Le président, le Premier ministre et les ministres de Mauritanie devront désormais se soumettre à une déclaration de patrimoine afin de limiter les risques de corruption, a annoncé le gouvernement, cité jeudi par l'Agence mauritanienne d'information (AMI, officielle). Cette décision inédite dans le pays a été prise mercredi lors du premier Conseil des ministres du nouveau gouvernement mauritanien.
"Le Premier ministre a assuré que le gouvernement s'engagerait à lutter contre la corruption, (et) le détournement des deniers publics. En application de cette orientation, le président de la république, le Premier ministre ainsi que les membres du gouvernement feront une déclaration de patrimoine", selon un communiqué du gouvernement publié par l'AMI.
Le président mauritanien Sidi Ould Cheikh Abdallahi a également "donné des instructions pour une réforme de l'administration" en insistant sur "la rigueur et la transparence dans la gestion et l'objectivité dans le choix des responsables sur la base de la compétence et de l'intégrité", précise le communiqué.
La corruption et les détournement de fonds publics étaient très répandus sous le régime du président Maaouiya Ould Taya, renversé en août 2005 par une junte militaire qui vient de remettre le pouvoir aux civils.
M. Ould Abdallahi a été élu le 25 mars à la tête de l'Etat mauritanien au terme de ce processus de transition démocratique.
Il est le premier président démocratiquement élu depuis l'indépendance de la Mauritanie en 1960, ses prédécesseurs étant jusque-là arrivés au pouvoir par des coups d'Etat, avant de se faire réélire lors de scrutins entachés de fraudes.
Le nouveau gouvernement mauritanien, dirigé par Zeine Ould Zeidane, a été formé le 28 avril. Il est composé de technocrates généralement inconnus sur la scène politique.
Publié le 3 mai 2007.
"Le Premier ministre a assuré que le gouvernement s'engagerait à lutter contre la corruption, (et) le détournement des deniers publics. En application de cette orientation, le président de la république, le Premier ministre ainsi que les membres du gouvernement feront une déclaration de patrimoine", selon un communiqué du gouvernement publié par l'AMI.
Le président mauritanien Sidi Ould Cheikh Abdallahi a également "donné des instructions pour une réforme de l'administration" en insistant sur "la rigueur et la transparence dans la gestion et l'objectivité dans le choix des responsables sur la base de la compétence et de l'intégrité", précise le communiqué.
La corruption et les détournement de fonds publics étaient très répandus sous le régime du président Maaouiya Ould Taya, renversé en août 2005 par une junte militaire qui vient de remettre le pouvoir aux civils.
M. Ould Abdallahi a été élu le 25 mars à la tête de l'Etat mauritanien au terme de ce processus de transition démocratique.
Il est le premier président démocratiquement élu depuis l'indépendance de la Mauritanie en 1960, ses prédécesseurs étant jusque-là arrivés au pouvoir par des coups d'Etat, avant de se faire réélire lors de scrutins entachés de fraudes.
Le nouveau gouvernement mauritanien, dirigé par Zeine Ould Zeidane, a été formé le 28 avril. Il est composé de technocrates généralement inconnus sur la scène politique.
Publié le 3 mai 2007.