Nouakchott, Mauritanie (PANA) - Un groupe de 18 militaires mauritaniens comprenant des lieutenants-colonels, des commandants, des capitaines, des lieutenants et quelques hommes du rang chassés de l'armée en novembre 2004, a assigné l'institution militaire en justice, a appris la PANA mardi de sources judiciaires à Nouakchott.
Les ex-soldats mauritaniens réclament leur réhabilitation et uneréparation morale et financière pour entorse à la carrière.
L'affaire a été débattue mardi et mise en délibéré par la chambre administrative de la Cour suprême, qui rendra son verdict le 14 août prochain, a déclaré à la PANA un ancien commandant, Brahim Ould Bakar Ould Sneiba, membre du groupe des plaignants.
Ces militaires ont été chassés de l'armée au mois de novembre 2004 après 105 jours d'arrêt de rigueur, "procédure contraire au règlement militaire, un officier ne pouvant faire l'objet d'une telle mesure pendant une période supérieure à 60 jours", selon Ould Sneiba.
Le motif invoqué pour justifier cette décision, contenu dans le Compte rendu de punition (CRP), est que ces soldats, "mis au courant d'une conspiration visant à renverser l'ordre constitutionnel, se sont abstenus de rendre compte à la hiérarchie".
On rappelle que le régime de l'ex-président mauritanien, Maaouya Ould Sid'Ahmed Taya, avait, en août 2004, dénoncé un complot visant à renverser l'ordre constitutionnel, et procédé à l'arrestation de plusieurs dizaines d'officiers en août 2004. Il sera finalement renversé le 3 août 2005.
Pour l'ex-commandant Brahim Ould Bakar Ould Sneiba, le véritable motif de la purge de l'époque était "lié à notre refus de collaborer avec le régime de Taya, pourri par le mensonge et la délation, dans le cadre d'une action contraire aux valeurs et à l'honneur militaires".
Les ex-soldats mauritaniens réclament leur réhabilitation et uneréparation morale et financière pour entorse à la carrière.
L'affaire a été débattue mardi et mise en délibéré par la chambre administrative de la Cour suprême, qui rendra son verdict le 14 août prochain, a déclaré à la PANA un ancien commandant, Brahim Ould Bakar Ould Sneiba, membre du groupe des plaignants.
Ces militaires ont été chassés de l'armée au mois de novembre 2004 après 105 jours d'arrêt de rigueur, "procédure contraire au règlement militaire, un officier ne pouvant faire l'objet d'une telle mesure pendant une période supérieure à 60 jours", selon Ould Sneiba.
Le motif invoqué pour justifier cette décision, contenu dans le Compte rendu de punition (CRP), est que ces soldats, "mis au courant d'une conspiration visant à renverser l'ordre constitutionnel, se sont abstenus de rendre compte à la hiérarchie".
On rappelle que le régime de l'ex-président mauritanien, Maaouya Ould Sid'Ahmed Taya, avait, en août 2004, dénoncé un complot visant à renverser l'ordre constitutionnel, et procédé à l'arrestation de plusieurs dizaines d'officiers en août 2004. Il sera finalement renversé le 3 août 2005.
Pour l'ex-commandant Brahim Ould Bakar Ould Sneiba, le véritable motif de la purge de l'époque était "lié à notre refus de collaborer avec le régime de Taya, pourri par le mensonge et la délation, dans le cadre d'une action contraire aux valeurs et à l'honneur militaires".