Nouakchott, Mauritanie (PANA)- l’Organisation contre la violation des droits humains en Mauritanie (OCVIDH) "salue et apporte un soutien sans réserve" à l'initiative ayant conduit au dépôt d’une plainte devant la justice américaine contre l’ancien chef de l’Etat mauritanien, Maaouya Ould Sid’Ahmed Taya, dans un communiqué diffusé lundi à Nouakchott.
La plainte en question dénonce "des faits de tortures et crime contre l’humanité dirigés par Ould Taya".
"OCVIDH demeure persuadée que tous les coupables, Ould Taya en premier lieu, doivent rendre compte des massacres planifiés et exécutés sans état d’âme", souligne le communiqué.
La Mauritanie, rappelle-t-on, est confrontée depuis 18 ans à un passif humanitaire, suite à des exécutions extra judiciaires, à caractère ethnique, étalées sur près de 2 années.
En dépit du renversement du pouvoir du présumé auteur de ces faits, le 3 août 2005 par le Conseil militaire pour la j ustice et la démocratie, le problème continue d'agiter l'opinion publique à Nouakchott.
Il y a 4 jours, une plainte avait été déposée devant la justice américaine par un collectif d’avocats constitué en faveur d’individus se présentant comme les victimes des exactions.
Maaouya Ould Sid'Ahmed Taya, officiellement président de la Mauritanie à partir de 1992, est notamment accusé d'avoir exécuté des militaires négro-mauritaniens en 1989, sous prétexte qu'ils ont fomenté un coup d'Etat, alors qu'il était chef d'état-major de l'Armée, puis Premier ministre en ce moment.
La plainte en question dénonce "des faits de tortures et crime contre l’humanité dirigés par Ould Taya".
"OCVIDH demeure persuadée que tous les coupables, Ould Taya en premier lieu, doivent rendre compte des massacres planifiés et exécutés sans état d’âme", souligne le communiqué.
La Mauritanie, rappelle-t-on, est confrontée depuis 18 ans à un passif humanitaire, suite à des exécutions extra judiciaires, à caractère ethnique, étalées sur près de 2 années.
En dépit du renversement du pouvoir du présumé auteur de ces faits, le 3 août 2005 par le Conseil militaire pour la j ustice et la démocratie, le problème continue d'agiter l'opinion publique à Nouakchott.
Il y a 4 jours, une plainte avait été déposée devant la justice américaine par un collectif d’avocats constitué en faveur d’individus se présentant comme les victimes des exactions.
Maaouya Ould Sid'Ahmed Taya, officiellement président de la Mauritanie à partir de 1992, est notamment accusé d'avoir exécuté des militaires négro-mauritaniens en 1989, sous prétexte qu'ils ont fomenté un coup d'Etat, alors qu'il était chef d'état-major de l'Armée, puis Premier ministre en ce moment.