Hier, je voulais acheter des bananes, j’ai renoncé. Et ce matin mon geste me revint comme l’image d’une protestation contre quelque chose. C’est cet épisode banal, dans un magasin, qui est à l’origine de ce petit texte que je vous propose.
Quand j’entre dans un magasin, enfin une librairie, je sillonne les rangées des livres. C’est naturel ! Je m’arrête longuement au rayon philosophie. Mais tout d’un coup un vigile rôde, pour être sûr de la couleur de ma peau et inspirer fortement au point que j’entends la rage qui sourd dans sa poitrine. Comment un nègre peut-il être accroupi sur un livre de Marcuse, de Foucault, de Bourdieu ou de Georges Duby ?
Il est impensable qu’un nègre, puisse approcher les branches les plus solides d’une librairie, les bancs solides des meilleures universités du monde, des instituts de recherche ou les ruelles, si tortueuses, dans la politique en Occident. Cette forêt d’intelligence lui est comme interdite. C’est un « petit voleur » ! Sentence entendue à travers le regard d’un vigile déçu, quand il voit le Nègre approcher de la caisse à carte, avec son gros paquet de livres aux titres presque incompréhensibles, pour payer cette salée-propre note. Il porte le doigt à son nez comme si un ver avait bougé dedans, alors que c’est l’étonnement-honte qui le saisit et le fait frémir comme devant un lion sortant de sa forêt. Je parle de tous les vigiles, toutes les races confondues. C’est étonnant n’est-ce pas que de mettre tous les œufs dans un même panier ? Là l’image, suggestive de la banane, s’évanouit.
Depuis quelques jours, la France est secouée dans ses fondements par une histoire de propriétaire de bananes. Depuis ce jour, quand j’arpente les rues on me regarde davantage. Je ne vois pas seulement que la méfiance, mais un étonnement qui en dit long sur ces visages taciturnes mais pourtant joyeux. Je n’ai jamais compris comment un fruit peut déterminer la personnalité d’un individu surtout si cette personne assume des responsabilités (ministre de la justice) centrales dans un Etat qui se targue d’une longue et belle histoire qui lui fait dire qu’il est la patrie des Droits de l’Homme. Où est donc Stephen Hessel pour s’indigner davantage ?
En ramenant Taubira à sa banane, les communicateurs de ce siècle de recul, parlent de son animalité en tant qu’être noir. Mais ils l’insultent aussi en tant que femme. Car la banane est quand même trop suggestive du phallus. Et ses compatriotes blancs pensent que seuls eux possèdent la bonne queue de banane. L’image est si parlante. Regarder une femme, ou un homme avec une banane à la bouche et vous verrez que l’insulte va au-delà de sa simple peau, et s’attaque aussi en son genre. Où sont les féministes du monde pour nous effacer ce tableau qu’une certaine France ne cesse de dé-peindre ? Si le fruit détermine l’identité humaine de l’individu qui le croque, je ne sais pas ce qu’on dirait d’Adam qui s’est permis de croquer la seule pomme qui existait au Paradis ?
Donc le raisin, la mangue, les betteraves, les ognons, le piment de Martinique et la pomme de terre correspondent tous à une catégorie d’humain typé, racé et genré. Il est vrai que chaque peuple aime ses aliments et s’identifie à eux, sinon jamais la France n’aurait pensé faire entrer son art culinaire dans le tiroir du patrimoine mondial de l’humanité pendant qu’elle conteste notre banane qui a plus de valeur universelle que ses mets d’une succulence incontestable.
L’homme unidimentionnel de Herbert Marcuse et L’interprétation des rêves de Freud entre mes mains, je me dis d’un coup comment une civilisation, qui a participé à l’éclosion de la pensée et à sa formalisation dans les livres, peut continuer à nous dire qu’existe encore des individus, sur cette planète, qui doivent reprendre le chemin qui mènent à la branche de leurs arbres préférés ? Enfin, les plantations de bananes ! Et pourtant je suis au bord de la Loire qui a permis d’acheminer à travers une partie de l’Europe la BANANE, le fruit bien entendu.
