Des informations discrètes provenant de la Coordination de l’Opposition Démocratique parlent avec prestance de l’existence d’un profond malaise au sein de la citadelle mettant en conflit le RFD dirigé par le chef de file de l’opposition démocratique Ahmed Ould Daddah et le parti d’obédience islamiste Tawassoul présidé par Mohamed Jemil Ould Mansour.
Les sources qui révèlent ces malentendus encore fortement gardées dans les coulisses des dissensions entre les membres de la COD indiquent que le différend est dû à l’insatisfaction exprimée par Ould Daddah à l’endroit des médias proches de la mouvance islamique notamment pour la couverture des activités politiques de cette formation.
Le RFD aurait reproché à la presse affiliée à Tawassoul d’amplifier le meeting de Tawassoul récemment organisé à Nouakchott et de ne pas réserver les mêmes égards pour le rassemblement populaire tenu par les militants d’Ould Daddah sur la situation politique du pays.
Les deux importants partis ne partagent pas également les mêmes points de vue sur les nouveautés politiques nationales, puisque de l’avis de certains observateurs, Tawassoul pencherait plus au profit des orientations écartant l’hypothèse de boycott des futures élections législatives et municipales, qualifiant les conditions du RFD d’impossibles alors que le parti de Ould Daddah refuse toute participation à ces consultations, appelant au rejet de toutes les initiatives de règlement de l’impasse politique sous le régime de Ould Abdel Aziz, soulignent les mêmes sources.
Devant cette situation conflictuelle des plus grands partis de l’opposition, fortement engagés dans le refus du dialogue et la demande du départ du pouvoir, la COD ne ménage aucun effort pour dissimiler tant bien que mal ces querelles intestines qui peuvent conduire à son éclatement, cherchant à tout prix à unifier ses rangs pour affronter le pouvoir.
Notons que ce malentendu entre le RFD et Tawassoul intervient aussi à des moments où la polémique sur l’existence de négociations clandestines entre certaines formations de la COD et le pouvoir continue d’être nourrie par des révélations, tantôt confirmant ces tractations, tantôt les infirmant.
Autant s’interroger lequel de ces deux partis engagera des pourparlers avec le pouvoir ou s’il leur dénominateur commun est l’hostilité au président Mohamed Ould Abdel Aziz et si le RFD tranchera sa position finale sur la scène politique dans la réunion de son bureau exécutif prévue dimanches prochain.
Le Véridique
Source : cridem
Les sources qui révèlent ces malentendus encore fortement gardées dans les coulisses des dissensions entre les membres de la COD indiquent que le différend est dû à l’insatisfaction exprimée par Ould Daddah à l’endroit des médias proches de la mouvance islamique notamment pour la couverture des activités politiques de cette formation.
Le RFD aurait reproché à la presse affiliée à Tawassoul d’amplifier le meeting de Tawassoul récemment organisé à Nouakchott et de ne pas réserver les mêmes égards pour le rassemblement populaire tenu par les militants d’Ould Daddah sur la situation politique du pays.
Les deux importants partis ne partagent pas également les mêmes points de vue sur les nouveautés politiques nationales, puisque de l’avis de certains observateurs, Tawassoul pencherait plus au profit des orientations écartant l’hypothèse de boycott des futures élections législatives et municipales, qualifiant les conditions du RFD d’impossibles alors que le parti de Ould Daddah refuse toute participation à ces consultations, appelant au rejet de toutes les initiatives de règlement de l’impasse politique sous le régime de Ould Abdel Aziz, soulignent les mêmes sources.
Devant cette situation conflictuelle des plus grands partis de l’opposition, fortement engagés dans le refus du dialogue et la demande du départ du pouvoir, la COD ne ménage aucun effort pour dissimiler tant bien que mal ces querelles intestines qui peuvent conduire à son éclatement, cherchant à tout prix à unifier ses rangs pour affronter le pouvoir.
Notons que ce malentendu entre le RFD et Tawassoul intervient aussi à des moments où la polémique sur l’existence de négociations clandestines entre certaines formations de la COD et le pouvoir continue d’être nourrie par des révélations, tantôt confirmant ces tractations, tantôt les infirmant.
Autant s’interroger lequel de ces deux partis engagera des pourparlers avec le pouvoir ou s’il leur dénominateur commun est l’hostilité au président Mohamed Ould Abdel Aziz et si le RFD tranchera sa position finale sur la scène politique dans la réunion de son bureau exécutif prévue dimanches prochain.
Le Véridique
Source : cridem