ABUJA - L'ex-président libérien Charles Taylor, accusé de crimes contre l'humanité par le Tribunal spécial de Sierra Leone, a "disparu" de la villa du sud du Nigeria où il vivait en exil, a indiqué mardi dans un communiqué la présidence nigériane.
Le communiqué précise que le président nigérian Olusegun Obasanjo, qui avait annoncé samedi être désormais prêt à remettre Charles Taylor au Liberia, a ordonné une enquête sur les circonstances de la fuite de l'ex-président libérien de sa maison de Calabar, dans la nuit de lundi à mardi.
"Tous les agents de sécurité chargés de surveiller Mr Taylor ont été arrêtés", a ajouté la porte-parole de M. Obasanjo, Mme Remi Oyo.
Cinq personnalités, dont un haut responsable de la police et un représentant du Programme de développement des Nations unies (Pnud), devront déterminer qui est responsable de sa disparition et "s'il s'est échappé ou s'il a été enlevé".
Accusé par le Tribunal spécial pour la Sierre Leone d'avoir soutenu la rébellion pendant la guerre civile dans ce pays (1991-2001), Taylor, 58 ans, a notamment été inculpé en 2003 de crimes contre l'humanité et de crimes de guerre.
Suite à la remise début mars d'une demande d'extradition par la présidente libérienne Mme Ellen Johnson Sirleaf au président Obasanjo, le Nigeria a accepté samedi de livrer Charles Taylor au Liberia, après avoir résisté pendant plus de deux ans aux pressions internationales.
Le procureur du Tribunal et des défenseurs des droits de l'Homme avaient par la suite mis en garde sur le fait que l'Afrique de l'Ouest pourrait être déstabilisée si Taylor parvenait à échapper à son extradition.
La disparition de Taylor va embarrasser M.Obasanjo à la veille de sa visite à Washington où il doit rencontrer le président George W. Bush. Le porte-parole de M. Bush avait appelé cette semaine le Nigeria à s'assurer que Taylor serait présenté à la justice pour répondre de ses atrocités.
Les journalistes, ayant rendu visite à Charles Taylor dans sa villa de Calabar (sud-est) la semaine dernière, n'ont pas vu de mesures de sécurité particulières sur la route conduisant à la maison et avaient facilement été autorisés à y entrer.
Le communiqué précise que le président nigérian Olusegun Obasanjo, qui avait annoncé samedi être désormais prêt à remettre Charles Taylor au Liberia, a ordonné une enquête sur les circonstances de la fuite de l'ex-président libérien de sa maison de Calabar, dans la nuit de lundi à mardi.
"Tous les agents de sécurité chargés de surveiller Mr Taylor ont été arrêtés", a ajouté la porte-parole de M. Obasanjo, Mme Remi Oyo.
Cinq personnalités, dont un haut responsable de la police et un représentant du Programme de développement des Nations unies (Pnud), devront déterminer qui est responsable de sa disparition et "s'il s'est échappé ou s'il a été enlevé".
Accusé par le Tribunal spécial pour la Sierre Leone d'avoir soutenu la rébellion pendant la guerre civile dans ce pays (1991-2001), Taylor, 58 ans, a notamment été inculpé en 2003 de crimes contre l'humanité et de crimes de guerre.
Suite à la remise début mars d'une demande d'extradition par la présidente libérienne Mme Ellen Johnson Sirleaf au président Obasanjo, le Nigeria a accepté samedi de livrer Charles Taylor au Liberia, après avoir résisté pendant plus de deux ans aux pressions internationales.
Le procureur du Tribunal et des défenseurs des droits de l'Homme avaient par la suite mis en garde sur le fait que l'Afrique de l'Ouest pourrait être déstabilisée si Taylor parvenait à échapper à son extradition.
La disparition de Taylor va embarrasser M.Obasanjo à la veille de sa visite à Washington où il doit rencontrer le président George W. Bush. Le porte-parole de M. Bush avait appelé cette semaine le Nigeria à s'assurer que Taylor serait présenté à la justice pour répondre de ses atrocités.
Les journalistes, ayant rendu visite à Charles Taylor dans sa villa de Calabar (sud-est) la semaine dernière, n'ont pas vu de mesures de sécurité particulières sur la route conduisant à la maison et avaient facilement été autorisés à y entrer.