Y’a bon banania daterait, certainement, de cette période. De toutes les façons, je ne peux comprendre que les Lumières, dites, soient vraiment l’apanage de l’Occident. D’ailleurs ce débat est dépassé, mais celui qui innerve la société reste bien notre liaison aux fruits. La cueillette n’a jamais disparu, et les Occidentaux sont les plus ingénieux en la matière au point de développer toute une technique qui aboutit aux OGM. Les bananes du monde actuel n’appartiennent plus aux seuls Nègres. D’ailleurs, la France doit bien relire le rapport de plus de 500 pages que son Sénat (voir au lien) vient de sortir il y a juste un mois pour suivre les conseils qui y sont consignés pour qu’elle reprenne place en Afrique (enfin considère que les Nègres sont des humains) et dans le monde, car elle se marginalise de plus en plus par la montée du racisme. Sinon les bananes de Côte d’Ivoire vont déserter les rayons de ses magasins d’alimentation. Elle est bien prisée, ne serait-ce que pour quelques vieilles dames édentées.
Pendant que je fricote avec quelques penseurs occidentaux, une peau de banane vient me barrer l’horizon. C’est incompréhensible dans la mesure où, justement là à l’instant, je profite largement de la tranquillité, du silence et de la sécurité qui m’est offerte pour méditer, et voilà que des communicateurs, en mal de sensation et un Etat hanté par les bonnets rouges de ses agricultures, me demandent de reprendre du travail dans la plantation. C’est inacceptable comme injonction ! Nous sommes au vingtième siècle !
Sommes-nous vraiment chez tous ces philosophes qui ont permis à la pensée de rayonner ? Un ministre de la république française accusé de sucer, en public, le sexe de la République ? C’est scandaleux et monstrueux comme accusation ! Toutes les théories racistes du monde devaient s’incliner devant cette bravade qui met au cœur de sa philosophie une banane. Pourtant un vrai Nègre a produit un livre suprême qui démontre comment le Nègre, dans son essence, a toujours été un objet de fantasmes et de délires. Le livre d’Achille Mbembe, Critique de la raison (paru aux éditions La Découverte en octobre 2013, lauréat du prix Fetkann 2013, section mémoire), nous permet de saisir l’évolution de l’idée que les autres ont du Nègre jusqu’au jour d’aujourd’hui. L’idée n’a pas changé, les images négatives qu’elle concentre et entretient sont toujours là, intactes et très compactes. Entre son caractère implicite et explicite, elle a bien choisi de n’être que toujours là capteuse de toutes les insultes qu’elle mérite sa vie durant. Quelle autre peau de banane faut-il nous étaler pour qu’on ressemble, mieux, à ce singe devenu voleur, et que le blanc n’hésite pas à faire éclater la cervelle s’il tente de s’aventurer dans sa bananeraie ?
Nous lui préférons un jus de raison devenu un excellent Côte du Rhône, un Millésime aux millimètres bien mesurés, servis dans un verre cristal qui reflète la lumière du soleil qui nourrit les côtes. Figues et raisins donnent-ils plus de raison ? Pourtant, on les grignote avec vitesse, comme des souris ayant peur de l’arrivée prochaine du chat.
En tout cas cette banane devient un aloko chaud entre les doigts de cette république. Le peuple français est appelé à réviser son code des fruits, car il est dépassé et ne permet plus de classer, avec pertinence, les races humaines. Singe ou pas, le noir semble être le père de l’humanité ; au point qu’une équipe chinoise bouleverse l’origine du peuplement de la Chine actuelle. En effet, on leur trouve des racines africaines. Nègre, je ne sais pas ! De toutes les façons tout le monde se rattache à notre Rift Valley où les restes de celle qu’on a appelée, de manière arbitraire Lucie, furent retrouvés. Banane ou pas, nous venons du même bourgeon originel. Cela reste incontestable.
