Marc Ravalomanana, président de la République, a reçu, hier, Pierre Claver Manganga, ministre d'Etat gabonais chargé des Transports, de l'aviation civile et du tourisme, accompagné du président du conseil d'administration et du directeur général de l’Agence de sécurité de la navigation aérienne de l’Afrique (Asecna). Les discussions ont été axées sur l'agence et sur la décision de Madagascar de ne plus en faire partie, une manière de mettre l'accent sur la crise qui sévit en son sein.
Budget insuffisant
Après la Grande île, la Mauritanie et le Congo ont également menacé de quitter l'Asecna. De son côté, le Sénégal entame aussi une remise en question des interventions de l'agence. Un seul point semble aujourd'hui se trouver au centre des discussions, l'allocation budgétaire donnée par l'organisme aux pays et aéroports qui lui sont affiliés.
Le cas de Madagascar est clair. Les autorités ont décidé d'annoncer officiellement son départ, parce qu’elles trouvent que le budget alloué par l’Asecna est insuffisant. La Grande île doit s’acquitter des six mois de préavis exigés par l’Asecna, avant de rompre définitivement les amarres, au mois de mai 2008.
La décision malgache coïncide avec le désir de la Mauritanie de quitter, elle aussi, l'agence. Le départ d’autres pays n’est pas à exclure. L’avenir de l’Asecna est plus que jamais compromis.
Source: l'Express
(M)
Budget insuffisant
Après la Grande île, la Mauritanie et le Congo ont également menacé de quitter l'Asecna. De son côté, le Sénégal entame aussi une remise en question des interventions de l'agence. Un seul point semble aujourd'hui se trouver au centre des discussions, l'allocation budgétaire donnée par l'organisme aux pays et aéroports qui lui sont affiliés.
Le cas de Madagascar est clair. Les autorités ont décidé d'annoncer officiellement son départ, parce qu’elles trouvent que le budget alloué par l’Asecna est insuffisant. La Grande île doit s’acquitter des six mois de préavis exigés par l’Asecna, avant de rompre définitivement les amarres, au mois de mai 2008.
La décision malgache coïncide avec le désir de la Mauritanie de quitter, elle aussi, l'agence. Le départ d’autres pays n’est pas à exclure. L’avenir de l’Asecna est plus que jamais compromis.
Source: l'Express
(M)