Que ceux qui pensent que les atrocités commises sous Taya et ses
acolytes doivent rester impunies sachent qu´ils se trompent ! Tôt
ou tard la justice sera rendue à ceux qui ont été arbitrairement
arrêtés, avant d´être froidement exécutés. Tôt ou tard les auteurs
de ces crimes seront traînés devant les juridictions
internationales ou nationales pour répondre des tueries et autres
violations des Droits Humains commises entre 1986 et 1992. » Ce
sentiment semble être largement partagé dans l´assistance, venue
nombreuse à la soirée de deuil co-organisée par le Comite
Mauritanien pour la Défense des Droits de l’Homme et la Section
Nord Américaine des Forces de Libération Africaines de Mauritanie
(FLAM). Seize ans après, Mansour Kane rescapé des atrocités d´Inal
et par ailleurs premier responsable du Comité pour la Défense des
Droits de l´Homme, se souvient des cauchemars vécu comme si c´était
hier. A quatre reprises, Mansour a versé des larmes tant la
souffrance était profonde et l´humiliation vécue dans les camps
insupportables. Aissata Niang alias Thilo succédera à Mansour Kane
au micro. Avec Thilo, la douleur d´une femme qui perd injustement
son mari est perceptible. Sa déchirure est d´autant plus profonde
qu´elle avait en charge quatre enfants condamnés à vivre sans,
désormais, la présence d´un père.
Dans cette salle les murs parlent. Ils montrent les photos des
Negro-Mauritaniens injustement tués. A la fin de cette
manifestation qui a vu la présence de Samba Thiam président des
Flam, les militants et sympathisants de la cause n’avaient qu´un
seul slogan au bout des levres : PLUS JAMAIS CA.
Abda Wone
acolytes doivent rester impunies sachent qu´ils se trompent ! Tôt
ou tard la justice sera rendue à ceux qui ont été arbitrairement
arrêtés, avant d´être froidement exécutés. Tôt ou tard les auteurs
de ces crimes seront traînés devant les juridictions
internationales ou nationales pour répondre des tueries et autres
violations des Droits Humains commises entre 1986 et 1992. » Ce
sentiment semble être largement partagé dans l´assistance, venue
nombreuse à la soirée de deuil co-organisée par le Comite
Mauritanien pour la Défense des Droits de l’Homme et la Section
Nord Américaine des Forces de Libération Africaines de Mauritanie
(FLAM). Seize ans après, Mansour Kane rescapé des atrocités d´Inal
et par ailleurs premier responsable du Comité pour la Défense des
Droits de l´Homme, se souvient des cauchemars vécu comme si c´était
hier. A quatre reprises, Mansour a versé des larmes tant la
souffrance était profonde et l´humiliation vécue dans les camps
insupportables. Aissata Niang alias Thilo succédera à Mansour Kane
au micro. Avec Thilo, la douleur d´une femme qui perd injustement
son mari est perceptible. Sa déchirure est d´autant plus profonde
qu´elle avait en charge quatre enfants condamnés à vivre sans,
désormais, la présence d´un père.
Dans cette salle les murs parlent. Ils montrent les photos des
Negro-Mauritaniens injustement tués. A la fin de cette
manifestation qui a vu la présence de Samba Thiam président des
Flam, les militants et sympathisants de la cause n’avaient qu´un
seul slogan au bout des levres : PLUS JAMAIS CA.
Abda Wone