"Dès que vous parlez de Mandela, tout le monde veut participer!", s'écrie Mbeko Nzimande, l'une des organisatrices du marathon qui avait lieu dimanche à l'occasion du 50e anniversaire de l'arrestation du héros de la lutte contre l'apartheid.
Le "Mandela Day Marathon" reliait, sur 42,195 km - comme il se doit - une salle de la banlieue de Pietermaritzburg (est) où Mandela avait prononcé son dernier discours d'homme libre le 25 mars 1961, à Howick, village des environs où il a été arrêté le 5 août 1962.
Mandela, aujourd'hui âgé de 94 ans, est resté en prison jusqu'en février 1990. Il est devenu quatre ans plus tard le premier président noir du pays.
"En réalité, la distance est de 41 km", plaisante Sifiso Mkize, adjoint au maire du district d'uMgungundlovu (qui englobe Pietermaritzburg et Howick). On a donc rajouté quelques détours dans les townships de la région où majorettes et jeunes danseurs avaient invité, dès samedi, les habitants à faire bon accueil aux coureurs.
Les Sud-Africains aimant la symbolique des chiffres, les organisateurs voulaient limiter le nombre de participants à 466 (hommage au numéro de prisonnier de Mandela, 466-64), avant de le porter à 940 (son âge multiplié par 10) pour répondre à la demande.
"On a dû refuser du monde et dire +non+, constate Mbeko Nzimande, porte-parole du district.
Les partisans de l'ANC, le parti au pouvoir étaient venus en nombre. "Pour ceux qui sont dans la township pour la première fois, c'est où nous vivons, c'est ce que nous sommes, nous vous souhaitons la bienvenue", a lancé le présentateur entre deux discours en zoulou.
Parallèlement à la course principale, 560 personnes ont couru 10 km tandis que le grand public était invité à marcher exactement 4,666 km, jusqu'au lieu où Mandela fut arrêté, doté depuis quinze jours d'une impressionnante sculpture révélant par des jeux de lumière le visage de l'icône sud-africaine.
Promouvoir le tourisme dans les townships
"C'est très, très important (...) Je suis venu du Zimbabwe spécialement pour cette course", a déclaré le vainqueur du marathon, Brighton Chipere, 38 ans.
Il a parcouru les 42,2 km en 2 heures, 28 minutes et 32 secondes, un temps honorable vu certaines difficultés du parcours.
Les participants ne donnaient pas tous le même sens à leur effort.
"J'aime courir. Je suis de Johannesburg. Je cours juste pour courir", indique Tsokelo Letlotlo, infirmier de 33 ans, qui a fini 19e en 2 heures, 45 minutes et 10 secondes.
"Mandela a fait beaucoup pour nous, réellement, alors pourquoi ne pas courir pour son compte?", sourit Renee Moodley, 50 ans, tandis que Karen Eslick, 49 ans, dit avoir fait la course "pour rester en forme et reconnaître son héritage".
Nelson Mandela "était très attentif à la santé physique. Il s'exerçait de 04H00 à 06H00", témoigne son petit-fils (et député ANC) Mandla Mandela, qui a couru les 10 km.
"C'est un message aux Sud-Africains et au monde entier pour qu'ils continuent à rester en bonne santé et qu'ils combattent l'obésité", assure-t-il, cachant mal son propre ventre.
Les autorités locales comptent désormais faire du "Mandela Day Marathon" un événement annuel.
"L'objectif stratégique est de faire passer un message de paix, d'espoir et d'égalité, promouvoir la cohésion sociale, promouvoir le tourisme, créer des opportunités économiques et mettre les Midlands (la région de Pietermaritzburg) sur la carte du monde", explique Yusuf Bhamjee, le maire d'uMgungundlovu.
"C'est une façon de promouvoir le tourisme dans les townships", précise son adjoint Siphiso Mkhize.
"Nous savons que les touristes étrangers veulent voir comment les Africains vivent!"
