Le Vendredi 29 Juin 2007, le Président de la République, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi a adressé un important discours à la nation. La substance de ce discours tourne essentiellement autour de 3 points : la nécessité de l’engagement de la responsabilité de l’Etat dans ;
Le retour organisé des déportés ;
Le règlement du passif humanitaire ;
L’éradication de l’esclavage.
A y regarder de près, la demande de règlement de ces trois points constitue le cœur de toutes les orientations politiques de l’ex -opposition à Maouya qui était naguère qualifiée de radicale parce qu’attachée viscéralement à ces points.
Si aujourd’hui, c’est le Président de la République lui-même qui est le lieu de provenance d’une demande de règlement de ces points, il faut bien avouer que nous sommes en face d’une rupture radicale par rapport à l’époque de Ould Taya.
La conséquence profonde d’une telle rupture est de projeter d’une manière objective sur un même terrain politique le Président de la République et une certaine ex-opposition à Ould Taya.
Si les acteurs politiques ne sont guidés dans leur action que par la rationalité politique, la logique voudrait que lorsqu’on défend les mêmes idées au plan politique, que l’on s’oriente vers une unité d’action en vue de réaliser nos idées dans les faits.
Aujourd’hui, plus que jamais, ce que l’histoire politique de notre pays ouvre devant nous comme perspective à réaliser dans ce contexte post électoral est bien la mise en place d’un gouvernement d’union nationale. C’est en entreprenant une unité d’action sous l’impulsion du Président de la République que nous serons forts dans le règlement de nos problèmes.
Si par principe l’actuelle opposition au pouvoir est favorable à cette unité d’action au niveau gouvernemental parce qu’il s’agit de la réalisation d’un pan entier de son programme, par contre au niveau de la majorité présidentielle, il y a plusieurs forces obscures qui vont se déployer pour faire échec à la réalisation d’un tel projet parce que ces forces s’intéressent plus à la préservation de leurs privilèges et intérêts personnels qu’aux intérêts vitaux de la Mauritanie.
Or il est clair que l’intérêt supérieur de la Mauritanie, comme l’a si bien compris son excellence le Président de la République, réside dans le règlement de ces graves problèmes qui ont toujours été portés dans le cœur de certains acteurs politiques nationaux, artisans infatigables d’un avenir certain pour la Mauritanie.
Le seul champs que nous devons cultiver est bien celui qui consiste à rechercher pour tous les fils de la Mauritanie un avenir certain fondé sur la neutralisation de tout ce qui est susceptible de l’entraver.
Professeur Diallo Alpha
Université de Nouakchott
Le retour organisé des déportés ;
Le règlement du passif humanitaire ;
L’éradication de l’esclavage.
A y regarder de près, la demande de règlement de ces trois points constitue le cœur de toutes les orientations politiques de l’ex -opposition à Maouya qui était naguère qualifiée de radicale parce qu’attachée viscéralement à ces points.
Si aujourd’hui, c’est le Président de la République lui-même qui est le lieu de provenance d’une demande de règlement de ces points, il faut bien avouer que nous sommes en face d’une rupture radicale par rapport à l’époque de Ould Taya.
La conséquence profonde d’une telle rupture est de projeter d’une manière objective sur un même terrain politique le Président de la République et une certaine ex-opposition à Ould Taya.
Si les acteurs politiques ne sont guidés dans leur action que par la rationalité politique, la logique voudrait que lorsqu’on défend les mêmes idées au plan politique, que l’on s’oriente vers une unité d’action en vue de réaliser nos idées dans les faits.
Aujourd’hui, plus que jamais, ce que l’histoire politique de notre pays ouvre devant nous comme perspective à réaliser dans ce contexte post électoral est bien la mise en place d’un gouvernement d’union nationale. C’est en entreprenant une unité d’action sous l’impulsion du Président de la République que nous serons forts dans le règlement de nos problèmes.
Si par principe l’actuelle opposition au pouvoir est favorable à cette unité d’action au niveau gouvernemental parce qu’il s’agit de la réalisation d’un pan entier de son programme, par contre au niveau de la majorité présidentielle, il y a plusieurs forces obscures qui vont se déployer pour faire échec à la réalisation d’un tel projet parce que ces forces s’intéressent plus à la préservation de leurs privilèges et intérêts personnels qu’aux intérêts vitaux de la Mauritanie.
Or il est clair que l’intérêt supérieur de la Mauritanie, comme l’a si bien compris son excellence le Président de la République, réside dans le règlement de ces graves problèmes qui ont toujours été portés dans le cœur de certains acteurs politiques nationaux, artisans infatigables d’un avenir certain pour la Mauritanie.
Le seul champs que nous devons cultiver est bien celui qui consiste à rechercher pour tous les fils de la Mauritanie un avenir certain fondé sur la neutralisation de tout ce qui est susceptible de l’entraver.
Professeur Diallo Alpha
Université de Nouakchott