Moi le Nègre, vivant au bord de la Loire, j’arpente les cépages et ne distingue aucune couleur, l’essentiel étant que les grappes de raisins produisent ce vin français longtemps partagé. L’arbre sous lequel je me tiens ne produit plus de fruits. Eh bien, mon identité humaine devient problématique. Dès lors on me fait la peau sans réflexion ni recul. Je préfère vraiment le creux d’une mangue sucrée que de glisser sur une peau de banane française. La France doit nettoyer tous ces coins de rues où les peaux de bananes n’ont jamais cessé de s’accumuler. La bière de banane soûle vite !
Si Taubira (ressortissante des îles, donc française depuis le début…) est si maltraitée, que dire, alors, de ceux qui, aujourd’hui, arborent leur nationalité française comme s’il s’agissait du trophée qui les aligne parmi les humains. Alors que le passeport français ne leur sert, finalement, qu’à faire la queue devant la centrale d’achat des bananes venant du monde. Un travail de fond s’impose à eux pour que les Nègres, de tous les continents, puissent rejoindre les villes, y avoir leurs places sans faire l’objet de regards si interrogatifs de leur existence même en tant qu’objet d’insultes. Il faut que le monde qui nous accueille comprenne que nous sommes sortis de nos forêts depuis très longtemps.
À vous naturalisés, intégrés et autres métis culturels futurs, de cette nation en perdition, de faire le poids nécessaire pour réveiller cette vraie force humaine qui s’endort, par moment. Tous les peuples du monde ont ce que les Haalpulaar appellent « kobje » (traduisons par copeaux pour nous tranquilliser l’esprit) et donc les « kobje » françaises doivent servir à attiser le feu ardent d’une nation multiethnique et multicolore.
Le drapeau tricolore, accolé à celui de l’Europe avec ces milliers d’étoiles qui brillent, ne le suggère-t-il pas déjà amplement ?
Abdarahmane NGAIDE (Bassel), Nantes le 19/11/2013
Quand j’entre dans un magasin, enfin une librairie, je sillonne les rangées des livres. C’est naturel ! Je m’arrête longuement au rayon philosophie. Mais tout d’un coup un vigile rôde, pour être sûr de la couleur de ma peau et inspirer fortement au point que j’entends la rage qui sourd dans sa poitrine. Comment un nègre peut-il être accroupi sur un livre de Marcuse, de Foucault, de Bourdieu ou de Georges Duby ?
Il est impensable qu’un nègre, puisse approcher les branches les plus solides d’une librairie, les bancs solides des meilleures universités du monde, des instituts de recherche ou les ruelles, si tortueuses, dans la politique en Occident. Cette forêt d’intelligence lui est comme interdite. C’est un « petit voleur » ! Sentence entendue à travers le regard d’un vigile déçu, quand il voit le Nègre approcher de la caisse à carte, avec son gros paquet de livres aux titres presque incompréhensibles, pour payer cette salée-propre note. Il porte le doigt à son nez comme si un ver avait bougé dedans, alors que c’est l’étonnement-honte qui le saisit et le fait frémir comme devant un lion sortant de sa forêt. Je parle de tous les vigiles, toutes les races confondues. C’est étonnant n’est-ce pas que de mettre tous les œufs dans un même panier ? Là l’image, suggestive de la banane, s’évanouit.
Depuis quelques jours, la France est secouée dans ses fondements par une histoire de propriétaire de bananes. Depuis ce jour, quand j’arpente les rues on me regarde davantage. Je ne vois pas seulement que la méfiance, mais un étonnement qui en dit long sur ces visages taciturnes mais pourtant joyeux. Je n’ai jamais compris comment un fruit peut déterminer la personnalité d’un individu surtout si cette personne assume des responsabilités (ministre de la justice) centrales dans un Etat qui se targue d’une longue et belle histoire qui lui fait dire qu’il est la patrie des Droits de l’Homme. Où est donc Stephen Hessel pour s’indigner davantage ?
