Le président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdellahi a choisi en debut de soirée du 20 avril M. Zeine Ould Zeidane pour diriger le gouvernement qui va remplacer l’équipe démissionnaire du Premier ministre M. Sidi Mohamed Ould Boubacar. L’information a été confirmée de source officielle. IIlustre inconnu du grand public il y a un peu plus de deux années, Zeine Ould Zeidane qui s’est présenté en candidat indépendant à la récente présidentielle avait réussi son entrée en politique en décrochant la troisième place au premier tour de l’élection présidentielle tenu le 11 mars 2007.
A l’issue de ce premier tour Ould Zeidane est considéré par les observateurs comme un nouveau poids lourd de la scène politique même si l’immense soutien financier qui lui a été fourni par des milieux de la Finance locale, le vote identitaire dont il a bénéficié dans l’Est mauritanien ainsi que son profil jeune, ont été plus que son discours politique, d’un apport considérable dans son score.
Fort des 15% des voix obtenus au premier tour, à seulement cinq points de l’opposant historique Ahmed Ould Daddah (20,68%), Ould Zeidane a apporté son soutien au président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdellahi au second tour de l’élection présidentielle organisé le 25 mars.
Titulaire d’un doctorat en Mathématiques appliquées et d’un DEA en économie Ould Zeidane a débuté sa carrière en 1997 comme professeur à l’Université de Nouakchott, puis trésorier à la Générale des Banques de Mauritanie (GBM) avant d’être nommé responsable d’une cellule de planification au MAED, puis économiste à la mission résidente de la Banque Mondiale en Mauritanie. En 2002, il est désigné coordinateur du Centre Mauritanien d’Analyse de Politiques (CMAP). Et c’est en juillet 2004 que le président Ould Taya découvre ses talents et le nomme Gouverneur de la Banque Centrale de Mauritanie, poste qu’il occupera sous la transition (après le putsch du 3 août 2005), jusqu’au 13 septembre 2006 quand il sera remplacé, suite dit-on, à l’usage qu’il aurait fait de sa fonction pour servir son ambition.
Selon des journaux qui jouent le rôle d’attachés de presse pour l’ex-Gouverneur de la BCM aujourd’hui désigné Premier ministre, son bilan à la BCM a été «positif» car marqué, par "la stabilité monétaire, la maîtrise de l’inflation et la réduction des dettes".
Homme ambitieux, pressé, toujours sûr de lui, et intelligent Zeine Ould Zeidane doit cependant résoudre une difficile équation : va-t-il servir le président Sidi qui l’a désigné Premier ministre ou s’en servir pour atteindre son ambition personnelle au nom de laquelle la Primature pourrait n’être qu’une escale ?
Sur ce plan, le nouveau Premier ministre est appelé à fournir deux garanties. La première, consiste à mettre en veilleuse son projet de parti politique pour s’atteler à la réalisation du programme électoral pour lequel le président Sidi a été élu. La deuxième est justement de se garder de former le futur gouvernement avec son staff de campagne -dont certains s’il ne le sait- lui ont plutôt portés préjudice par leurs exécrables tempéraments qui n’épargnent ni amis, ni ennemis. "Il faut quelqu’un qui va changer la manière de gouverner" avait déclaré Zeine Oud Zeidane lors de son point presse organisé à l’issue du premier tour. Et changer la manière de gouverner, c’est peut être cesser de faire des cadeaux aux proches et aux courtisans. Les Mauritaniens veilleront aux grains!
IOM
Source: Tahalil
A l’issue de ce premier tour Ould Zeidane est considéré par les observateurs comme un nouveau poids lourd de la scène politique même si l’immense soutien financier qui lui a été fourni par des milieux de la Finance locale, le vote identitaire dont il a bénéficié dans l’Est mauritanien ainsi que son profil jeune, ont été plus que son discours politique, d’un apport considérable dans son score.
Fort des 15% des voix obtenus au premier tour, à seulement cinq points de l’opposant historique Ahmed Ould Daddah (20,68%), Ould Zeidane a apporté son soutien au président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdellahi au second tour de l’élection présidentielle organisé le 25 mars.
Titulaire d’un doctorat en Mathématiques appliquées et d’un DEA en économie Ould Zeidane a débuté sa carrière en 1997 comme professeur à l’Université de Nouakchott, puis trésorier à la Générale des Banques de Mauritanie (GBM) avant d’être nommé responsable d’une cellule de planification au MAED, puis économiste à la mission résidente de la Banque Mondiale en Mauritanie. En 2002, il est désigné coordinateur du Centre Mauritanien d’Analyse de Politiques (CMAP). Et c’est en juillet 2004 que le président Ould Taya découvre ses talents et le nomme Gouverneur de la Banque Centrale de Mauritanie, poste qu’il occupera sous la transition (après le putsch du 3 août 2005), jusqu’au 13 septembre 2006 quand il sera remplacé, suite dit-on, à l’usage qu’il aurait fait de sa fonction pour servir son ambition.
Selon des journaux qui jouent le rôle d’attachés de presse pour l’ex-Gouverneur de la BCM aujourd’hui désigné Premier ministre, son bilan à la BCM a été «positif» car marqué, par "la stabilité monétaire, la maîtrise de l’inflation et la réduction des dettes".
Homme ambitieux, pressé, toujours sûr de lui, et intelligent Zeine Ould Zeidane doit cependant résoudre une difficile équation : va-t-il servir le président Sidi qui l’a désigné Premier ministre ou s’en servir pour atteindre son ambition personnelle au nom de laquelle la Primature pourrait n’être qu’une escale ?
Sur ce plan, le nouveau Premier ministre est appelé à fournir deux garanties. La première, consiste à mettre en veilleuse son projet de parti politique pour s’atteler à la réalisation du programme électoral pour lequel le président Sidi a été élu. La deuxième est justement de se garder de former le futur gouvernement avec son staff de campagne -dont certains s’il ne le sait- lui ont plutôt portés préjudice par leurs exécrables tempéraments qui n’épargnent ni amis, ni ennemis. "Il faut quelqu’un qui va changer la manière de gouverner" avait déclaré Zeine Oud Zeidane lors de son point presse organisé à l’issue du premier tour. Et changer la manière de gouverner, c’est peut être cesser de faire des cadeaux aux proches et aux courtisans. Les Mauritaniens veilleront aux grains!
IOM
Source: Tahalil