Une forme de cécité règne sur la Mauritanie, cécité générale et partagée, par une commune aspiration à la construction d’un ordre promu à une médiocrité constante. Le régime actuel a su conformer le principe de son action avec les traditions d’allégeance qui constituent la spécificité mauritanienne. Il y a un socle commun qui offre un consensus national : construire ensemble un pays où l’effort, la rigueur et l’intégrité sont bannis. Pour gouverner ou participer de près ou de loin à la gouvernance du pays, il faut bien admettre de porter de manière publique la politique du pillage, du détournement et du partage du gâteau. Il y a une authenticité mauritanienne : l’enrichissement facile.
Que dire de cette logique de persévérance dans l’absence de projets, de propositions où le mensonge, la trahison et la mesquinerie sont érigés en valeurs ? Que veut la Mauritanie ? Etre un pays sans foi, ni loi et qui vend l’image d’un régime politique à l’avant-garde de la lutte contre le terrorisme. Un consens national semble se dégager pour ne pas dénoncer ce mensonge qui permet aux dirigeants de l’Etat mauritanien de pratiquer une politique du pire, d’entretenir la confusion et de mettre au devant de l’actualité des scénarios sécuritaires, alors que le seul danger en Mauritanie, hier comme aujourd’hui, est le régime lui-même. Creuset des pratiques ancestrales comme l’esclavage et le racisme, la Mauritanie est gouvernée par des partisans du conservatisme le plus réfractaire au progrès, à la démocratie et à l’humanisme. Comment des responsables politiques, militaires et associatifs peuvent se complaire dans un système qui n’offre aucune perspective à une société qui ne fait que sombrer dans la misère, la pauvreté et l’analphabétisme?
Dans une forme d’accalmie qui annonce des tempêtes, une idéologie du consensus mou joue le différé, afin de retarder le nécessaire changement. Des dirigeants dont l’amateurisme et l’aventurisme sont les marqueurs de leur cynisme sont en train de compromettre davantage un système qui enfonce chaque jour le pays. Un déni systématique de l’impasse se fait remarquer par des discours sans contenu et des soutiens dignes de la chefferie traditionnelle, est le fait marquant de l’ambiance sociale et politique du pays.
Une direction sans boussole, sans repères, c’est-à-dire, un pilotage à vue caractérise le régime d’Ould Abdoul Aziz. Un régime qui approfondit la politique du pire par la projection de situations périlleuses. Une poignée d’hommes qui ne jouissent pas de leur faculté de discernement dirige le pays. L’irresponsabilité et l’incompétence se conjuguant avec l’arrogance caractérisent les dirigeants actuels qui préparent à notre pays des lendemains de cauchemar et de chaos.
En face d’eux, des opposants médusés, un peuple qui ne sait pas à quel saint se vouer, une jeunesse désespérée, des rapatriés sans soutien, des opprimés et des victimes sans avant-garde. L’espoir se fait attendre, la bonne nouvelle tarde à arriver, l’avenir est sombre. En attendant les bénéficiaires du système font la pluie et le beau temps, sont les maîtres incontestés et jouissent des ressources financières du pays et sillonnent les belles capitales du monde. Comme le veut l’adage, quand on préside pour les pauvres, on donne toujours le plus aux siens. Telle est la gouvernance d’ Ould Abdoul Aziz en fidèle continuateur du système et fier héritier du régime tyrannique et raciste d’Ould Taya.
SY Hamdou Rabby
avomm.com
Que dire de cette logique de persévérance dans l’absence de projets, de propositions où le mensonge, la trahison et la mesquinerie sont érigés en valeurs ? Que veut la Mauritanie ? Etre un pays sans foi, ni loi et qui vend l’image d’un régime politique à l’avant-garde de la lutte contre le terrorisme. Un consens national semble se dégager pour ne pas dénoncer ce mensonge qui permet aux dirigeants de l’Etat mauritanien de pratiquer une politique du pire, d’entretenir la confusion et de mettre au devant de l’actualité des scénarios sécuritaires, alors que le seul danger en Mauritanie, hier comme aujourd’hui, est le régime lui-même. Creuset des pratiques ancestrales comme l’esclavage et le racisme, la Mauritanie est gouvernée par des partisans du conservatisme le plus réfractaire au progrès, à la démocratie et à l’humanisme. Comment des responsables politiques, militaires et associatifs peuvent se complaire dans un système qui n’offre aucune perspective à une société qui ne fait que sombrer dans la misère, la pauvreté et l’analphabétisme?
Dans une forme d’accalmie qui annonce des tempêtes, une idéologie du consensus mou joue le différé, afin de retarder le nécessaire changement. Des dirigeants dont l’amateurisme et l’aventurisme sont les marqueurs de leur cynisme sont en train de compromettre davantage un système qui enfonce chaque jour le pays. Un déni systématique de l’impasse se fait remarquer par des discours sans contenu et des soutiens dignes de la chefferie traditionnelle, est le fait marquant de l’ambiance sociale et politique du pays.
Une direction sans boussole, sans repères, c’est-à-dire, un pilotage à vue caractérise le régime d’Ould Abdoul Aziz. Un régime qui approfondit la politique du pire par la projection de situations périlleuses. Une poignée d’hommes qui ne jouissent pas de leur faculté de discernement dirige le pays. L’irresponsabilité et l’incompétence se conjuguant avec l’arrogance caractérisent les dirigeants actuels qui préparent à notre pays des lendemains de cauchemar et de chaos.
En face d’eux, des opposants médusés, un peuple qui ne sait pas à quel saint se vouer, une jeunesse désespérée, des rapatriés sans soutien, des opprimés et des victimes sans avant-garde. L’espoir se fait attendre, la bonne nouvelle tarde à arriver, l’avenir est sombre. En attendant les bénéficiaires du système font la pluie et le beau temps, sont les maîtres incontestés et jouissent des ressources financières du pays et sillonnent les belles capitales du monde. Comme le veut l’adage, quand on préside pour les pauvres, on donne toujours le plus aux siens. Telle est la gouvernance d’ Ould Abdoul Aziz en fidèle continuateur du système et fier héritier du régime tyrannique et raciste d’Ould Taya.
SY Hamdou Rabby
avomm.com