Par sa position géographique et son histoire, la Mauritanie est un pays de mélange de culture noire-africaine et maure (arabo-berbère).
Préserver l’unité de la nation en encourageant une situation d'échanges fertiles et de brassage ethnique aussi riches que variés, n’a jamais été l’objectif des politiques mauritaniennes.
Depuis son accession à la souveraineté internationale, le seul fil conducteur de toute la politique mauritanienne était : continuer à falsifier l’histoire de ce pays pour en faire un pays arabe à part entière. C’est dans cette course acharnée et sans fin de : Qui dit mieux et fait pire ? Que le président Mohamed Ould Abdel Aziz voudrait jouer sa partition.
Ainsi, déjà en 1974 un ancien ministre des Affaires Etrangères de O/ Daddah, Hamdy O/ Mouknas déclarait pour justifier la sortie de la Mauritanie des organisations africaines :
« La France avait commis une erreur politique en intégrant la Mauritanie à l'AOF. Selon lui, ce pays n'a rien à voir ni culturellement, ni historiquement avec cette région ouest africaine ».
Dans la même dynamique, Maouya tenait des propos de même genre dans une interview accordée à François Soudan de Jeune Afrique : « La Mauritanie doit renouer avec ses traditions ancestrales basées sur le nomadisme. Sédentariser à tout prix notre peuple, ce serait tuer l'essence de notre patrimoine culturel ».
Cette politique s’est traduite en plusieurs actions ayant marqué la période des années 80 de la Mauritanie :
- Les exécutions de 1987 et son cortège d’arrestations et d’assassinats,
- les événements de 1989 et la purge qui a suivi (viols, assassinat et déportation des populations vers le Sénégal et le Mali),
-Arabisation à outrance du pays de manière à étouffer la composante negro africaine,
-Pressions permanentes de tout genre et toujours sur les mêmes pour les obliger à faire un choix entre : rester « mauritanien » soumis ou s’exiler définitivement (les exemples ne manquent pas depuis les événements de 1966 jusqu’au dernier conseil de ministre),
- Faire cause commune avec des pays arabes comme le Soudan de Oumar el Béchir, et la Lybie de Kadhafi,
-Apporter un soutien à la limite partisan au mouvement séparatiste touareg.
En effet depuis son indépendance, la Mauritanie a toujours cherché un prétexte pour faire éclore la rébellion touareg. Le récent congrès des Arabes de l’Azawad, organisé au mois de juin 2012 en Mauritanie avec la bienveillance des autorités mauritaniennes est une preuve du soutien de la Mauritanie aux indépendantistes touaregs.
Mohamed ould Abdel Aziz (fidèle et dans la continuité de ses prédécesseurs des 40 dernières années) continue d’abriter, protéger et de conseiller les séparatistes touaregs. Dans un passé très récent, les différents patrons de l’espionnage mauritaniens (le Général Ould El Hadi par exemple et d’autres), ont été, plusieurs fois cités dans des réseaux d’infiltration et de soutien logistique à la guérilla touareg. Bassikounou (ville mauritanienne) était naguère base arrière du Front de Libération de l’Azawad (FLA). La présence des dirigeants de l’aile politique du MNLA à Nouakchott à la charge du gouvernement mauritanien est une réalité.
Et tout cela, dans la perspective d’une partition du Mali en faveur du mouvement séparatiste d’Azawad, que Nouakchott (Aziz) puisse disposer d’un allié arabe pour lui permettre de poursuivre sa politique. Arabo berbère comme les maures, les touaregs ne s’identifient pas avec les composantes Négro-africaines de cette région ( pour preuve le conflit du nord malien).
LE PRINTEMPS ARABE A BRISE LES REVES DES GOUVERNANTS MAURITANIENS.
Les stratèges de la politique mauritanienne et Aziz, le premier, n’avaient pas compté avec le tremblement de terre politique qui a ébranlé le monde arabe et l’Afrique du Nord en particulier (le printemps arabe). La chute du régime de Mouammar Kadhafi, à la tête de la Libye depuis 42 ans (premier soutien d’Ould Abdel Aziz et des touaregs), va bouleverser la configuration d’alors.