En ramenant Taubira à sa banane, les communicateurs de ce siècle de recul, parlent de son animalité en tant qu’être noir. Mais ils l’insultent aussi en tant que femme. Car la banane est quand même trop suggestive du phallus. Et ses compatriotes blancs pensent que seuls eux possèdent la bonne queue de banane. L’image est si parlante. Regarder une femme, ou un homme avec une banane à la bouche et vous verrez que l’insulte va au-delà de sa simple peau, et s’attaque aussi en son genre. Où sont les féministes du monde pour nous effacer ce tableau qu’une certaine France ne cesse de dé-peindre ? Si le fruit détermine l’identité humaine de l’individu qui le croque, je ne sais pas ce qu’on dirait d’Adam qui s’est permis de croquer la seule pomme qui existait au Paradis ?
Donc le raisin, la mangue, les betteraves, les ognons, le piment de Martinique et la pomme de terre correspondent tous à une catégorie d’humain typé, racé et genré. Il est vrai que chaque peuple aime ses aliments et s’identifie à eux, sinon jamais la France n’aurait pensé faire entrer son art culinaire dans le tiroir du patrimoine mondial de l’humanité pendant qu’elle conteste notre banane qui a plus de valeur universelle que ses mets d’une succulence incontestable.
L’homme unidimentionnel de Herbert Marcuse et L’interprétation des rêves de Freud entre mes mains, je me dis d’un coup comment une civilisation, qui a participé à l’éclosion de la pensée et à sa formalisation dans les livres, peut continuer à nous dire qu’existe encore des individus, sur cette planète, qui doivent reprendre le chemin qui mènent à la branche de leurs arbres préférés ? Enfin, les plantations de bananes ! Et pourtant je suis au bord de la Loire qui a permis d’acheminer à travers une partie de l’Europe la BANANE, le fruit bien entendu.
Y’a bon banania daterait, certainement, de cette période. De toutes les façons, je ne peux comprendre que les Lumières, dites, soient vraiment l’apanage de l’Occident. D’ailleurs ce débat est dépassé, mais celui qui innerve la société reste bien notre liaison aux fruits. La cueillette n’a jamais disparu, et les Occidentaux sont les plus ingénieux en la matière au point de développer toute une technique qui aboutit aux OGM. Les bananes du monde actuel n’appartiennent plus aux seuls Nègres. D’ailleurs, la France doit bien relire le rapport de plus de 500 pages que son Sénat (voir au lien) vient de sortir il y a juste un mois pour suivre les conseils qui y sont consignés pour qu’elle reprenne place en Afrique (enfin considère que les Nègres sont des humains) et dans le monde, car elle se marginalise de plus en plus par la montée du racisme. Sinon les bananes de Côte d’Ivoire vont déserter les rayons de ses magasins d’alimentation. Elle est bien prisée, ne serait-ce que pour quelques vieilles dames édentées.
Pendant que je fricote avec quelques penseurs occidentaux, une peau de banane vient me barrer l’horizon. C’est incompréhensible dans la mesure où, justement là à l’instant, je profite largement de la tranquillité, du silence et de la sécurité qui m’est offerte pour méditer, et voilà que des communicateurs, en mal de sensation et un Etat hanté par les bonnets rouges de ses agricultures, me demandent de reprendre du travail dans la plantation. C’est inacceptable comme injonction ! Nous sommes au vingtième siècle !
