Photo transmise le 19 octobre 2007 par Interpol de Dominique Ntawukuriryayo
L'ex-sous-préfet rwandais Dominique Ntawukuriryayo, recherché pour génocide, comparaîtra la semaine prochaine devant la justice française qui statuera sur sa remise au Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR).
L'homme a été transféré et écroué jeudi soir à la prison parisienne de la Santé, a indiqué vendredi son avocat devant le TPIR, Me François Roux.
Réclamé par le TPIR pour son rôle présumé dans le génocide rwandais en 1994, M. Ntawukuriryayo, 65 ans, a été arrêté mardi à Carcassonne (sud-ouest de la France).
Il doit comparaître lundi devant un magistrat qui lui notifiera le mandat d'arrêt émis par le TPIR, dont le siège est à Arusha (Tanzanie). Il sera ensuite présenté mercredi devant la cour d'appel de Paris, qui décidera ou non de son transfèrement vers Arusha.
Selon l'acte d'accusation rendu public par le TPIR en mai, Dominique Ntawukuriryayo, un hutu qui occupait en 1994 le poste de sous-préfet de Gisagara, dans la préfecture de Butare (sud), devra répondre de génocide, complicité de génocide et incitation directe et publique à commettre le génocide.
Vendredi, Kigali a affirmé souhaiter que M. Ntawukuriryayo soit extradé par la France vers le Rwanda ou - à défaut - qu'il soit livré au TPIR.
Le nom de Dominique Ntawukuriryayo figurait sur la liste des 93 Rwandais suspectés d'avoir participé au génocide et réfugiés à l'étranger transmise par Kigali à Interpol.
La cour d'appel de Paris doit par ailleurs réexaminer le 21 novembre la demande de remise au TPIR de deux autres Rwandais vivant en France, Wenceslas Munyeshyaka, un prêtre catholique de 49 ans, et Laurent Bucyibaruta, ex-préfet de Gikongoro (sud du Rwanda) âgé de 62 ans.
Source: TV5
(M)
L'homme a été transféré et écroué jeudi soir à la prison parisienne de la Santé, a indiqué vendredi son avocat devant le TPIR, Me François Roux.
Réclamé par le TPIR pour son rôle présumé dans le génocide rwandais en 1994, M. Ntawukuriryayo, 65 ans, a été arrêté mardi à Carcassonne (sud-ouest de la France).
Il doit comparaître lundi devant un magistrat qui lui notifiera le mandat d'arrêt émis par le TPIR, dont le siège est à Arusha (Tanzanie). Il sera ensuite présenté mercredi devant la cour d'appel de Paris, qui décidera ou non de son transfèrement vers Arusha.
Selon l'acte d'accusation rendu public par le TPIR en mai, Dominique Ntawukuriryayo, un hutu qui occupait en 1994 le poste de sous-préfet de Gisagara, dans la préfecture de Butare (sud), devra répondre de génocide, complicité de génocide et incitation directe et publique à commettre le génocide.
Vendredi, Kigali a affirmé souhaiter que M. Ntawukuriryayo soit extradé par la France vers le Rwanda ou - à défaut - qu'il soit livré au TPIR.
Le nom de Dominique Ntawukuriryayo figurait sur la liste des 93 Rwandais suspectés d'avoir participé au génocide et réfugiés à l'étranger transmise par Kigali à Interpol.
La cour d'appel de Paris doit par ailleurs réexaminer le 21 novembre la demande de remise au TPIR de deux autres Rwandais vivant en France, Wenceslas Munyeshyaka, un prêtre catholique de 49 ans, et Laurent Bucyibaruta, ex-préfet de Gikongoro (sud du Rwanda) âgé de 62 ans.
Source: TV5
(M)