L’ancien président mauritanien Mohamed Khouna Ould Haidalla a estimé que « la prospérité dans laquelle vit une minorité de la population ne peut être le seul fait du cycle économique national ».
«Nous avons assisté, pendant des années, à la naissance d’empires économiques sans précédent, bâtis par des commerçants, de hauts fonctionnaires de l’Etat et des officiers supérieurs de police et de douane », a ajouté Ould Haidalla dont le fils (Sidi Mohamed) est incarcéré au Maroc où il est inculpé de trafic de drogue.
L’ex homme fort de Nouakchott (1981 – 1984) s’est exprimé à travers une lettre publiée par le quotidien mauritanien de langue arabe « El Emel El Jedid » dans son édition de mercredi.
Selon lui, les nouvelles fortunes accumulées en si peu de temps ont dépassé de loin les richesses traditionnelles connues jusque là dans le pays.
Regardez ces centaines de somptueux buildings, de boulangeries et de stations services d’essence, ces dizaines de bourses de luxueuses voitures et de marchés qui ont poussé comme des champignons alors que la majorité du la population se débat dans la pauvreté et la misère, s’est indigné Ould Haidalla.
Il a aussi souligné que nombre de fonctionnaires et d’hommes d’affaires ont acquis des résidences en France, en Espagne, au Maroc, en Tunisie et même en Suisse.
L’ancien président a estimé que le problème de la drogue avait commencé en Mauritanie dès les années 90 mais que les gouvernants d’alors avaient décidé de fermer les yeux pour ne pas priver les citoyens d’un créneau combien lucratif au moment où le pays connaissait une conjoncture difficile.
Ces dirigeants étaient réconfortés dans leur position par le fait que notre pays n’est pas consommateur de drogue mais tout simplement couloir de transition, a-t-il expliqué.
Et de s’interroger « pourquoi donc ne pas s’attaquer à ceux là qui avaient constitué l’ossature du trafic de la drogue dans le pays ? ».
Sidi Mohamed Ould Haidalla, fils de l’ancien président, réclamé par la justice belge, est considéré comme le cerveau d’un réseau de trafic ayant porté sur 600 Kg de cocaïne saisis au mois de mai dans l’aéroport de Nouadhibou où ils ont été parachutés par un petit d’avion avant de prendre la fuite.
L’appareil devait être retrouvé quelques jours plus dans le nord mauritanien.
Source: APA
«Nous avons assisté, pendant des années, à la naissance d’empires économiques sans précédent, bâtis par des commerçants, de hauts fonctionnaires de l’Etat et des officiers supérieurs de police et de douane », a ajouté Ould Haidalla dont le fils (Sidi Mohamed) est incarcéré au Maroc où il est inculpé de trafic de drogue.
L’ex homme fort de Nouakchott (1981 – 1984) s’est exprimé à travers une lettre publiée par le quotidien mauritanien de langue arabe « El Emel El Jedid » dans son édition de mercredi.
Selon lui, les nouvelles fortunes accumulées en si peu de temps ont dépassé de loin les richesses traditionnelles connues jusque là dans le pays.
Regardez ces centaines de somptueux buildings, de boulangeries et de stations services d’essence, ces dizaines de bourses de luxueuses voitures et de marchés qui ont poussé comme des champignons alors que la majorité du la population se débat dans la pauvreté et la misère, s’est indigné Ould Haidalla.
Il a aussi souligné que nombre de fonctionnaires et d’hommes d’affaires ont acquis des résidences en France, en Espagne, au Maroc, en Tunisie et même en Suisse.
L’ancien président a estimé que le problème de la drogue avait commencé en Mauritanie dès les années 90 mais que les gouvernants d’alors avaient décidé de fermer les yeux pour ne pas priver les citoyens d’un créneau combien lucratif au moment où le pays connaissait une conjoncture difficile.
Ces dirigeants étaient réconfortés dans leur position par le fait que notre pays n’est pas consommateur de drogue mais tout simplement couloir de transition, a-t-il expliqué.
Et de s’interroger « pourquoi donc ne pas s’attaquer à ceux là qui avaient constitué l’ossature du trafic de la drogue dans le pays ? ».
Sidi Mohamed Ould Haidalla, fils de l’ancien président, réclamé par la justice belge, est considéré comme le cerveau d’un réseau de trafic ayant porté sur 600 Kg de cocaïne saisis au mois de mai dans l’aéroport de Nouadhibou où ils ont été parachutés par un petit d’avion avant de prendre la fuite.
L’appareil devait être retrouvé quelques jours plus dans le nord mauritanien.
Source: APA