APA – Nouakchott (Mauritanie) Les travaux des journées de concertation sur le retour des réfugiés mauritaniens au Sénégal et au Mali et le passif humanitaire ont été marqués par de vives polémiques opposant ceux qui réclament une approche judiciaire de la question et ceux qui prônent de tourner la page.
L’activiste négro-mauritanien Sow Moussa Yéro a évoqué, de façon émouvante, « les crimes commis par des militaires qui continuent d’exercer leurs fonctions », rappelant l’exécution de 27 officiers de l’armée le jour d’anniversaire de l’indépendance ».
« Pourquoi n’ouvre-t-on pas ces dossiers ? Pourquoi certains tentent d’ignorer le sang de ces Noirs qui a coulé à Inal et à Jreida (des bases militaires dans le nord su pays : NDLR)? », s’est il interrogé.
«Nous voulons tout simplement savoir la réalité sur ce qui s’est passé », a-t-il martelé, réclamant aussi l’annulation de la loi de grâce accordée aux militaires impliqués dans les évènements contre les Noirs, promulguée en 1993 sous le régime de l’ancien président Maaouya Ould Taya.
Dans le même sens, l’homme d’affaires Balas a mis en garde les participants aux journées de concertation contre « la production d’une mascarade dépassant les droits et les douleurs des gens », considérant que cela « serait pire que les évènements » de 1989.
« La période est limitée, le nombre de victime est limité et le président a donné les ordres », a-t-il souligné.
Il a, en outre, rappelé que le 24 avril 1989, "nous avons subi, en plein milieu de Nouakchott, une offensive féroce de la part des manifestants maures qui ont pillé nos magasins, avec l’appui d’hommes de police et l’absence claire du rôle de l’Etat pour protéger ses citoyens».
En écho, l’activiste nationaliste arabe Beitoullah a dénoncé ceux qui « veulent conduire le pays vers davantage de problèmes et de crises, au service d’agendas extérieurs ».
Ces gens là « jouent avec le feu », a-t-il averti, considérant que « l’armée mauritanienne est un corps national accomplissant une mission sacrée pour la protection de la patrie et du citoyen ».
«Il serait dangereux de tenter de toucher à cette armée dans le but de satisfaire certaines parties connues pour leur hostilité à l’Etat et qui font des crises un fonds de commerce », a averti M. Beitoullah.
Par ailleurs, le parti SAWAB d’obédience baathiste (en référence au parti Baath de Saddam Hussein), a estimé dans un communiqué qu’il est « nécessaire de considérer le passif humanitaire comme une partie des pratiques autoritaires utilisées dans les époques passées contre toutes les composantes du peuple mauritanien ».
En limitant ces pratiques à une époque donnée et contre une composante déterminée, cela constituerait une humiliation et le reniement des principes de justice, d’équité et des droits de l’homme", a-t-il ajouté.
Le parti SAWAB a aussi appelé à la résolution du problème des expulsés du Sénégal vers la Mauritanie au cours des évènements de 1989.
L’activiste négro-mauritanien Sow Moussa Yéro a évoqué, de façon émouvante, « les crimes commis par des militaires qui continuent d’exercer leurs fonctions », rappelant l’exécution de 27 officiers de l’armée le jour d’anniversaire de l’indépendance ».
« Pourquoi n’ouvre-t-on pas ces dossiers ? Pourquoi certains tentent d’ignorer le sang de ces Noirs qui a coulé à Inal et à Jreida (des bases militaires dans le nord su pays : NDLR)? », s’est il interrogé.
«Nous voulons tout simplement savoir la réalité sur ce qui s’est passé », a-t-il martelé, réclamant aussi l’annulation de la loi de grâce accordée aux militaires impliqués dans les évènements contre les Noirs, promulguée en 1993 sous le régime de l’ancien président Maaouya Ould Taya.
Dans le même sens, l’homme d’affaires Balas a mis en garde les participants aux journées de concertation contre « la production d’une mascarade dépassant les droits et les douleurs des gens », considérant que cela « serait pire que les évènements » de 1989.
« La période est limitée, le nombre de victime est limité et le président a donné les ordres », a-t-il souligné.
Il a, en outre, rappelé que le 24 avril 1989, "nous avons subi, en plein milieu de Nouakchott, une offensive féroce de la part des manifestants maures qui ont pillé nos magasins, avec l’appui d’hommes de police et l’absence claire du rôle de l’Etat pour protéger ses citoyens».
En écho, l’activiste nationaliste arabe Beitoullah a dénoncé ceux qui « veulent conduire le pays vers davantage de problèmes et de crises, au service d’agendas extérieurs ».
Ces gens là « jouent avec le feu », a-t-il averti, considérant que « l’armée mauritanienne est un corps national accomplissant une mission sacrée pour la protection de la patrie et du citoyen ».
«Il serait dangereux de tenter de toucher à cette armée dans le but de satisfaire certaines parties connues pour leur hostilité à l’Etat et qui font des crises un fonds de commerce », a averti M. Beitoullah.
Par ailleurs, le parti SAWAB d’obédience baathiste (en référence au parti Baath de Saddam Hussein), a estimé dans un communiqué qu’il est « nécessaire de considérer le passif humanitaire comme une partie des pratiques autoritaires utilisées dans les époques passées contre toutes les composantes du peuple mauritanien ».
En limitant ces pratiques à une époque donnée et contre une composante déterminée, cela constituerait une humiliation et le reniement des principes de justice, d’équité et des droits de l’homme", a-t-il ajouté.
Le parti SAWAB a aussi appelé à la résolution du problème des expulsés du Sénégal vers la Mauritanie au cours des évènements de 1989.