Tout le monde, en Mauritanie et surtout ailleurs, plus particulièrement dans la sous-région maghrébo-africaine, n’en croit pas ses oreilles et attend avec impatience ce duel de mots, ce débat d’idées entre deux candidats à une présidentielle démocratique transparente et libre, offerte sur un plateau d’argent par une junte militaire qui a pris le pouvoir, comme toujours en Afrique, mais qui s’est déclarée inéligible et veut le rendre aux civils, dérogeant à la règle de "J’y suis, j’y reste". Très vite aussi, seulement après dix-neuf mois d’une transition, concédons-le, sans faute.
C’est dire combien l’évènement est de taille, car les deux hommes, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi et Ahmed Ould Daddah, très populaires pour avoir résisté à l’armada des candidatures présentes au premier tour (19 au moins, 20 au total), auront la chance inouïe d’espérer grossir les rangs de leurs soutiens au sortir de ce débat sans précédent.
L’éclat médiatique dont ils auront bénéficié entre les deux tours, de par la mobilisation de la HAPA, de Reporters Sans Frontières, des bailleurs de fonds qui ont financé en partie leurs campagnes électorales en contrepartie partiellement de l’acceptation de ce débat au deuxième tour, de par aussi la disponibilité de la TVM et de Radio Mauritanie, dont les animateurs vedettes Takioullah Ledhem et Yedali Hacen "cuisineront" les deux candidats en Arabe et en Français.
La fausse note de ce débat "du siècle" est pourtant impardonnable, à savoir l’absence de la presse indépendante, encore une fois sacrifiée au nom de on ne sait quoi, alors que tous les travaux d’Hercule accomplis par les soldats de la démocratie que sont les militaires du CMJD, y compris celui de ce débat imposé aux deux candidats, le sont au nom de la démocratie, de la liberté, de l’ouverture en vue d’un changement véritable.
Y’a-t-il démocratie sans presse indépendante ? A-t-on peur des journalistes de la presse indépendante ? Ou bien celle-ci n’était-elle à la hauteur de l’évènement ? Ne sait-elle pas prendre ses responsabilités et jouer son rôle dans un moment si crucial de la vie de son pays ? Autant d’interrogations qui resteront sans réponse, parce que couvertes par le voile des non-dits.
Le débat, qui sera long de 2H30mn, portera sur les programmes des deux candidats dispatchés en six thèmes :
1-Unité nationale,
2-Bonne gouvernance et Etat de droit,
3-Lutte contre la pauvreté et bien-être des populations,
4- Education,
5-Economie et Aménagement du territoire,
6-Relations internationales.
Ainsi, les candidats restés en lice pour ce deuxième tour de la présidentielle auront à se montrer sous un vrai visage d’homme d’Etat, capable de défendre ses idées et ses ambitions pour la Mauritanie de façon civilisée, responsable, charismatique et convaincante car, cette fois les électeurs jugeront avant l’heure des urnes si le candidat pour lequel, ils avaient une attirance, une adoration, un faible, un penchant ou une angoisse, une crainte, une psychose ou une phobie, mérite vraiment leur confiance. Sans doute la magie de l’image ajoutera ou nuira au don du verbe, aux compétences, au charme, à l’envergure et à l’influence de celui-ci, selon qu’il soit à son aise ou pris par le trac.
Mohamed Ould Khattat
mmkhattatt@...
source : Nouakchott Info via cridem.org
C’est dire combien l’évènement est de taille, car les deux hommes, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi et Ahmed Ould Daddah, très populaires pour avoir résisté à l’armada des candidatures présentes au premier tour (19 au moins, 20 au total), auront la chance inouïe d’espérer grossir les rangs de leurs soutiens au sortir de ce débat sans précédent.
L’éclat médiatique dont ils auront bénéficié entre les deux tours, de par la mobilisation de la HAPA, de Reporters Sans Frontières, des bailleurs de fonds qui ont financé en partie leurs campagnes électorales en contrepartie partiellement de l’acceptation de ce débat au deuxième tour, de par aussi la disponibilité de la TVM et de Radio Mauritanie, dont les animateurs vedettes Takioullah Ledhem et Yedali Hacen "cuisineront" les deux candidats en Arabe et en Français.
La fausse note de ce débat "du siècle" est pourtant impardonnable, à savoir l’absence de la presse indépendante, encore une fois sacrifiée au nom de on ne sait quoi, alors que tous les travaux d’Hercule accomplis par les soldats de la démocratie que sont les militaires du CMJD, y compris celui de ce débat imposé aux deux candidats, le sont au nom de la démocratie, de la liberté, de l’ouverture en vue d’un changement véritable.
Y’a-t-il démocratie sans presse indépendante ? A-t-on peur des journalistes de la presse indépendante ? Ou bien celle-ci n’était-elle à la hauteur de l’évènement ? Ne sait-elle pas prendre ses responsabilités et jouer son rôle dans un moment si crucial de la vie de son pays ? Autant d’interrogations qui resteront sans réponse, parce que couvertes par le voile des non-dits.
Le débat, qui sera long de 2H30mn, portera sur les programmes des deux candidats dispatchés en six thèmes :
1-Unité nationale,
2-Bonne gouvernance et Etat de droit,
3-Lutte contre la pauvreté et bien-être des populations,
4- Education,
5-Economie et Aménagement du territoire,
6-Relations internationales.
Ainsi, les candidats restés en lice pour ce deuxième tour de la présidentielle auront à se montrer sous un vrai visage d’homme d’Etat, capable de défendre ses idées et ses ambitions pour la Mauritanie de façon civilisée, responsable, charismatique et convaincante car, cette fois les électeurs jugeront avant l’heure des urnes si le candidat pour lequel, ils avaient une attirance, une adoration, un faible, un penchant ou une angoisse, une crainte, une psychose ou une phobie, mérite vraiment leur confiance. Sans doute la magie de l’image ajoutera ou nuira au don du verbe, aux compétences, au charme, à l’envergure et à l’influence de celui-ci, selon qu’il soit à son aise ou pris par le trac.
Mohamed Ould Khattat
mmkhattatt@...
source : Nouakchott Info via cridem.org