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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

16 avril, Journée mondiale contre l’Esclavage des enfants,


A l’occasion de la Journée mondiale du 16 avril contre l’Esclavage des enfants, des organismes missionnaires et des ONG internationales dénoncent l’existence de par le monde de quelques 400 millions d’enfants vivant en esclavage.

De nombreux ‘enfants esclaves’ travaillent à la fabrication de produits qui sont ensuite vendus en Europe et dans le reste de l’Occident. La Confédération espagnole des religieux (CONFER) a établi une carte des différentes localités du monde dans lesquelles le phénomène est le plus fréquent. La CONFER met en évidence le fait que, « indirectement, cet esclavage fait partie de notre vie quotidienne attendu que les bananes que nous mangeons ou le café que nous dégustons pourraient avoir été produits avec la sueur des enfants latino-américains ou africains ». «Il peut également arriver que les tapis sur lesquels nous marchons aient été tissés par de petits esclaves pakistanais alors que les tentes, les maillots, les bijoux et beaucoup d’autres choses encore pourraient être le fruit du travail clandestin et forcé de mineurs indiens » continue l’organisme, qui invite à « ne pas lésiner sur les efforts visant à solliciter des autorités civiles une prise de responsabilité afin de lutter contre ces injustices et de donner à tous les enfants la protection légale qui leur revient».

Une date symbolique
La date de la célébration de la Journée n’est pas un hasard. Elle remonte à l’assassinat d’Iqbal Masih, un enfant pakistanais chrétien de 12 ans, tué le 16 avril 1995 par les mafias du textile de son pays parce qu’il en avait dénoncé le mode de fonctionnement. Iqbal avait travaillé comme esclave dans l’industrie textile à partir de l’âge de 4 ans et lorsqu’il avait 10 ans, il était parvenu à s’enfuir, devenant ainsi le témoin de cette expérience, arrivant à parler même devant des parlements et dans les universités des Etats-Unis et de l’Union européenne. Malgré les années de lutte, la législation internationale, les plaintes et les programmes de soutien en faveur des enfants en situation précaire, l’esclavage continue à être bien présent.

Exploités pour notre consommation
La CONFER dénonce le fait que le phénomène est particulièrement répandu en Inde et en Afghanistan où les enfants des deux sexes travaillent dans l’industrie du bâtiment. Au Brésil, ces petits esclaves extraient le charbon utilisé dans la fabrication d’acier pour les automobiles et d’autres pièces mécaniques. Au Myanmar, ils sont exploités en vue de la récolte de la canne à sucre et d’autres produits agricoles. En Chine, ils préparent des explosifs et des feux d’artifice utilisés en pyrotechnie. En Sierra Leone, ils sont exploités en vue de l’extraction des diamants alors qu’en République démocratique du Congo, des milliers d’enfants esclaves servent à l’extraction de cassitérite et de coltan, minerais utilisés et indispensables pour la réalisation des ordinateurs des lecteurs mp3, des téléphones portables et de bien d’autres instruments qui sont utilisés quotidiennement dans ce qu’il est convenu d’appeler « le premier monde ». Au Bénin et en Egypte, on estime qu’un million d’ enfants sont contraints à travailler dans l’industrie du coton parce qu’ils coûtent moins et sont plus obéissants que les adultes outre à disposer de la stature adéquate pour s’enfiler entre les plants. Enfin, on peut lire dans le rapport des religieux qu’en Côte-d’Ivoire, près de 12.000 enfants récoltent les semences de cacao qui sont exportées en vue de l’élaboration du chocolat.

Source: Agence FIDES / MVL
Jeudi 16 Avril 2015 - 19:17
Jeudi 16 Avril 2015 - 19:18
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