La coordination et les délégués de « touche pas à ma nationalité » (TPMN) dirigé par Abdoul Birane Wane ont tenu une conférence de presse Mardi 24 Décembre soir au FONADH à 17h, pour apporter des éclaircissements à leurs militants suite à un communiqué publié le 21 Décembre signé les "délégués de touche pas à ma nationalité" et pour dénoncer aussi l’attitude de certains médias à leur encontre.
En prenant la parole le coordinateur Abdoul Birane Wane a affirmé « sans critiquer » précise-t-il que ces médias ont procédé à un « lynchage médiatique » à leur encontre en diffusant ce communiqué sans vérification préalable de l’information et aussi sans rectification malgré les démentis qu’ils ont apporté. « Ceci est contraire à la déontologie de la presse » précise-t-il, et que « s’il y’a la liberté de la presse aujourd’hui en Mauritanie c’est grâce à la lutte des citoyens donc ils doivent éviter de jeter l’huile au feu » ajoute-t-il.
Abdoul a aussi ajouté avant de passer la parole aux délégués auxquels on a usurpé leurs fonctions selon lui, qu’ils n’ont pas le temps de polémiquer car le combat qui les attend est plus important, qu’ils ne se tromperont pas de cible et ne reviendront plus sur ces histoires.
Voici le texte intégral du communiqué lu devant une centaine de militants venus assister à la conférence de presse et dont Essirage.net a reçu une copie:
COMMUNIQUE
Suite à un Communiqué publié le 21 Décembre signé" les délégués de Touche pas à ma nationalité, la coordination du mouvement et les délégués apportent des précisions pour éclairer les militants en Mauritanie et à l'étranger par rapport à certains propos tenus.
Les prétendus délégués au nombre de quatre en réalité ont été écartés depuis le mois d'avril par leurs pairs délégués pour des raisons précises et valables.
Cette sortie malheureuse et désespérée s'explique par une farouche volonté de saborder le mouvement qui incarne l'espoir de toute une génération. Tous les éléments sont là pour confirmer nos soupçons par rapport à l'implication d'une tiers organisation dont la seule ambition est de décapiter Touche pas à ma nationalité. Dans cette même logique nous apportons des précisions concernant des éléments de la défunte IMEJ qui sont signataires mais qui en réalité sont restés absents des structures et activités de Touche pas à ma nationalité pendant au moins deux(2) ans pour certains et les archives le prouvent. Ces individus, par leur éternelle absence se sont eux même exclus. Nous invitons ainsi ceux qui se réclament TPMN sans conviction à rejoindre leur organisation mère et à oser s'affirmer.
Dans ces conditions nous rappelons Touche pas à ma nationalité est et restera un mouvement souverain qui ne sera inféodé à aucune organisation. Aucune force politique ne détient la légitimité de la lutte des noirs Mauritaniens opprimés. Cette légitimité ne s'acquiert que sur le terrain par des actes concrets qui traduisent la résistance au système raciste.
Touche pas à ma nationalité rappelle que toutes les tentatives de déstabilisations resteront vaines. Rien ne nous détournera de notre objectif et de nos priorités. Nous ne baisserons pas les armes tant que nos terres ancestrales ne seront pas restituées, nos langues officialisées, les génocidaires de notre peuple jugés et notre pleine citoyenneté retrouvée.
Nous renouvelons notre serment envers notre peuple que nous défendront au prix de notre vie à l'image de nos illustres prédécesseurs. Tel est le combat de TPMN qui ne se trompera jamais de cible et ne se laissera jamais divertir.
La coordination et les délégués
Nouakchott, le 24-12-2013
Source: essirage
En prenant la parole le coordinateur Abdoul Birane Wane a affirmé « sans critiquer » précise-t-il que ces médias ont procédé à un « lynchage médiatique » à leur encontre en diffusant ce communiqué sans vérification préalable de l’information et aussi sans rectification malgré les démentis qu’ils ont apporté. « Ceci est contraire à la déontologie de la presse » précise-t-il, et que « s’il y’a la liberté de la presse aujourd’hui en Mauritanie c’est grâce à la lutte des citoyens donc ils doivent éviter de jeter l’huile au feu » ajoute-t-il.
Abdoul a aussi ajouté avant de passer la parole aux délégués auxquels on a usurpé leurs fonctions selon lui, qu’ils n’ont pas le temps de polémiquer car le combat qui les attend est plus important, qu’ils ne se tromperont pas de cible et ne reviendront plus sur ces histoires.
Voici le texte intégral du communiqué lu devant une centaine de militants venus assister à la conférence de presse et dont Essirage.net a reçu une copie:
COMMUNIQUE
Suite à un Communiqué publié le 21 Décembre signé" les délégués de Touche pas à ma nationalité, la coordination du mouvement et les délégués apportent des précisions pour éclairer les militants en Mauritanie et à l'étranger par rapport à certains propos tenus.
Les prétendus délégués au nombre de quatre en réalité ont été écartés depuis le mois d'avril par leurs pairs délégués pour des raisons précises et valables.
Cette sortie malheureuse et désespérée s'explique par une farouche volonté de saborder le mouvement qui incarne l'espoir de toute une génération. Tous les éléments sont là pour confirmer nos soupçons par rapport à l'implication d'une tiers organisation dont la seule ambition est de décapiter Touche pas à ma nationalité. Dans cette même logique nous apportons des précisions concernant des éléments de la défunte IMEJ qui sont signataires mais qui en réalité sont restés absents des structures et activités de Touche pas à ma nationalité pendant au moins deux(2) ans pour certains et les archives le prouvent. Ces individus, par leur éternelle absence se sont eux même exclus. Nous invitons ainsi ceux qui se réclament TPMN sans conviction à rejoindre leur organisation mère et à oser s'affirmer.
Dans ces conditions nous rappelons Touche pas à ma nationalité est et restera un mouvement souverain qui ne sera inféodé à aucune organisation. Aucune force politique ne détient la légitimité de la lutte des noirs Mauritaniens opprimés. Cette légitimité ne s'acquiert que sur le terrain par des actes concrets qui traduisent la résistance au système raciste.
Touche pas à ma nationalité rappelle que toutes les tentatives de déstabilisations resteront vaines. Rien ne nous détournera de notre objectif et de nos priorités. Nous ne baisserons pas les armes tant que nos terres ancestrales ne seront pas restituées, nos langues officialisées, les génocidaires de notre peuple jugés et notre pleine citoyenneté retrouvée.
Nous renouvelons notre serment envers notre peuple que nous défendront au prix de notre vie à l'image de nos illustres prédécesseurs. Tel est le combat de TPMN qui ne se trompera jamais de cible et ne se laissera jamais divertir.
La coordination et les délégués
Nouakchott, le 24-12-2013
Source: essirage