Mme La Présidente de la CADHP
Mme MMr Les Commissaires
Mme MMr Les Représentants des Etats
Mme MMr Les Représentants des institutions nationales des droits de l’ homme
Chers Collègues Les Représentants des ONGs des droits de l home
Chers invités
Le changement militaire sans effusion de sang survenu le 03 Août 2005 en Mauritanie, avait suscité un grand espoir des forces progressistes pour l’opportunité de rupture sur le traitement des problèmes des violations des droits de l’homme.
En saluant la décrispation de la situation politique et publique marquée par la tenue des journées nationales de concertation sur les thèmes de l’indépendance de la justice ,de la bonne gouvernance et du processus électoral de transition entre l’état et les acteurs politiques et les syndicats.
Néanmoins, nous membres des ONGs de défense des droits de l’homme sont inquiets sur la prise en charge de nos revendications légitimes du règlement des droits imprescriptibles des victimes. Les ONGs victimes non reconnues encore ont formulé des demandes d audience auprès du CMJD afin de trouver une solution aux problèmes de l’impunité à savoir:
- Le passif humanitaire concernant les veuves, les orphelins, les rescapés militaires et civils, les fonctionnaires radiés suite aux déportations
- Les réfugiés au Mali et au Sénégal
- L’esclavage
- Les détenus islamistes sans jugement encore;
Ce refus d’audience est dù à la non reconnaissance juridique des ONGs victimes depuis le gouvernement déchu jusqu’à nos jours.
Sous prétexte que la période de transition est courte, les autorités relèguent le règlement de ces problèmes a un gouvernement civil démocratiquement élu.
Ceci laisse perplexe les victimes en se demandant si un régime civil sera capable d affronter l’institution militaire auteur des crimes extrajudiciaires commises sous le règne du colonel Taya.
Malgré les rencontres du Président du CMJD avec :
- Les ONGs Mauriotaniennes de défense des droits de l homme reconnues
- Les Avocats
- La FIDH
- Agir Ensemble pour les Droits de l home
- Union InterAfricaine pour les droits de l’homme
- La RADDHO du Senegal
- L’Union Africaine qui a délégué un observateur en Mauritanie
- Les engagements pris devant l’Union Européenne
Sont restés en suspens.
La recevabilité de la plainte des crimes de tortures, des crimes contre l’humanité prononcée par le procureur fédéral Philippe Meire le 09 Mai 2006 à Bruxelles contre le colonel Taya en exil a Doha au Qatar, donne espoir aux victimes.
Cependant les déclarations du Président du CMJD d’autoriser le retour de Taya en Mauritanie et le real politique des Etats risquent d’être des facteurs bloquants pour la poursuite du dictateur.
Conscients que l’impunité ne fait que fragiliser l’unité nationale et la démocratie,
Demandons à la CADHP de:
- Intervenir auprès du gouvernement Mauritanien pour la reconnaissance des ONGs des droits de l’homme non reconnues
- Intercéder auprès du gouvernement Mauritanien pour l’application de la résolution de la CADHP prise a Alger en 2000.
- Envoyer une commission d’appui en Mauritanie pour aider les ONGs des droits de l’homme à trouver un terrain de dialogue avec le CMJD pour un début de traitement des problèmes des violations des droits de l’homme durant la transition en collaboration avec le commissaire qui a en charge le dossier Mauritanie.
Merci
Mr Kane Mamadou Alousseynou
représentant de la FONADH
à la 39eme session de la CADHP
tenue à Banjul du 9 au 12 Mai 06
Mme MMr Les Commissaires
Mme MMr Les Représentants des Etats
Mme MMr Les Représentants des institutions nationales des droits de l’ homme
Chers Collègues Les Représentants des ONGs des droits de l home
Chers invités
Le changement militaire sans effusion de sang survenu le 03 Août 2005 en Mauritanie, avait suscité un grand espoir des forces progressistes pour l’opportunité de rupture sur le traitement des problèmes des violations des droits de l’homme.
En saluant la décrispation de la situation politique et publique marquée par la tenue des journées nationales de concertation sur les thèmes de l’indépendance de la justice ,de la bonne gouvernance et du processus électoral de transition entre l’état et les acteurs politiques et les syndicats.
Néanmoins, nous membres des ONGs de défense des droits de l’homme sont inquiets sur la prise en charge de nos revendications légitimes du règlement des droits imprescriptibles des victimes. Les ONGs victimes non reconnues encore ont formulé des demandes d audience auprès du CMJD afin de trouver une solution aux problèmes de l’impunité à savoir:
- Le passif humanitaire concernant les veuves, les orphelins, les rescapés militaires et civils, les fonctionnaires radiés suite aux déportations
- Les réfugiés au Mali et au Sénégal
- L’esclavage
- Les détenus islamistes sans jugement encore;
Ce refus d’audience est dù à la non reconnaissance juridique des ONGs victimes depuis le gouvernement déchu jusqu’à nos jours.
Sous prétexte que la période de transition est courte, les autorités relèguent le règlement de ces problèmes a un gouvernement civil démocratiquement élu.
Ceci laisse perplexe les victimes en se demandant si un régime civil sera capable d affronter l’institution militaire auteur des crimes extrajudiciaires commises sous le règne du colonel Taya.
Malgré les rencontres du Président du CMJD avec :
- Les ONGs Mauriotaniennes de défense des droits de l homme reconnues
- Les Avocats
- La FIDH
- Agir Ensemble pour les Droits de l home
- Union InterAfricaine pour les droits de l’homme
- La RADDHO du Senegal
- L’Union Africaine qui a délégué un observateur en Mauritanie
- Les engagements pris devant l’Union Européenne
Sont restés en suspens.
La recevabilité de la plainte des crimes de tortures, des crimes contre l’humanité prononcée par le procureur fédéral Philippe Meire le 09 Mai 2006 à Bruxelles contre le colonel Taya en exil a Doha au Qatar, donne espoir aux victimes.
Cependant les déclarations du Président du CMJD d’autoriser le retour de Taya en Mauritanie et le real politique des Etats risquent d’être des facteurs bloquants pour la poursuite du dictateur.
Conscients que l’impunité ne fait que fragiliser l’unité nationale et la démocratie,
Demandons à la CADHP de:
- Intervenir auprès du gouvernement Mauritanien pour la reconnaissance des ONGs des droits de l’homme non reconnues
- Intercéder auprès du gouvernement Mauritanien pour l’application de la résolution de la CADHP prise a Alger en 2000.
- Envoyer une commission d’appui en Mauritanie pour aider les ONGs des droits de l’homme à trouver un terrain de dialogue avec le CMJD pour un début de traitement des problèmes des violations des droits de l’homme durant la transition en collaboration avec le commissaire qui a en charge le dossier Mauritanie.
Merci
Mr Kane Mamadou Alousseynou
représentant de la FONADH
à la 39eme session de la CADHP
tenue à Banjul du 9 au 12 Mai 06