Paris, France (PANA via Mauritanie-web) – Un des plus anciens opposan ts mauritaniens, Abdel Nasser Ould Yessa, a annoncé samedi à Paris son intention de rentrer définitivement en Mauritanie, affirmant que le pays a ouvert une nouvelle ère politique avec l’élection de Sidi Ould Abdallahi à la présidence de la république.
"J’ai décidé de mettre fin à dix années d’exil en France et en Afrique. Je pense que les conditions sont désormais réunies pour mener le combat politique à l’intérieur même de la Mauritanie", a-t-il affirmé à la PANA.
M. Ould Yessa, ancien conseiller de Moktar Ould Daddah, premier président de la Mauritanie, a indiqué qu’il rencontrera à son retour le président Ould Abdallahi, expliquant savoir gré à ce dernier d’avoir promis le règlement rapide du problème des "déportés" des émeutes intercommunautaires de 1989.
"C’est une question essentielle pour moi. Sans la promesse de son règlement, je ne serai jamais rentré au pays. Le président s’est engagé à régler la question avant la fin de cette année. Nous allons continuer à exercer des pressions pour qu’il honore cette promesse", a assuré le responsable de SOS-Esclaves.
Il a affirmé que d’autres opposants mauritaniens encore en exil pourraient rentrer au pays après le rapport qu’il leur enverra sur la situation socio-politique post transition militaire en Mauritanie.
"D’autres cadres de 'Conscience et résistance', contraints à l’exil par le régime de Ould Taya, pourraient revenir au pays sur la base du rapport que j’établirai. Il ne sera alors pas exclu que nous formions un parti politique pour participer à l’animation de la vie démocratique", a encore dit le bras droit du premier président de la Mauritanie.
"J’ai décidé de mettre fin à dix années d’exil en France et en Afrique. Je pense que les conditions sont désormais réunies pour mener le combat politique à l’intérieur même de la Mauritanie", a-t-il affirmé à la PANA.
M. Ould Yessa, ancien conseiller de Moktar Ould Daddah, premier président de la Mauritanie, a indiqué qu’il rencontrera à son retour le président Ould Abdallahi, expliquant savoir gré à ce dernier d’avoir promis le règlement rapide du problème des "déportés" des émeutes intercommunautaires de 1989.
"C’est une question essentielle pour moi. Sans la promesse de son règlement, je ne serai jamais rentré au pays. Le président s’est engagé à régler la question avant la fin de cette année. Nous allons continuer à exercer des pressions pour qu’il honore cette promesse", a assuré le responsable de SOS-Esclaves.
Il a affirmé que d’autres opposants mauritaniens encore en exil pourraient rentrer au pays après le rapport qu’il leur enverra sur la situation socio-politique post transition militaire en Mauritanie.
"D’autres cadres de 'Conscience et résistance', contraints à l’exil par le régime de Ould Taya, pourraient revenir au pays sur la base du rapport que j’établirai. Il ne sera alors pas exclu que nous formions un parti politique pour participer à l’animation de la vie démocratique", a encore dit le bras droit du premier président de la Mauritanie.