Touche Pas à Ma Nationalité
A
Monsieur le Ministre de la Justice
de la République Islamique de Mauritanie.
Objet : Demande expresse d’ouverture d’une enquête sur la mort de Lamine Mangane.
Monsieur le Ministre,
Voilà un an jour pour jour, à Maghama, lors d’une manifestation organisée par notre mouvement afin de protester pacifiquement contre le recensement discriminatoire initié par le gouvernement, les éléments de la Gendarmerie nationale ouvraient le feu sur des jeunes désarmés. Le bilan de cette action lâche et inattendue de la part de personnes censées assurer la sécurité des citoyens, faisait état d’un (1) mort et huit (8) blessés dont une fille de 4 ans. Derrière la froideur des chiffres, c’est un jeune garçon à la fleur de l’âge, répondant au nom de Lamine Mangane qui perd la vie, par le fait même de la Gendarmerie de son propre pays. Ce sont également huit autres jeunes (Amadou Ndiaye dit Am marel, Moussa Bassel, Adama Barro, Mika Sy, Ibrahima Bassoum M'baré Niang et Issagha Sall) qui seront marqués d’un traumatisme à vie suite à des blessures subies à la même occasion.
Les gendarmes coupables de ces actes ignobles sont toujours en liberté, sans même être inquiétés par la moindre enquête judiciaire. Une telle situation est inacceptable, et révolte profondément notre organisation, ses militants, ses sympathisants, ainsi que tous les mauritaniens de bonne foi. Comble d’absurdité, même la plainte déposée par les parents de Lamine n’a jusque-là encore pas été suivie d’effet.
• Considérant le caractère insultant pour les victimes et leurs familles d’une telle situation.
• Considérant le caractère ignominieux d’un tel déni de justice, et par-delà, le danger qu’il comporte pour la stabilité du pays et pour l’unité nationale.
Touche Pas à Ma Nationalité exige :
• L’ouverture immédiate d’une enquête, afin de situer les responsabilités et désigner les coupables de la mort de Lamine Mangane.
• La prise en charge totale par l’Etat de l’ensemble des soins des blessés suite aux répressions qui ont marqué nos manifestations.
• L’indemnisation de toutes les victimes.
Nouakchott, le 27/09/2012
.
Source: TPMN - Le coordinateur
A
Monsieur le Ministre de la Justice
de la République Islamique de Mauritanie.
Objet : Demande expresse d’ouverture d’une enquête sur la mort de Lamine Mangane.
Monsieur le Ministre,
Voilà un an jour pour jour, à Maghama, lors d’une manifestation organisée par notre mouvement afin de protester pacifiquement contre le recensement discriminatoire initié par le gouvernement, les éléments de la Gendarmerie nationale ouvraient le feu sur des jeunes désarmés. Le bilan de cette action lâche et inattendue de la part de personnes censées assurer la sécurité des citoyens, faisait état d’un (1) mort et huit (8) blessés dont une fille de 4 ans. Derrière la froideur des chiffres, c’est un jeune garçon à la fleur de l’âge, répondant au nom de Lamine Mangane qui perd la vie, par le fait même de la Gendarmerie de son propre pays. Ce sont également huit autres jeunes (Amadou Ndiaye dit Am marel, Moussa Bassel, Adama Barro, Mika Sy, Ibrahima Bassoum M'baré Niang et Issagha Sall) qui seront marqués d’un traumatisme à vie suite à des blessures subies à la même occasion.
Les gendarmes coupables de ces actes ignobles sont toujours en liberté, sans même être inquiétés par la moindre enquête judiciaire. Une telle situation est inacceptable, et révolte profondément notre organisation, ses militants, ses sympathisants, ainsi que tous les mauritaniens de bonne foi. Comble d’absurdité, même la plainte déposée par les parents de Lamine n’a jusque-là encore pas été suivie d’effet.
• Considérant le caractère insultant pour les victimes et leurs familles d’une telle situation.
• Considérant le caractère ignominieux d’un tel déni de justice, et par-delà, le danger qu’il comporte pour la stabilité du pays et pour l’unité nationale.
Touche Pas à Ma Nationalité exige :
• L’ouverture immédiate d’une enquête, afin de situer les responsabilités et désigner les coupables de la mort de Lamine Mangane.
• La prise en charge totale par l’Etat de l’ensemble des soins des blessés suite aux répressions qui ont marqué nos manifestations.
• L’indemnisation de toutes les victimes.
Nouakchott, le 27/09/2012
.
Source: TPMN - Le coordinateur