Trois jours après une pluie de 35 mm, des quartiers entiers de la capitale mauritanienne sont encore sous l’emprise des eaux de pluies et de précipitation, dont la stagnation rend difficile le quotidien des habitants.
Les différentes artères sont envahies par l'eau et leurs abords sont transformés en mares parfois profondes.
Des quartiers entiers, comme Sebkha et Elmina sont sous l’emprise des eaux et les habitants utilisent des charrettes et des bottent en plastiques pour faire l’indispensable de leurs courses au marché.
Une situation difficile pour les services d’assainissement et la communauté urbaine de Nouakchott (mairie), dont les moyens sont dérisoires par rapport à l’ampleur du phénomène aggravé par l’absence d’un réseau d’évacuation fiable. Les capacités de l’ancien réseau de la ville, créé en 1960 pour accueillir quelques cinq mille habitants sont largement dépassés.
La ville mégalopole abrite, selon les chiffres d’une étude récente, plus de 27% de la population du pays qui comptent au total près de quatre millions d’habitants. La situation est d’autant plus grave si l’on sait que les eaux des pluies rencontrent les eaux de la nappe superficielle dans des parties de la capitale situées en dessous du niveau de la mer qui se trouve à quatre kilomètres.
La présence des eaux, provoque d’énormes désagréments aux populations de ce pays sahélien, plutôt habitués à la sècheresse. Des embouteillages monstres bloquent la circulation, où l’on peut, parfois passer une trentaine de minutes sur un tronçon de moins de 500 mètres.
Certains automobilistes abandonnent même leurs voitures pour accomplir, à pieds, le reste de leur chemin. Cette situation provoque une fuite des habitants vers des zones plus clémentes du désert, où ils peuvent « humer l’air pur loin des marécages de la capitale », selon l’expression d’un habitant qui campait à 50 km au sud de la capitale.
Pour tant, cette période des vacances, où la ville est presque déserte ne semble pas favoriser les choses. Les eux stagnent et puent pour provoquer une panoplie d’allergies respiratoires et cutanées. Selon un médecin de la place "les structures médicales accueillent, plus de 70% de cas d’allergies respiratoires et des irritations de la peau".
Les eaux stagnantes constituent également un milieu idéal pour la prolifération des moustiques, vecteurs de paludisme endémique. Face à cette situation, les pouvoirs publics promettent de « mettre en œuvre tous les moyens disponibles » pour pomper les eaux et les déverser dabs l’océan voisin. Des projets de réseau d’évacuation des eaux de pluies et d’usages ménagers sont en cours d’exécution, mais les travaux restent encore à accomplir.
Ces moyens sont dérisoires face à l’ampleur des eaux stagnantes qui risquent encore de monter avec les prochaines pluies. L’hivernage n’est pas terminé.
Il faut noter que dans des wilayas de l’intérieur du pays, où les hauteurs des pluies sont importantes (plus de 100 mm), des populations sont déplacées et des centaines de sans abris bénéficient des secours, notamment à M’Bout dans le sud du pays.
EOM
Source: ANI
Les différentes artères sont envahies par l'eau et leurs abords sont transformés en mares parfois profondes.
Des quartiers entiers, comme Sebkha et Elmina sont sous l’emprise des eaux et les habitants utilisent des charrettes et des bottent en plastiques pour faire l’indispensable de leurs courses au marché.
Une situation difficile pour les services d’assainissement et la communauté urbaine de Nouakchott (mairie), dont les moyens sont dérisoires par rapport à l’ampleur du phénomène aggravé par l’absence d’un réseau d’évacuation fiable. Les capacités de l’ancien réseau de la ville, créé en 1960 pour accueillir quelques cinq mille habitants sont largement dépassés.
La ville mégalopole abrite, selon les chiffres d’une étude récente, plus de 27% de la population du pays qui comptent au total près de quatre millions d’habitants. La situation est d’autant plus grave si l’on sait que les eaux des pluies rencontrent les eaux de la nappe superficielle dans des parties de la capitale situées en dessous du niveau de la mer qui se trouve à quatre kilomètres.
La présence des eaux, provoque d’énormes désagréments aux populations de ce pays sahélien, plutôt habitués à la sècheresse. Des embouteillages monstres bloquent la circulation, où l’on peut, parfois passer une trentaine de minutes sur un tronçon de moins de 500 mètres.
Certains automobilistes abandonnent même leurs voitures pour accomplir, à pieds, le reste de leur chemin. Cette situation provoque une fuite des habitants vers des zones plus clémentes du désert, où ils peuvent « humer l’air pur loin des marécages de la capitale », selon l’expression d’un habitant qui campait à 50 km au sud de la capitale.
Pour tant, cette période des vacances, où la ville est presque déserte ne semble pas favoriser les choses. Les eux stagnent et puent pour provoquer une panoplie d’allergies respiratoires et cutanées. Selon un médecin de la place "les structures médicales accueillent, plus de 70% de cas d’allergies respiratoires et des irritations de la peau".
Les eaux stagnantes constituent également un milieu idéal pour la prolifération des moustiques, vecteurs de paludisme endémique. Face à cette situation, les pouvoirs publics promettent de « mettre en œuvre tous les moyens disponibles » pour pomper les eaux et les déverser dabs l’océan voisin. Des projets de réseau d’évacuation des eaux de pluies et d’usages ménagers sont en cours d’exécution, mais les travaux restent encore à accomplir.
Ces moyens sont dérisoires face à l’ampleur des eaux stagnantes qui risquent encore de monter avec les prochaines pluies. L’hivernage n’est pas terminé.
Il faut noter que dans des wilayas de l’intérieur du pays, où les hauteurs des pluies sont importantes (plus de 100 mm), des populations sont déplacées et des centaines de sans abris bénéficient des secours, notamment à M’Bout dans le sud du pays.
EOM
Source: ANI