Généralisation de la bourse, revalorisation de sa valeur à 15 000 ouguiyas, création d'un service sanitaire avec au moins six généralistes, un dentiste et des infirmiers, création d'un complexe sportif, fourniture du matériel nécessaire pour l'accomplissement des travaux pratiques, promotion de l'informatique et de l'anglais, aménagement d'une bibliothèque grande et riches en documents…
Les revendications des étudiant en grève depuis plus d'une semaine, tournent exclusivement autour de questions d'ordre social et pédagogique. Ce mouvement de grève est à l'origine d'une intervention musclée de la police et de l'agression d'un planton par un groupe d'étudiants.
Il s'en est suivi des arrestations et certains étudiants sont encore détenus. Il faut noter que le mouvement de grève actuel est, selon les étudiant, l'initiative de ceux qui reprochent à l'UNEM d'être plus porté vers les revendications politiques (Palestine, Liban, relation avec Israël..) que sur les questions académiques.
Revendications non satisfaites, grèves, intervention de la police et arrestation. C'est ce qui se passe dans toutes les universités de tous les pays du monde. La où les choses sortent de la normalité, c'est quand des rumeurs font état de la manipulation de ces étudiants par les FLAM.
Qu'est-ce que les FLAM ont à voir avec " l'augmentation de la durée de validité des tickets mensuels ou annuels de restauration ? Rien.
Les étudiants sont allés en grève pour l'amélioration de leur condition de vie et d'apprentissage. Dire que les FLAM sont derrière eux, c'est une façon très commode de déplacer le problème vers un terrain politicien, c'est utiliser une corde usée. Une corde utilisée en vain pendant la campagne référendaire quand il a été dit que certains tracts distribués pendant la visite du président à Sélibaby émanaient des FLAM.
L'accusation FLAM ou de flamiste a été longtemps utilisée par certains milieux pour remobiliser une certaine opinion. Avec les étudiants, ça n'a pas marché.
L'union Nationale des Etudiants Mauritaniens (UNEM) menace de déclancher une grève aujourd'hui lundi 12 si leurs camarades ne sont pas libérés.
KHALILOU DIAGANA
source : Nouakchott Info
Les revendications des étudiant en grève depuis plus d'une semaine, tournent exclusivement autour de questions d'ordre social et pédagogique. Ce mouvement de grève est à l'origine d'une intervention musclée de la police et de l'agression d'un planton par un groupe d'étudiants.
Il s'en est suivi des arrestations et certains étudiants sont encore détenus. Il faut noter que le mouvement de grève actuel est, selon les étudiant, l'initiative de ceux qui reprochent à l'UNEM d'être plus porté vers les revendications politiques (Palestine, Liban, relation avec Israël..) que sur les questions académiques.
Revendications non satisfaites, grèves, intervention de la police et arrestation. C'est ce qui se passe dans toutes les universités de tous les pays du monde. La où les choses sortent de la normalité, c'est quand des rumeurs font état de la manipulation de ces étudiants par les FLAM.
Qu'est-ce que les FLAM ont à voir avec " l'augmentation de la durée de validité des tickets mensuels ou annuels de restauration ? Rien.
Les étudiants sont allés en grève pour l'amélioration de leur condition de vie et d'apprentissage. Dire que les FLAM sont derrière eux, c'est une façon très commode de déplacer le problème vers un terrain politicien, c'est utiliser une corde usée. Une corde utilisée en vain pendant la campagne référendaire quand il a été dit que certains tracts distribués pendant la visite du président à Sélibaby émanaient des FLAM.
L'accusation FLAM ou de flamiste a été longtemps utilisée par certains milieux pour remobiliser une certaine opinion. Avec les étudiants, ça n'a pas marché.
L'union Nationale des Etudiants Mauritaniens (UNEM) menace de déclancher une grève aujourd'hui lundi 12 si leurs camarades ne sont pas libérés.
KHALILOU DIAGANA
source : Nouakchott Info