A sa prise de pouvoir par force en 2007, Mohamed Ould Abdel Aziz s’est positionné comme le seul interlocuteur valable dans les pays du Sahel (Mauritanie, Mali, Niger). Ainsi, les gesticulations sécuritaires après l’assassinat de quatre français à Aleg (Mauritanie) lui a permis de mettre en place un ensemble d’action pour se positionner sur la scène internationale : - L’offensive médiatique au tour des attaques des bases militaires mauritaniennes et de l’ambassade de France à Nouakchott par des membres présumés d’AQMI.
- La vague d’arrestation des présumés salafistes (d’ailleurs tous libérés et indemnisés de 3 millions d’ouguiyas chacun, 6mois plus tard),
- La rupture des relations diplomatiques avec l’état d’Israël un gage donné à Kadhafi.
Les exemples ne manquent pas pour prouver, qu’Aziz et tout le système autour de lui entretenaient un double comportement et cela dans le seul but d’achever le travail déjà bien commencé par SIDI ould TAYA.
Aujourd’hui, les anciens protégés d’Aziz (les frères musulmans, les Touaregs les kadhafistes, les Salafistes etc...) ne comprendront nullement pas que l’armée mauritanienne, sous les ordres de Ould Abdel Aziz leur principal soutien dans la région, prenne des armes aux cotés des africains contre eux. La France, les Etats-Unis et toutes les organisations des Nations Unies pour lesquelles Ould Aziz s’est positionné comme allié et interlocuteur incontournable dans la sous région du Sahel, ne lui permettra jamais d’installer dans le nord du Mali ces séparatistes composés d’un mélange de : Salafistes, Touaregs, et des bandits de grands chemins qui se réclament de l’AQMI.
C’est pourquoi : « Ces balles (machette) qui l’ont si grièvement blessées risqueraient un jour de mettre fin à ses rêves, je serai le dernier à pleurer ».
Ba Mamadou Amadou
Préserver l’unité de la nation en encourageant une situation d'échanges fertiles et de brassage ethnique aussi riches que variés, n’a jamais été l’objectif des politiques mauritaniennes.
Depuis son accession à la souveraineté internationale, le seul fil conducteur de toute la politique mauritanienne était : continuer à falsifier l’histoire de ce pays pour en faire un pays arabe à part entière. C’est dans cette course acharnée et sans fin de : Qui dit mieux et fait pire ? Que le président Mohamed Ould Abdel Aziz voudrait jouer sa partition.
Ainsi, déjà en 1974 un ancien ministre des Affaires Etrangères de O/ Daddah, Hamdy O/ Mouknas déclarait pour justifier la sortie de la Mauritanie des organisations africaines :
« La France avait commis une erreur politique en intégrant la Mauritanie à l'AOF. Selon lui, ce pays n'a rien à voir ni culturellement, ni historiquement avec cette région ouest africaine ».
Dans la même dynamique, Maouya tenait des propos de même genre dans une interview accordée à François Soudan de Jeune Afrique : « La Mauritanie doit renouer avec ses traditions ancestrales basées sur le nomadisme. Sédentariser à tout prix notre peuple, ce serait tuer l'essence de notre patrimoine culturel ».
Cette politique s’est traduite en plusieurs actions ayant marqué la période des années 80 de la Mauritanie :
- Les exécutions de 1987 et son cortège d’arrestations et d’assassinats,
- les événements de 1989 et la purge qui a suivi (viols, assassinat et déportation des populations vers le Sénégal et le Mali),
-Arabisation à outrance du pays de manière à étouffer la composante negro africaine,
-Pressions permanentes de tout genre et toujours sur les mêmes pour les obliger à faire un choix entre : rester « mauritanien » soumis ou s’exiler définitivement (les exemples ne manquent pas depuis les événements de 1966 jusqu’au dernier conseil de ministre),
- Faire cause commune avec des pays arabes comme le Soudan de Oumar el Béchir, et la Lybie de Kadhafi,
-Apporter un soutien à la limite partisan au mouvement séparatiste touareg.
