La Françafrique n’a jamais disparu et ne disparaîtra peut être jamais. Elle se reconstruira toujours sur les vieux os de Foccard concepteur de sa philosophie. Celle qui sort ses brides pour nous les attacher à l’endroit. Nous marchons, transportant les fardeaux de tous ses travers. Je respecte son pragmatisme et le cynisme qui l’accompagne toujours. Comment penser que la mort d’un prophète fasse disparaître une religion à lui révélée ? Impossible de croire qu’une philosophie diplomatique alimentée aux aventures coloniales passées, puisse mourir si bêtement.
La naïveté est certainement intéressante quand elle joue à la tacticienne, mais quand elle prend l’allure d’une maladie et d’une vraie naïveté, elle conduit au désastre. Nous le vivons sur le continent ! Les preuves ne manquant pas je me permets d’économiser mon vocabulaire.
Elles sont là depuis toujours têtues comme le défi permanent que nous oppose, toujours, la Françafrique dans tous ses habits neufs qu’elle ne cesse de porter. Elle est séduisante, la Françafrique. Nos cris, nos pleurs, nos discours conciliateurs, nos fougues/fugues, le sourire de nos larbins les plus hautement placés n’y peuvent rien. D’ailleurs cela fait partie de la musique qui accompagne le bal de la Françafrique.
Nous coulons dans le moule déjà préfabriqué et toujours en attente de notre défilé à l’Elysée comme des prêtres et des imams à ordonner en glissant l’Ostie, et en servant vins de qualité, jus superbement sélectionnés et quartiers de viande halal et des côtés porcs bien grillées. Les petits-fours et autres gâteaux/gâteux attendent sur des tables bien garnies. Le café, que je ne boirais certainement jamais, est là tout fumant. L’Elysée est en belle robe républicaine que Marianne ne cesse de porter à l’usure qu’on lui connait depuis que le FN grimpe en pourcentage écornant l’image d’une république issue des Lumières.
Le tricolore domine sinon Le Monde du 06/12/2013 n’aurait pas titré, joyeusement, « La France en première en Afrique » comme si on était dans une guerre mondiale. Et la photo de deux soldats français sur le toit de l’aéroport de Bangui ne cesse de me déchirer la pupille. Des soldats français postés sur les toits de nos aéroports ! Incroyable situation dans laquelle des chefs qui défilent souriant nous ont installés. Djotodja doit me suivre dans l’explication que je ferai de son nom « Jooto en pulaar signifie réajuste son siège, il penche certainement. Et c’est un pauvre Dia (« jooto jahyelam, gila a yanani comme Ange Patassé).
« Guerre religieuse en Centrafrique ! » C’est incroyable que les prétextes brandis par l’homme moderne africain pour tuer son semblable jusqu’à « obliger » la France à abriter le Sommet dit de l’Elysée sur sa sécurité. Wallaye mbiimi intégration africaine est un jeu de dupes. Pas pour demain hein !
Ici, en France, devant Hollande, c’est l’écoute, car la leçon doit être assimilée : « Soit vous vous occupez de la sécurité de vos citoyens et de vos institutions sinon nous revenons bien plus réellement. N’écoutez pas les intellos de vos pays qui vociféraient « néo-colonisation » et qui, aujourd’hui, glosent que la France veut « recoloniser » l’Afrique. Et puis vous savez, ici en France, mon parti rencontre trop de problèmes au point que je n’envie pas Jooto Ja. Les sondages baissent et il me faut une action forte pour rebooster le sentiment et la générosité degaullienne du peuple français. Y’a compris négro ! » (Lu dans Tintin au Congo).
Effroi ! Oui effroyable pendant que les chefs dégustent à toutes les tables et leurs épouses glissant même quelques petits chocolats dans leur sac à main. J’ai honte quand on me dit que la Françafrique est morte.
Comment cela peut-il arriver de sitôt si nous refusons de conduire le corbillard pour porter en terre cette dépouille qui nous infeste ?
Elle se reproduit habilement avec ses nouveaux intellectuels et spécialistes de l’Afrique qui sillonnent les rencontres, qui verrouillent les financements de la recherche, qui tiennent un discours décousus mais qui sont mieux écoutés que l’élite intellectuelle africaine. Je vis au milieu de leurs tourbillons avant d’en être éjecté pour incompatibilité de mœurs. Je suis toujours révulsé, et cela depuis le conflit malien, quand j’assiste à ses réunions qui mélangent bailleurs de fonds, diplomates de pays et des organismes, les ONG de toutes natures, les nouveaux « spécialistes » de l’ Afrique émergente et les rares intellectuels bien informés des problèmes africains. J’y entends et j’y vois tout ce qui ressemble à l’arrogance devant nos autorités attentistes. Il suffit d’un discours contraire à la doxa du jour pour finir marginalisé car devenu gênant pour ceux qui n’attendent que les perdiems. Cette partie cachée de la Françafrique échappe à beaucoup et pourtant mérite d’être dévoilée. C’est mon rôle ?
