Tension frontalière entre le Mali et la Mauritanie

Dans des villages frontaliers du cercle de Yélimané, le torchon risque de brûler entre les populations de part et d'autre de la frontiere Mali-Mauritanie. Les habitants de Kagnaga, , menacent de représailles.
Partout dans le monde, dans les zones frontalières, les populations partagent le plus souvent la même histoire, les mêmes us et coutumes. C'est dans ce contexte que les villages de Kakoulou-Mauritanie, Touélé et Sambou du côté mauritanien et leurs voisins de Bouguédéré (Commune de Kirané-Madina), Kakoulou (Krémis) et Tougoumbé au Mali, vivent en parfaite harmonie.
Malgré les liens séculaires unissant ,ces deux peuples, ils sont parfois divisés par des conflits d'ordre fonciers menant souvent à des affrontements meurtriers.
Pour le cas présent, c'est Mr Mamadou Hawa Gassama Diaby, député élu à Yélimané, qui accuse les forces de l'ordre mauritaniennes d' actes de vandalisme à l'égard ...SUITE >>>>>

des populations de Kakoulou-Mali, Bougoumbé et Kirané-Madina le 4 juin 2007 , selon maliweb.
D'après Mr Diaby, des hommes d'uniforme mauritaniens ont interdit aux populations de ces villages maliens de cultiver et de faire paître leurs animaux sur des terres censées les appartenir. Toujours, selon Diaby, des Maliens ont été chassés de leurs champs de culture, leurs puits, servant d'abreuvoir à leur bétail, ont été obstrués.
Le manque de réaction des autorités aussi bien maliennes que mauritanienne sur la situation, agite de plus en plus les supposés opprimés. Les populations du cercle de Yélimani sont mécontentes. A la suite de leur réunion tenue le 7 juin chez le chef de canton, les ressortissants des villages concernés ont décidé de mener des représailles en attendant que les autorités se penchent sur la question. La décision prise à cet effet est de faire embargo sur leurs voisins mauritaniens en les empêchant l'accès au territoire Malien. Une disposition que le député Mamadou Hawa Gassama Diaby trouve dangereuse quand on sait que cette partie de la Mauritanie s'approvisionne en céréales et d'autres denrées au Mali. Cette décision pourrait aussi avoir des répercutions en termes de vengeance du côté Mauritanien.
Dans le cadre du règlement de ce problème, le préfet de Yélimani et son homologue mauritanien se sont rencontrés le dimanche 10 juin 2007 à la frontière commune. Comme le dit l'illustre Malien Amadou Hampaté Bâ, "il n'y a pas de petite querelle" vaut mieux de régler la situation le plus vite possible, plutôt que de laisser gangrener de potentiels sources de gros conflits. Il faut signaler de passages que, ces types de problèmes sont dûs, d'une part de la nom matérialisation de la frontière et d'autre part par le fait que le traçage de ces frontières n'a pas tenu compte de certaines propriétés foncières datant de plusieurs générations.

Source: points chauds