En effet depuis son indépendance, la Mauritanie a toujours cherché un prétexte pour faire éclore la rébellion touareg. Le récent congrès des Arabes de l’Azawad, organisé au mois de juin 2012 en Mauritanie avec la bienveillance des autorités mauritaniennes est une preuve du soutien de la Mauritanie aux indépendantistes touaregs.
Mohamed ould Abdel Aziz (fidèle et dans la continuité de ses prédécesseurs des 40 dernières années) continue d’abriter, protéger et de conseiller les séparatistes touaregs. Dans un passé très récent, les différents patrons de l’espionnage mauritaniens (le Général Ould El Hadi par exemple et d’autres), ont été, plusieurs fois cités dans des réseaux d’infiltration et de soutien logistique à la guérilla touareg. Bassikounou (ville mauritanienne) était naguère base arrière du Front de Libération de l’Azawad (FLA). La présence des dirigeants de l’aile politique du MNLA à Nouakchott à la charge du gouvernement mauritanien est une réalité.
Et tout cela, dans la perspective d’une partition du Mali en faveur du mouvement séparatiste d’Azawad, que Nouakchott (Aziz) puisse disposer d’un allié arabe pour lui permettre de poursuivre sa politique. Arabo berbère comme les maures, les touaregs ne s’identifient pas avec les composantes Négro-africaines de cette région ( pour preuve le conflit du nord malien).
LE PRINTEMPS ARABE A BRISE LES REVES DES GOUVERNANTS MAURITANIENS.
Les stratèges de la politique mauritanienne et Aziz, le premier, n’avaient pas compté avec le tremblement de terre politique qui a ébranlé le monde arabe et l’Afrique du Nord en particulier (le printemps arabe). La chute du régime de Mouammar Kadhafi, à la tête de la Libye depuis 42 ans (premier soutien d’Ould Abdel Aziz et des touaregs), va bouleverser la configuration d’alors.
A sa prise de pouvoir par force en 2007, Mohamed Ould Abdel Aziz s’est positionné comme le seul interlocuteur valable dans les pays du Sahel (Mauritanie, Mali, Niger). Ainsi, les gesticulations sécuritaires après l’assassinat de quatre français à Aleg (Mauritanie) lui a permis de mettre en place un ensemble d’action pour se positionner sur la scène internationale : - L’offensive médiatique au tour des attaques des bases militaires mauritaniennes et de l’ambassade de France à Nouakchott par des membres présumés d’AQMI.
- La vague d’arrestation des présumés salafistes (d’ailleurs tous libérés et indemnisés de 3 millions d’ouguiyas chacun, 6mois plus tard),
- La rupture des relations diplomatiques avec l’état d’Israël un gage donné à Kadhafi.
Les exemples ne manquent pas pour prouver, qu’Aziz et tout le système autour de lui entretenaient un double comportement et cela dans le seul but d’achever le travail déjà bien commencé par SIDI ould TAYA.
Aujourd’hui, les anciens protégés d’Aziz (les frères musulmans, les Touaregs les kadhafistes, les Salafistes etc...) ne comprendront nullement pas que l’armée mauritanienne, sous les ordres de Ould Abdel Aziz leur principal soutien dans la région, prenne des armes aux cotés des africains contre eux. La France, les Etats-Unis et toutes les organisations des Nations Unies pour lesquelles Ould Aziz s’est positionné comme allié et interlocuteur incontournable dans la sous région du Sahel, ne lui permettra jamais d’installer dans le nord du Mali ces séparatistes composés d’un mélange de : Salafistes, Touaregs, et des bandits de grands chemins qui se réclament de l’AQMI.
C’est pourquoi : « Ces balles (machette) qui l’ont si grièvement blessées risqueraient un jour de mettre fin à ses rêves, je serai le dernier à pleurer ».
Ba Mamadou Amadou