Le ministre australien de la Justice, Chriss Elisson a ordonné l’ouverture d’une enquête judiciaire contre la compagnie Woodside, principale société d'exploitation du pétrole offshore en Mauritanie, pour corruption, rapporte ce mercredi, l’hebdomadaire mauritanien "le Calame".
Le gouvernement australien "accuse Woodside d’avoir versé des pots de vin et de l’argent liquide à des responsables mauritaniens en échange d’avantages qui lui ont été accordés dans les contrats de partage de production pétrolière et d’autres marchés douteux", renseigne le journal.
La pratique ainsi dénoncée est considérée par le ministre australien de la Justice comme "une corruption dans le but de piller les ressources d’un pays pauvre en Afrique de l’Ouest", ajoute le Calame.
Selon le même journal, un responsable de la société australienne a toutefois "formellement nié" ces accusations, indiquant "qu’un litige entre les deux parties ayant éclaté l’année dernière à propos d’avenants à un contrat de partage de production pétrolière, avait été réglé à l’amiable".
Mais, le ministre australien dit détenir des informations de première main pour s’engager dans une "procédure comme celle là, tout en sachant que dans le domaine pétrolier les dessous de table et la corruption sont monnaie courante, particulièrement dans les pa ys en développement où les dirigeants n’hésitent pas à brader des intérêts stratégiques pour quelques liasses".
Pour confirmer les soupçons, l'hebdomadaire de Nouakchott cite "la Lettre du Continent", un journal français qui a diffusé une information selon laquelle "Woodside a rencontré une grosse déconvenue avec la baisse du taux de production et la hausse du taux de souffre, pour avoir payé 300 millions d’amende au régime de la transition dont seulement 100 millions ont atterri dans les caisses du trésor".
Source:mauritanie web
Le gouvernement australien "accuse Woodside d’avoir versé des pots de vin et de l’argent liquide à des responsables mauritaniens en échange d’avantages qui lui ont été accordés dans les contrats de partage de production pétrolière et d’autres marchés douteux", renseigne le journal.
La pratique ainsi dénoncée est considérée par le ministre australien de la Justice comme "une corruption dans le but de piller les ressources d’un pays pauvre en Afrique de l’Ouest", ajoute le Calame.
Selon le même journal, un responsable de la société australienne a toutefois "formellement nié" ces accusations, indiquant "qu’un litige entre les deux parties ayant éclaté l’année dernière à propos d’avenants à un contrat de partage de production pétrolière, avait été réglé à l’amiable".
Mais, le ministre australien dit détenir des informations de première main pour s’engager dans une "procédure comme celle là, tout en sachant que dans le domaine pétrolier les dessous de table et la corruption sont monnaie courante, particulièrement dans les pa ys en développement où les dirigeants n’hésitent pas à brader des intérêts stratégiques pour quelques liasses".
Pour confirmer les soupçons, l'hebdomadaire de Nouakchott cite "la Lettre du Continent", un journal français qui a diffusé une information selon laquelle "Woodside a rencontré une grosse déconvenue avec la baisse du taux de production et la hausse du taux de souffre, pour avoir payé 300 millions d’amende au régime de la transition dont seulement 100 millions ont atterri dans les caisses du trésor".
Source:mauritanie web