En attendant, et quand bien même l'un des buts du marathon est de promouvoir l'égalité, les coureurs n'étaient pas admis dans l'espace réservé aux personnalités.
Source: nouvelobs
Le "Mandela Day Marathon" reliait, sur 42,195 km - comme il se doit - une salle de la banlieue de Pietermaritzburg (est) où Mandela avait prononcé son dernier discours d'homme libre le 25 mars 1961, à Howick, village des environs où il a été arrêté le 5 août 1962.
Mandela, aujourd'hui âgé de 94 ans, est resté en prison jusqu'en février 1990. Il est devenu quatre ans plus tard le premier président noir du pays.
"En réalité, la distance est de 41 km", plaisante Sifiso Mkize, adjoint au maire du district d'uMgungundlovu (qui englobe Pietermaritzburg et Howick). On a donc rajouté quelques détours dans les townships de la région où majorettes et jeunes danseurs avaient invité, dès samedi, les habitants à faire bon accueil aux coureurs.
Les Sud-Africains aimant la symbolique des chiffres, les organisateurs voulaient limiter le nombre de participants à 466 (hommage au numéro de prisonnier de Mandela, 466-64), avant de le porter à 940 (son âge multiplié par 10) pour répondre à la demande.
"On a dû refuser du monde et dire +non+, constate Mbeko Nzimande, porte-parole du district.
Les partisans de l'ANC, le parti au pouvoir étaient venus en nombre. "Pour ceux qui sont dans la township pour la première fois, c'est où nous vivons, c'est ce que nous sommes, nous vous souhaitons la bienvenue", a lancé le présentateur entre deux discours en zoulou.
Parallèlement à la course principale, 560 personnes ont couru 10 km tandis que le grand public était invité à marcher exactement 4,666 km, jusqu'au lieu où Mandela fut arrêté, doté depuis quinze jours d'une impressionnante sculpture révélant par des jeux de lumière le visage de l'icône sud-africaine.
Promouvoir le tourisme dans les townships
"C'est très, très important (...) Je suis venu du Zimbabwe spécialement pour cette course", a déclaré le vainqueur du marathon, Brighton Chipere, 38 ans.
Il a parcouru les 42,2 km en 2 heures, 28 minutes et 32 secondes, un temps honorable vu certaines difficultés du parcours.
Les participants ne donnaient pas tous le même sens à leur effort.
"J'aime courir. Je suis de Johannesburg. Je cours juste pour courir", indique Tsokelo Letlotlo, infirmier de 33 ans, qui a fini 19e en 2 heures, 45 minutes et 10 secondes.
"Mandela a fait beaucoup pour nous, réellement, alors pourquoi ne pas courir pour son compte?", sourit Renee Moodley, 50 ans, tandis que Karen Eslick, 49 ans, dit avoir fait la course "pour rester en forme et reconnaître son héritage".
Nelson Mandela "était très attentif à la santé physique. Il s'exerçait de 04H00 à 06H00", témoigne son petit-fils (et député ANC) Mandla Mandela, qui a couru les 10 km.
"C'est un message aux Sud-Africains et au monde entier pour qu'ils continuent à rester en bonne santé et qu'ils combattent l'obésité", assure-t-il, cachant mal son propre ventre.
Les autorités locales comptent désormais faire du "Mandela Day Marathon" un événement annuel.
"L'objectif stratégique est de faire passer un message de paix, d'espoir et d'égalité, promouvoir la cohésion sociale, promouvoir le tourisme, créer des opportunités économiques et mettre les Midlands (la région de Pietermaritzburg) sur la carte du monde", explique Yusuf Bhamjee, le maire d'uMgungundlovu.
"C'est une façon de promouvoir le tourisme dans les townships", précise son adjoint Siphiso Mkhize.
"Nous savons que les touristes étrangers veulent voir comment les Africains vivent!"
En attendant, et quand bien même l'un des buts du marathon est de promouvoir l'égalité, les coureurs n'étaient pas admis dans l'espace réservé aux personnalités.
Source: nouvelobs