La société Taziast Mauritanie, filiale de la société canadienne Rio Narcea, qui exploite une mine d’or dans le nord mauritanien, a été critiquée par une centrale syndicale lui reprochant de maltraiter les travailleurs, a appris APA lundi de source sure à Nouakchott.
"Cette société se distingue dans le degré de harcèlements et de mauvais traitements infligés à ses travailleurs pour lesquels aucune considération humaine n’est consentie ", a indiqué la Confédération générale des travailleurs de Mauritanie (CGTM).
Le syndicat a également accusé l’entreprise canadienne de « chercher moult prétextes et subterfuges pour trouver un motif de se débarrasser des travailleurs avant la fin de leur période d’essai afin d’échapper aux droits de licenciement ».
« Il est de notoriété publique que les licenciements abusifs précédés de harcèlements et mauvais traitements au travail deviennent monnaie courante affectant toutes les catégories socioprofessionnelles », ajoute la CGTM dans un communiqué dont copie est parvenue à APA.
Le texte du communiqué cite le cas récent du renvoi d’un travailleur qui avait « bénéficié d’un repos médical accordé par les services de santé dans les formes les plus élémentaires du monde ».
La centrale syndicale demande également aux pouvoirs publics de veiller au respect et à l’application de la loi par les entreprises tant publiques que privées, rappelant que ces sociétés s’engagent, au moment de contracter les marchés, à ne pas contrevenir à la réglementation du travail.
Elle exhorte aussi les travailleurs à resserrer davantage leurs rangs et à se mobiliser dans la défense de leur dignité et de leurs droits.
Source: mauritanieweb
(M)
"Cette société se distingue dans le degré de harcèlements et de mauvais traitements infligés à ses travailleurs pour lesquels aucune considération humaine n’est consentie ", a indiqué la Confédération générale des travailleurs de Mauritanie (CGTM).
Le syndicat a également accusé l’entreprise canadienne de « chercher moult prétextes et subterfuges pour trouver un motif de se débarrasser des travailleurs avant la fin de leur période d’essai afin d’échapper aux droits de licenciement ».
« Il est de notoriété publique que les licenciements abusifs précédés de harcèlements et mauvais traitements au travail deviennent monnaie courante affectant toutes les catégories socioprofessionnelles », ajoute la CGTM dans un communiqué dont copie est parvenue à APA.
Le texte du communiqué cite le cas récent du renvoi d’un travailleur qui avait « bénéficié d’un repos médical accordé par les services de santé dans les formes les plus élémentaires du monde ».
La centrale syndicale demande également aux pouvoirs publics de veiller au respect et à l’application de la loi par les entreprises tant publiques que privées, rappelant que ces sociétés s’engagent, au moment de contracter les marchés, à ne pas contrevenir à la réglementation du travail.
Elle exhorte aussi les travailleurs à resserrer davantage leurs rangs et à se mobiliser dans la défense de leur dignité et de leurs droits.
Source: mauritanieweb
(M)