Voilà le protocole qui arrive de pas pressé. Allez rangez-vous sur les escaliers, en fonction des intérêts que nous avons et aux affinités démocratiques, pour la photo souvenir. Un sommet d’une telle envergure doit marquer l’histoire. Nos maigres biceps ne peuvent venir à bout de notre désir de recolonisation.
Un homme bridé comme un bourricot peut-il s’occuper du lieu de fabrication des charges qui lui pèsent ? Le sommet de l’Elysée est très clair et très sérieux. Et son seul titre raconte qu’il est si stratégique pour la France qui ne finit pas de produire des rapports sur ses futures relations avec l’Afrique, le dernier que j’ai lu est celui de Hubert Védrine-Zinsou sur l’Afrique (Trouvable sur le Net). Celui du Sénat, n’en parlons plus, car il suggère même la création d’une Sorbonne « Africaine » à l’image de celle d’Abou Dhabi au Sénégal. La colonisation était venue par le biais des militaires et de l’école, les Africains doivent réapprendre leurs leçons d’histoire. Mais bon, moi, je suis, très souvent, traité « d’hitoiRIEN », et donc mes leçons n’ont aucun impact.
Bon, Ayrault, lui, est absent. C’est lui qui administrait la ville à partir de laquelle je m’offusque de la Françafrique.
Eh bien, il est en Chine pour négocier autre chose pendant que nos chefs d’Etat reçoivent leur cours magistral pays anglophones et lusophones confondus. C’est tout le continent qui est ici représenté. Même Nguema, dont l’enfant mêlé à des affaires bizarres, est là. J’ai tellement ri un soir, regardant accidentellement la télé, quand j’ai vu qu’on élevait sa femme Docteur Honorus Causa pour ses actions de bienfaisance. Eh bien voilà pourquoi les intellectuels doivent se taire toujours. Bon passons !
Mais Aziz, le président mauritanien aussi, est de la partie. Ce miraculé ! Et malgré les fausses déclarations de ses économistes auprès des instances internationales, révélées par un journaliste présenté de « sérieux », viendra prendre part. Il doit, certainement, révisé son rôle dans le conflit au Mali, mais aussi celui « éternel » du Sahara occidental s’il souhaite conservé son poste qu’il a obtenu après un coup d’état. Il a laissé la CENI le facile boulot de distribuer les sièges et les localités aux gens désignés d’avance.
Donc ils sont en France et tous les chasseurs de projets accourent vers Paris. Et on me dit que la Françafrique c’est finie quand les mêmes images de chefs, un peu fatigués mais plus jeunes, défilent devant les écrans des télévisions du monde ou alimentent les journaux. Ils négocieront quelques cahiers centraux vantant des pays délabrés de l’intérieur.
Heureusement que je suis en Province, et que le journal Ouest France m’informe de la disparition de Nelson Mandela. Cet homme ne pouvait pas attendre meilleur moment pour nous administrer encore une fois l’une de ses multiples leçons. Ah que croyez-vous que Mandela doit attendre cette farce ! Il ne sera jamais ce messager pour nous auprès de Dieu pour lui dire que les chefs du continent son autour de la « noce » à l’Elysée ; alors que lui voyage sereinement vers la félicité et l’immortalité. Cet exemple à lui seul doit nous réveiller. Mandela mérite qu’on stoppe ce sommet ou qu’on détourne les avions en direction de Qunu. Si j’étais pilote je l’aurai fait. Nous devons sensibiliser les pilotes présidentiels et leur PNC, qu’en cas de force majeure ils sont libres de se poser sur n’importe qu’elle aéroport.
J’ai honte. Je vous dis que j’ai honte devant la réalité toujours prégnante de la Françafrique, et honte devant le caractère insalubre de cette fréquentation.
Ils attendront les obsèques officielles. Non chez nous on vient pleurer devant la porte du voisin surtout si ce dernier incarnait l’indépassable. Mandela mérite plus que cette rencontre au Sommet de l’Elysée. J’ai honte !
Je vous laisse méditer l’un des charmes de Mandela.
Lui si ironique disait « dans un grand éclat de rire, que la première chose qu'il ferait en arrivant au paradis – il était sûr et certain d'y avoir sa place – ce serait de prendre sa carte au bureau de l'ANC local. C'était sa manière à lui de dire qu'il était avant tout un politicien pragmatique, pas un saint. Souvenez-vous donc de Mandela dans toute sa chaleur, sa puissance et son humanité. Pas comme d'une entité surnaturelle et éthérée. » (Lire un excellent article publié sur le site de Yahoo : http://fr.news.yahoo.com/nelson-mandela-d%C3%A9fauts-080402360.html, visité 06/12/2013).
