A Bamako, en réaction aux attaques de la rébellion touarègue au nord Mali, des manifestants s’en son pris aux personnes de « peaux claires ». Des boutiques appartenant aux mauritaniens y ont été saccagés. Des ressortissants mauritaniens ont trouvé refuge dans leur ambassade. Dans certains organes de presse mauritaniens, il a été fait état de mauritaniens tués pendant ces manifestations.
Au cours d’une conférence de presse tenue, vendredi trois février, à l’ambassade du Mali a Nouakchott, Souleymane Koné, l’ambassadeur a démenti cette information et a indiqué que les mauritaniens n’ont jamais été cibles particuliers des manifestants.
La conférence de presse portait « situation sécuritaires des étrangers au Mali.» Par rapport au cas de morts dont ont fait état certains medias mauritaniens, l’ambassadeur a dit : « je suis formel. Aucun mauritanien n’a été tué au mali. Je ne critique personne mais il faut éviter le sensationnel. Nos deux peuples sont tellement imbriqués qu’il faut éviter de balancer avec légèreté des infos d’une telle gravité.
La Mauritanie et le Mali, ce n’est pas n’importe quoi. C’est deux pays qui ont des relations depuis des millénaires. Il est donc impensable que des mauritaniens soient particulièrement ciblés au Mali. Des boutiques mauritaniennes ont été touchées mais en aucun cas il n’a été ciblé des mauritaniens en tant que mauritaniens. Je suis formel sur ce point. »
Souleymane Koné aussi parlé « de mercenaires touaregs venus de la Libye et qui, en coalition avec des groupes salafistes, ont déclenché une sorte de guérilla au nord du Mali.» Particularité de ce mouvement, selon l’ambassadeur « jamais dans les crises du nord, le Mali n’a connu de telles atrocités avec des femmes, des enfants tués, des élèves d’un institut de formation froidement abattus, des enfants de militaires abattus, des châteaux d’eau pilonnés pour mettre les population dans des conditions dramatiques. »
Selon l’ambassadeur, « c’est face à ces atrocités que les femmes et les enfants des militaires abattus se sont révoltés à Bamako et ont organisé une marche supposée pacifique. C’est pendant cette marche qu’au passage certaines boutiques tenues par des commerçants à la peau claires ont été saccagées par des badauds et délinquants qui ont infiltré la manifestation. »
L’ambassadeur a ajouté : « il n’y a pas une communauté étrangère particulièrement visée. De 1960 a aujourd’hui, le Mali est le pays d’Afrique qui a le plus souffert de la situation de bouc émissaire. Nous ne pouvons donc pas nous permettre de nous attaquer aux étrangers cars nous en connaissons le cout. Des le départ, les autorités ont pris des mesures idoines pour sécuriser les personnes et les biens et en particulier les touareg, les arabes et d’autres étrangers qui peuvent être confondus a ces communautés. »
L’ambassadeur a ensuite cité la déclaration solennelle du président Amadou Toulmani Touré dans laquelle il a demandé aux maliens d’éviter l’amalgame entre leurs voisins et ceux qui ont pris les armes au nord.
« Toutes les mesures ont été prises pour sécuriser l’ambassade de Mauritanie a Bamako, des mesures prises préventivement, le calme est revenu et tous les acteurs religieux, politiques, syndicaux ont demandé aux populations de savoir garder raison, toutes les mesures ont été prises par le gouvernement pour que ce qui est arrivé de manière spontanée ne se reproduis » a noté l’ambassadeur.
Source : Cridem
Au cours d’une conférence de presse tenue, vendredi trois février, à l’ambassade du Mali a Nouakchott, Souleymane Koné, l’ambassadeur a démenti cette information et a indiqué que les mauritaniens n’ont jamais été cibles particuliers des manifestants.
La conférence de presse portait « situation sécuritaires des étrangers au Mali.» Par rapport au cas de morts dont ont fait état certains medias mauritaniens, l’ambassadeur a dit : « je suis formel. Aucun mauritanien n’a été tué au mali. Je ne critique personne mais il faut éviter le sensationnel. Nos deux peuples sont tellement imbriqués qu’il faut éviter de balancer avec légèreté des infos d’une telle gravité.
La Mauritanie et le Mali, ce n’est pas n’importe quoi. C’est deux pays qui ont des relations depuis des millénaires. Il est donc impensable que des mauritaniens soient particulièrement ciblés au Mali. Des boutiques mauritaniennes ont été touchées mais en aucun cas il n’a été ciblé des mauritaniens en tant que mauritaniens. Je suis formel sur ce point. »
Souleymane Koné aussi parlé « de mercenaires touaregs venus de la Libye et qui, en coalition avec des groupes salafistes, ont déclenché une sorte de guérilla au nord du Mali.» Particularité de ce mouvement, selon l’ambassadeur « jamais dans les crises du nord, le Mali n’a connu de telles atrocités avec des femmes, des enfants tués, des élèves d’un institut de formation froidement abattus, des enfants de militaires abattus, des châteaux d’eau pilonnés pour mettre les population dans des conditions dramatiques. »
Selon l’ambassadeur, « c’est face à ces atrocités que les femmes et les enfants des militaires abattus se sont révoltés à Bamako et ont organisé une marche supposée pacifique. C’est pendant cette marche qu’au passage certaines boutiques tenues par des commerçants à la peau claires ont été saccagées par des badauds et délinquants qui ont infiltré la manifestation. »
L’ambassadeur a ajouté : « il n’y a pas une communauté étrangère particulièrement visée. De 1960 a aujourd’hui, le Mali est le pays d’Afrique qui a le plus souffert de la situation de bouc émissaire. Nous ne pouvons donc pas nous permettre de nous attaquer aux étrangers cars nous en connaissons le cout. Des le départ, les autorités ont pris des mesures idoines pour sécuriser les personnes et les biens et en particulier les touareg, les arabes et d’autres étrangers qui peuvent être confondus a ces communautés. »
L’ambassadeur a ensuite cité la déclaration solennelle du président Amadou Toulmani Touré dans laquelle il a demandé aux maliens d’éviter l’amalgame entre leurs voisins et ceux qui ont pris les armes au nord.
« Toutes les mesures ont été prises pour sécuriser l’ambassade de Mauritanie a Bamako, des mesures prises préventivement, le calme est revenu et tous les acteurs religieux, politiques, syndicaux ont demandé aux populations de savoir garder raison, toutes les mesures ont été prises par le gouvernement pour que ce qui est arrivé de manière spontanée ne se reproduis » a noté l’ambassadeur.
Source : Cridem