L'Union des réfugiés négro-mauritaniens du Sénégal demande l'extradition de l'ancien président mauritanien Maaouya Sidy Ould Ahmed Taya. Le communiqué de presse reçu à Saint-Louis, samedi dernier, revient sur des faits discriminatoires de xénophobie et de tortures dont cette communauté négro-mauritanienne a fait lobjet lors du règne de Ould Taya.
En outre, poursuit ce document, « après la capture, larrestation, lincarcération et le début du procès de Charles Taylor, les réfugiés négro-mauritaniens réclament, pour leur part, un même traitement pour Maaouya Ould Ahmed Taya et ses complices ». Un cri du cur lancé par cette frange qui ne sait à quel pays elle appartient, a précisé M. Samba Amadou Niasse, président de lUnion des réfugiés négro-mauritaniens. La communauté de réfugiés déplore la situation dégradante de leurs conditions de vie, de leurs enfants, qui ne bénéficient pas de laide favorable à leur épanouissement.
Selon le responsable de cette union, la sonnette dalarme a été tirée depuis le sommet de La Baule, en France, lorsque des lettres ont été remises à chacun des chefs dEtat et de gouvernement présents. « Déjà, le document mettait en exergue, à lépoque, la gravité des violations des droits de lHomme commises sur les populations civiles négro-mauritaniennes de la vallée du Fleuve Sénégal (Sud de la Mauritanie frontalière avec le Sénégal) », souligne M. Niasse, qui ajoute que « lancien président Taya reste le principal responsable de leur déportation depuis 1989 au Sénégal, des exécutions extrajudiciaires de 1988 à 1998, des tortures, des traitements cruels, inhumains et dégradants ».
Tout en attribuant au régime de lépoque le refus de ratification des principaux traités internationaux adoptés par lAssemblée générale des Nations unies, lUnion des réfugiés négro-mauritaniens donne un ultimatum sans délai au pouvoir actuel pour que la procédure soit engagée car les déportés veulent se constituer en partie civile au procès, avant dexiger leur dédommagement par le président Vall, lance Samba Amadou Niasse. En attendant la réaction des autorités de la Mauritanie, les réfugiés continuent de vivre dans la vallée du fleuve dans des conditions difficiles et à la merci des intempéries.
MAMADOU AÏCHA NDIAYE
En outre, poursuit ce document, « après la capture, larrestation, lincarcération et le début du procès de Charles Taylor, les réfugiés négro-mauritaniens réclament, pour leur part, un même traitement pour Maaouya Ould Ahmed Taya et ses complices ». Un cri du cur lancé par cette frange qui ne sait à quel pays elle appartient, a précisé M. Samba Amadou Niasse, président de lUnion des réfugiés négro-mauritaniens. La communauté de réfugiés déplore la situation dégradante de leurs conditions de vie, de leurs enfants, qui ne bénéficient pas de laide favorable à leur épanouissement.
Selon le responsable de cette union, la sonnette dalarme a été tirée depuis le sommet de La Baule, en France, lorsque des lettres ont été remises à chacun des chefs dEtat et de gouvernement présents. « Déjà, le document mettait en exergue, à lépoque, la gravité des violations des droits de lHomme commises sur les populations civiles négro-mauritaniennes de la vallée du Fleuve Sénégal (Sud de la Mauritanie frontalière avec le Sénégal) », souligne M. Niasse, qui ajoute que « lancien président Taya reste le principal responsable de leur déportation depuis 1989 au Sénégal, des exécutions extrajudiciaires de 1988 à 1998, des tortures, des traitements cruels, inhumains et dégradants ».
Tout en attribuant au régime de lépoque le refus de ratification des principaux traités internationaux adoptés par lAssemblée générale des Nations unies, lUnion des réfugiés négro-mauritaniens donne un ultimatum sans délai au pouvoir actuel pour que la procédure soit engagée car les déportés veulent se constituer en partie civile au procès, avant dexiger leur dédommagement par le président Vall, lance Samba Amadou Niasse. En attendant la réaction des autorités de la Mauritanie, les réfugiés continuent de vivre dans la vallée du fleuve dans des conditions difficiles et à la merci des intempéries.
MAMADOU AÏCHA NDIAYE