Nos chefs, eux, finiront comme des entités surnaturelles et éthérées et leur place sera à l’extrême et l’extrême de l’extrême gauche.
Abdarahmane NGAIDE (Bassel), Nantes le 07/12/2013
avomm.com
La naïveté est certainement intéressante quand elle joue à la tacticienne, mais quand elle prend l’allure d’une maladie et d’une vraie naïveté, elle conduit au désastre. Nous le vivons sur le continent ! Les preuves ne manquant pas je me permets d’économiser mon vocabulaire.
Elles sont là depuis toujours têtues comme le défi permanent que nous oppose, toujours, la Françafrique dans tous ses habits neufs qu’elle ne cesse de porter. Elle est séduisante, la Françafrique. Nos cris, nos pleurs, nos discours conciliateurs, nos fougues/fugues, le sourire de nos larbins les plus hautement placés n’y peuvent rien. D’ailleurs cela fait partie de la musique qui accompagne le bal de la Françafrique.
Nous coulons dans le moule déjà préfabriqué et toujours en attente de notre défilé à l’Elysée comme des prêtres et des imams à ordonner en glissant l’Ostie, et en servant vins de qualité, jus superbement sélectionnés et quartiers de viande halal et des côtés porcs bien grillées. Les petits-fours et autres gâteaux/gâteux attendent sur des tables bien garnies. Le café, que je ne boirais certainement jamais, est là tout fumant. L’Elysée est en belle robe républicaine que Marianne ne cesse de porter à l’usure qu’on lui connait depuis que le FN grimpe en pourcentage écornant l’image d’une république issue des Lumières.
Le tricolore domine sinon Le Monde du 06/12/2013 n’aurait pas titré, joyeusement, « La France en première en Afrique » comme si on était dans une guerre mondiale. Et la photo de deux soldats français sur le toit de l’aéroport de Bangui ne cesse de me déchirer la pupille. Des soldats français postés sur les toits de nos aéroports ! Incroyable situation dans laquelle des chefs qui défilent souriant nous ont installés. Djotodja doit me suivre dans l’explication que je ferai de son nom « Jooto en pulaar signifie réajuste son siège, il penche certainement. Et c’est un pauvre Dia (« jooto jahyelam, gila a yanani comme Ange Patassé).
« Guerre religieuse en Centrafrique ! » C’est incroyable que les prétextes brandis par l’homme moderne africain pour tuer son semblable jusqu’à « obliger » la France à abriter le Sommet dit de l’Elysée sur sa sécurité. Wallaye mbiimi intégration africaine est un jeu de dupes. Pas pour demain hein !
Ici, en France, devant Hollande, c’est l’écoute, car la leçon doit être assimilée : « Soit vous vous occupez de la sécurité de vos citoyens et de vos institutions sinon nous revenons bien plus réellement. N’écoutez pas les intellos de vos pays qui vociféraient « néo-colonisation » et qui, aujourd’hui, glosent que la France veut « recoloniser » l’Afrique. Et puis vous savez, ici en France, mon parti rencontre trop de problèmes au point que je n’envie pas Jooto Ja. Les sondages baissent et il me faut une action forte pour rebooster le sentiment et la générosité degaullienne du peuple français. Y’a compris négro ! » (Lu dans Tintin au Congo).
Effroi ! Oui effroyable pendant que les chefs dégustent à toutes les tables et leurs épouses glissant même quelques petits chocolats dans leur sac à main. J’ai honte quand on me dit que la Françafrique est morte.
Comment cela peut-il arriver de sitôt si nous refusons de conduire le corbillard pour porter en terre cette dépouille qui nous infeste ?
Elle se reproduit habilement avec ses nouveaux intellectuels et spécialistes de l’Afrique qui sillonnent les rencontres, qui verrouillent les financements de la recherche, qui tiennent un discours décousus mais qui sont mieux écoutés que l’élite intellectuelle africaine. Je vis au milieu de leurs tourbillons avant d’en être éjecté pour incompatibilité de mœurs. Je suis toujours révulsé, et cela depuis le conflit malien, quand j’assiste à ses réunions qui mélangent bailleurs de fonds, diplomates de pays et des organismes, les ONG de toutes natures, les nouveaux « spécialistes » de l’ Afrique émergente et les rares intellectuels bien informés des problèmes africains. J’y entends et j’y vois tout ce qui ressemble à l’arrogance devant nos autorités attentistes. Il suffit d’un discours contraire à la doxa du jour pour finir marginalisé car devenu gênant pour ceux qui n’attendent que les perdiems. Cette partie cachée de la Françafrique échappe à beaucoup et pourtant mérite d’être dévoilée. C’est mon rôle ?
