Nouakchott, Mauritanie (PANA) - Le Collectif des victimes de la répression en Mauritanie (COVIRE), réclame "vérité, justice et réparation" sur le cas de 28 militaires noirs pendus le 28 novembre 1990 (jour du trentième anniversaire de l’indépendance du pays), dans une déclaration publiée mercredi soir à Nouakchott, à l’occasion de la célébration de la 47ème fête d'indépendance de la Mauritanie.
Ces militaires noirs avaient été pendus rappelle-t-on, dans la localité de Inal (région de Nouadhibou située au Nord du pays). La démarche du "COVIRE" vise à empêcher la "répétition d’actes barbares du même genre contre d’autres mauritaniens et à sceller une cohabitation respectueuse des droits légitimes de tout un chacun et garantissant une coexistence pacifique dans la diversité, souligne la déclaration de l'association.
Le collectif demande par ailleurs à l’Etat mauritanien de procéder à l’identification des tombeaux des victimes de ce supplice, afin de leur faire bénéficier du rite musulman.
Il a toutefois salué le processus entamé à l’occasion des journées nationales de concertation et de mobilisation pour le retour des réfugiés et le règlement du passif humanitaire, qui constituent pour lui "un jalon vers l’aboutissement des plaintes des veuves et orphelins".
Fin 1990, rappelle-t-on, le pouvoir de Maaouya Ould Sid’Ahmed Taya (renversé le 3 août 2005) avait procédé à l’exécution extra judiciaire de plusieurs centaines de soldats noirs mauritaniens.
Les présumés auteurs de ces actes n’ont jamais fait l’objet d’une enquête et l’Assemblée nationale avait adopté en 1993 une loi d’amnistie pour ranger au placard cette affaire.
Mais les victimes mauritaniennes ont régulièrement saisi la justice internationale ces dernières années, en vertu de la loi de compétences universelles.
Nouakchott - 28/11/2007
source;OCVIDH
Ces militaires noirs avaient été pendus rappelle-t-on, dans la localité de Inal (région de Nouadhibou située au Nord du pays). La démarche du "COVIRE" vise à empêcher la "répétition d’actes barbares du même genre contre d’autres mauritaniens et à sceller une cohabitation respectueuse des droits légitimes de tout un chacun et garantissant une coexistence pacifique dans la diversité, souligne la déclaration de l'association.
Le collectif demande par ailleurs à l’Etat mauritanien de procéder à l’identification des tombeaux des victimes de ce supplice, afin de leur faire bénéficier du rite musulman.
Il a toutefois salué le processus entamé à l’occasion des journées nationales de concertation et de mobilisation pour le retour des réfugiés et le règlement du passif humanitaire, qui constituent pour lui "un jalon vers l’aboutissement des plaintes des veuves et orphelins".
Fin 1990, rappelle-t-on, le pouvoir de Maaouya Ould Sid’Ahmed Taya (renversé le 3 août 2005) avait procédé à l’exécution extra judiciaire de plusieurs centaines de soldats noirs mauritaniens.
Les présumés auteurs de ces actes n’ont jamais fait l’objet d’une enquête et l’Assemblée nationale avait adopté en 1993 une loi d’amnistie pour ranger au placard cette affaire.
Mais les victimes mauritaniennes ont régulièrement saisi la justice internationale ces dernières années, en vertu de la loi de compétences universelles.
Nouakchott - 28/11/2007
source;OCVIDH