Le Parlement mauritanien, qui a entamé une session extraordinaire ce lundi, va examiner un projet de loi criminalisant les pratiques esclavagistes.
Ce projet de loi adopté en juin dernier par le gouvernement, sera soumis à l’approbation de l’Assemblée nationale et du Sénat, à l’occasion d’une session dont la durée prévue est un mois.
Le nouveau texte prévoit de lourdes peines à l’encontre de ceux qui s’adonneraient à cette pratique sociale trés ancienne en Mauritanie, longtemps dénoncée par les organisations de défense des droits humains, et qui a été souvent au centre d’une vive polémique entre celles-ci et l’ancien pouvoir renversé le 3 août 2005.
Tout en acceptant la nouvelle loi comme "une avancée", un collectif d’ONG anti-esclavagistes parmi lesquelles SOS Esclaves, la jugent "insuffisantes" pour, entre autres raisons, absence de définition de l’esclave, absence de prise en compte du référentiel de la législation pénale internationale qui fait de cette pratique un crime contre l’humanité.
Ces ONG réclament également la possibilité de se constituer partie civile en cas de poursuites pour pratiques esclavagistes.
On rappelle qu'une loi de 1981 avait, pour la première fois, aboli l'esclavage en Mauritanie, sans jamais avoir été suivie d’un décret d’application, qui prévoyait "une indemnité" pour les anciens maîtres d’esclaves.
(pana)
Source: Africatime
(M)
Ce projet de loi adopté en juin dernier par le gouvernement, sera soumis à l’approbation de l’Assemblée nationale et du Sénat, à l’occasion d’une session dont la durée prévue est un mois.
Le nouveau texte prévoit de lourdes peines à l’encontre de ceux qui s’adonneraient à cette pratique sociale trés ancienne en Mauritanie, longtemps dénoncée par les organisations de défense des droits humains, et qui a été souvent au centre d’une vive polémique entre celles-ci et l’ancien pouvoir renversé le 3 août 2005.
Tout en acceptant la nouvelle loi comme "une avancée", un collectif d’ONG anti-esclavagistes parmi lesquelles SOS Esclaves, la jugent "insuffisantes" pour, entre autres raisons, absence de définition de l’esclave, absence de prise en compte du référentiel de la législation pénale internationale qui fait de cette pratique un crime contre l’humanité.
Ces ONG réclament également la possibilité de se constituer partie civile en cas de poursuites pour pratiques esclavagistes.
On rappelle qu'une loi de 1981 avait, pour la première fois, aboli l'esclavage en Mauritanie, sans jamais avoir été suivie d’un décret d’application, qui prévoyait "une indemnité" pour les anciens maîtres d’esclaves.
(pana)
Source: Africatime
(M)