Voilà le protocole qui arrive de pas pressé. Allez rangez-vous sur les escaliers, en fonction des intérêts que nous avons et aux affinités démocratiques, pour la photo souvenir. Un sommet d’une telle envergure doit marquer l’histoire. Nos maigres biceps ne peuvent venir à bout de notre désir de recolonisation.
Un homme bridé comme un bourricot peut-il s’occuper du lieu de fabrication des charges qui lui pèsent ? Le sommet de l’Elysée est très clair et très sérieux. Et son seul titre raconte qu’il est si stratégique pour la France qui ne finit pas de produire des rapports sur ses futures relations avec l’Afrique, le dernier que j’ai lu est celui de Hubert Védrine-Zinsou sur l’Afrique (Trouvable sur le Net). Celui du Sénat, n’en parlons plus, car il suggère même la création d’une Sorbonne « Africaine » à l’image de celle d’Abou Dhabi au Sénégal. La colonisation était venue par le biais des militaires et de l’école, les Africains doivent réapprendre leurs leçons d’histoire. Mais bon, moi, je suis, très souvent, traité « d’hitoiRIEN », et donc mes leçons n’ont aucun impact.
Bon, Ayrault, lui, est absent. C’est lui qui administrait la ville à partir de laquelle je m’offusque de la Françafrique.
Eh bien, il est en Chine pour négocier autre chose pendant que nos chefs d’Etat reçoivent leur cours magistral pays anglophones et lusophones confondus. C’est tout le continent qui est ici représenté. Même Nguema, dont l’enfant mêlé à des affaires bizarres, est là. J’ai tellement ri un soir, regardant accidentellement la télé, quand j’ai vu qu’on élevait sa femme Docteur Honorus Causa pour ses actions de bienfaisance. Eh bien voilà pourquoi les intellectuels doivent se taire toujours. Bon passons !
Mais Aziz, le président mauritanien aussi, est de la partie. Ce miraculé ! Et malgré les fausses déclarations de ses économistes auprès des instances internationales, révélées par un journaliste présenté de « sérieux », viendra prendre part. Il doit, certainement, révisé son rôle dans le conflit au Mali, mais aussi celui « éternel » du Sahara occidental s’il souhaite conservé son poste qu’il a obtenu après un coup d’état. Il a laissé la CENI le facile boulot de distribuer les sièges et les localités aux gens désignés d’avance.
Donc ils sont en France et tous les chasseurs de projets accourent vers Paris. Et on me dit que la Françafrique c’est finie quand les mêmes images de chefs, un peu fatigués mais plus jeunes, défilent devant les écrans des télévisions du monde ou alimentent les journaux. Ils négocieront quelques cahiers centraux vantant des pays délabrés de l’intérieur.
Heureusement que je suis en Province, et que le journal Ouest France m’informe de la disparition de Nelson Mandela. Cet homme ne pouvait pas attendre meilleur moment pour nous administrer encore une fois l’une de ses multiples leçons. Ah que croyez-vous que Mandela doit attendre cette farce ! Il ne sera jamais ce messager pour nous auprès de Dieu pour lui dire que les chefs du continent son autour de la « noce » à l’Elysée ; alors que lui voyage sereinement vers la félicité et l’immortalité. Cet exemple à lui seul doit nous réveiller. Mandela mérite qu’on stoppe ce sommet ou qu’on détourne les avions en direction de Qunu. Si j’étais pilote je l’aurai fait. Nous devons sensibiliser les pilotes présidentiels et leur PNC, qu’en cas de force majeure ils sont libres de se poser sur n’importe qu’elle aéroport.
J’ai honte. Je vous dis que j’ai honte devant la réalité toujours prégnante de la Françafrique, et honte devant le caractère insalubre de cette fréquentation.
Ils attendront les obsèques officielles. Non chez nous on vient pleurer devant la porte du voisin surtout si ce dernier incarnait l’indépassable. Mandela mérite plus que cette rencontre au Sommet de l’Elysée. J’ai honte !
Je vous laisse méditer l’un des charmes de Mandela.
Lui si ironique disait « dans un grand éclat de rire, que la première chose qu'il ferait en arrivant au paradis – il était sûr et certain d'y avoir sa place – ce serait de prendre sa carte au bureau de l'ANC local. C'était sa manière à lui de dire qu'il était avant tout un politicien pragmatique, pas un saint. Souvenez-vous donc de Mandela dans toute sa chaleur, sa puissance et son humanité. Pas comme d'une entité surnaturelle et éthérée. » (Lire un excellent article publié sur le site de Yahoo : http://fr.news.yahoo.com/nelson-mandela-d%C3%A9fauts-080402360.html, visité 06/12/2013).
Nos chefs, eux, finiront comme des entités surnaturelles et éthérées et leur place sera à l’extrême et l’extrême de l’extrême gauche.
Abdarahmane NGAIDE (Bassel), Nantes le 07/12/2013
avomm.com