondre du délit d’agissement contre les droits des étrangers. Accusés d’être les patrons d’embarcations de fortune arrivées aux iles Canaries au courant des mois de février et mars dernier, ces Sénégalais risquent des peines allant de 6 à 7 ans de prison, si le juge suit les réquisitions du procureur.

(Envoyé spécial à Las Palmas) - Le procès des présumés patrons ou co-propriétaires des pirogues arrivées en Gran Canaria de Las Palmas entre les mois de février et mars derniers, s’est ouvert hier au tribunal de deuxième instance de Las Palmas. Premiers à être appelés à la barre, les nommés Mamadou Samba Guèye, Samba Sy et Mamadou Diallo se sont donnés en spectacle devant le tribunal. Accusés tous les trois d’être les patrons de la pirogue interceptée le 8 février dernier près de l’île de Gran Canaria, ces Sénégalais se sont employés à se rejeter la paternité de la pirogue et à s’accuser mutuellement. Suffisant pour semer la confusion dans l’esprit de leur avocat commun et amener le juge à suspendre, puis renvoyer l’affaire à une date ultérieure. Le temps que chacun de ces trois accusés se constitue un avocat personnel.

La deuxième affaire simulaire à l’ordre du jour, elle, s’est déroulée sans grande difficulté. Poursuivis pour le délit d’agissement contre les droits des étrangers, Bamba Diop, Mokhtar Diop, Amadou Diakhité et Abdourakhmane Diop ont tous nié les faits qui leur sont reprochés. Mais leur argumentaire a été loin de convaincre le procureur qui a fait entendre quelques passagers clandestins, lesquels ont comparu à titre témoins à charge. Ainsi, de l’avis du procureur, il ne fait l’ombre d’un doute que les prévenus sont les co-propriétaires de la pirogue interceptée le 1er mars 2006 à 18 000 nautiques de Gran Canaria, avec à son bord 55 émigrés clandestins. Aussi, a-t-il requis une peine de 7 ans de prison contre eux.

Sept ans de prison, c’est aussi la peine requise contre Abdoulaye Déthié Diouf, coupable aux yeux du procureur du tribunal de deuxième instance de Las Palmas d’avoir organisé le voyage de 35 sans-papiers subsahariens sur L’Archipel des canaries. Le procureur a demandé par la suite une peine de 6 ans contre le nommé Assane Dabo, accusé lui aussi d’être le patron de l’embarcation interceptée le 2 mars dernier, à 80 000 milles nautiques de Gran Canaria. D’autre part, selon des sources proches des organisations humanitaires, le tribunal n’a pas encore annoncé de date pour la comparution de certains détenus qui ont reconnu avoir accepté de conduire les pirogues avec lesquelles ils ont pu atteindre l’Archipel des Canaries, pour ne pas avoir à mettre la main à la poche. Autrement dit pour ne pas payer le voyage.

Sur toutes ces questions, le consul honoraire du Sénégal aux Iles Canaries dit ne pas être informé. Aux dires d’Alberto Van Bockel Garcìa, la loi espagnole permet au détenu de ne pas aviser les autorités consulaires de son pays s'il le désire. La date de délibération de ces affaires est prévue pour cette fin du mois, mais de l’avis de nombreux responsables d’associations humanitaires, les carottes sont cuites pour ces Sénégalais qui, à moins d’un miracle, devront croupir en prison pendant six ou sept bonnes années.

Ibrahima Khalil WADE
Mardi 27 Juin 2006 - 14:10
Mardi 27 Juin 2006 - 14:13
Walf.sn
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