Sommes-nous vraiment chez tous ces philosophes qui ont permis à la pensée de rayonner ? Un ministre de la république française accusé de sucer, en public, le sexe de la République ? C’est scandaleux et monstrueux comme accusation ! Toutes les théories racistes du monde devaient s’incliner devant cette bravade qui met au cœur de sa philosophie une banane. Pourtant un vrai Nègre a produit un livre suprême qui démontre comment le Nègre, dans son essence, a toujours été un objet de fantasmes et de délires. Le livre d’Achille Mbembe, Critique de la raison (paru aux éditions La Découverte en octobre 2013, lauréat du prix Fetkann 2013, section mémoire), nous permet de saisir l’évolution de l’idée que les autres ont du Nègre jusqu’au jour d’aujourd’hui. L’idée n’a pas changé, les images négatives qu’elle concentre et entretient sont toujours là, intactes et très compactes. Entre son caractère implicite et explicite, elle a bien choisi de n’être que toujours là capteuse de toutes les insultes qu’elle mérite sa vie durant. Quelle autre peau de banane faut-il nous étaler pour qu’on ressemble, mieux, à ce singe devenu voleur, et que le blanc n’hésite pas à faire éclater la cervelle s’il tente de s’aventurer dans sa bananeraie ?
Nous lui préférons un jus de raison devenu un excellent Côte du Rhône, un Millésime aux millimètres bien mesurés, servis dans un verre cristal qui reflète la lumière du soleil qui nourrit les côtes. Figues et raisins donnent-ils plus de raison ? Pourtant, on les grignote avec vitesse, comme des souris ayant peur de l’arrivée prochaine du chat.
En tout cas cette banane devient un aloko chaud entre les doigts de cette république. Le peuple français est appelé à réviser son code des fruits, car il est dépassé et ne permet plus de classer, avec pertinence, les races humaines. Singe ou pas, le noir semble être le père de l’humanité ; au point qu’une équipe chinoise bouleverse l’origine du peuplement de la Chine actuelle. En effet, on leur trouve des racines africaines. Nègre, je ne sais pas ! De toutes les façons tout le monde se rattache à notre Rift Valley où les restes de celle qu’on a appelée, de manière arbitraire Lucie, furent retrouvés. Banane ou pas, nous venons du même bourgeon originel. Cela reste incontestable.
Moi le Nègre, vivant au bord de la Loire, j’arpente les cépages et ne distingue aucune couleur, l’essentiel étant que les grappes de raisins produisent ce vin français longtemps partagé. L’arbre sous lequel je me tiens ne produit plus de fruits. Eh bien, mon identité humaine devient problématique. Dès lors on me fait la peau sans réflexion ni recul. Je préfère vraiment le creux d’une mangue sucrée que de glisser sur une peau de banane française. La France doit nettoyer tous ces coins de rues où les peaux de bananes n’ont jamais cessé de s’accumuler. La bière de banane soûle vite !
Si Taubira (ressortissante des îles, donc française depuis le début…) est si maltraitée, que dire, alors, de ceux qui, aujourd’hui, arborent leur nationalité française comme s’il s’agissait du trophée qui les aligne parmi les humains. Alors que le passeport français ne leur sert, finalement, qu’à faire la queue devant la centrale d’achat des bananes venant du monde. Un travail de fond s’impose à eux pour que les Nègres, de tous les continents, puissent rejoindre les villes, y avoir leurs places sans faire l’objet de regards si interrogatifs de leur existence même en tant qu’objet d’insultes. Il faut que le monde qui nous accueille comprenne que nous sommes sortis de nos forêts depuis très longtemps.
À vous naturalisés, intégrés et autres métis culturels futurs, de cette nation en perdition, de faire le poids nécessaire pour réveiller cette vraie force humaine qui s’endort, par moment. Tous les peuples du monde ont ce que les Haalpulaar appellent « kobje » (traduisons par copeaux pour nous tranquilliser l’esprit) et donc les « kobje » françaises doivent servir à attiser le feu ardent d’une nation multiethnique et multicolore.
Le drapeau tricolore, accolé à celui de l’Europe avec ces milliers d’étoiles qui brillent, ne le suggère-t-il pas déjà amplement ?
Abdarahmane NGAIDE (Bassel), Nantes le 19/11/2013