Un texte réprimant l’esclavage en Mauritanie, où des cas subsistent localement malgré l’abolition officielle de cette pratique en 1981, était lundi 25 juin soumis aux discussions à Nouakchott avant d’être soumis au Parlement mauritanien. Plusieurs organisations comme SOS-Esclaves et l’Association Mauritanienne des Droits de l’Homme (AMDH) ont participé à un atelier sur cet avant-projet de texte sur l’esclavage. Dans la présentation de ce texte, le premier ministre (PM), Zeine Ould Zeidane, a estimé que les textes sur l’esclavage, adoptés notamment en 1981, "n’avaient pas prévu de qualification explicite du phénomène, ni son incrimination et sa répression".
Selon le PM, la Mauritanie "aborde un tournant décisif par lequel elle vise l’élimination de toutes les tares héritées du passé, la promotion d’une culture d’égalité, de tolérance et de citoyenneté et la mise en place de conditions favorisant le progrès social et l’émancipation de tous les mauritaniens" .
Le texte propose des peines pouvant atteindre 10 ans de prison ferme pour les esclavagistes et interdit de "proférer en public des propos injurieux envers une personne prétendue esclave". Les participants pourraient apporter des amendements pour "mieux qualifier l’esclavage à travers ses diverses manifestations connues", a précisé Boubacar Ould Messaoud, président de SOS-Esclaves pour qui, "l’initiative du gouvernement mauritanien est très bonne" mais le texte proposé "mérite d’être amendé". Le président de SOS-Esclaves a appelé à des mesures d’accompagnement comme "la création d’une institution étatique vers laquelle se dirigent les plaignants et qui soit chargée d’édicter des programmes de développement en faveur des esclaves et leurs descendants" .
TAHALIL-HEBDO
Selon le PM, la Mauritanie "aborde un tournant décisif par lequel elle vise l’élimination de toutes les tares héritées du passé, la promotion d’une culture d’égalité, de tolérance et de citoyenneté et la mise en place de conditions favorisant le progrès social et l’émancipation de tous les mauritaniens" .
Le texte propose des peines pouvant atteindre 10 ans de prison ferme pour les esclavagistes et interdit de "proférer en public des propos injurieux envers une personne prétendue esclave". Les participants pourraient apporter des amendements pour "mieux qualifier l’esclavage à travers ses diverses manifestations connues", a précisé Boubacar Ould Messaoud, président de SOS-Esclaves pour qui, "l’initiative du gouvernement mauritanien est très bonne" mais le texte proposé "mérite d’être amendé". Le président de SOS-Esclaves a appelé à des mesures d’accompagnement comme "la création d’une institution étatique vers laquelle se dirigent les plaignants et qui soit chargée d’édicter des programmes de développement en faveur des esclaves et leurs descendants" .
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