Le ministre sénégalais des Affaires étrangères Cheikh Tidiane Gadio a rappelé vendredi que l'Afrique ne se réduisait pas au Zimbabwe, soulignant l'importance des sujets qui devront être discutés lors du sommet UE-Afrique des 8-9 décembre à Lisbonne.
"Nous sommes 53 pays en Afrique. Pourquoi réduire l'Afrique au Zimbabwe", s'est interrogé M. Gadio à l'issue d'une rencontre avec son homologue portugais Luis Amado, président du conseil des ministres de l'UE.
Le Portugal, "en tendant la main à l'Afrique et à l'Europe", a créé "l'opportunité de discuter de questions de fond", s'est félicité le ministre sénégalais, cité par l'agence Lusa.
Il a notamment évoqué le problème des migrations pour lequel l'Europe et l'Afrique doivent trouver "une solution conjointe"."Nous espérons que l'Europe et l'Afrique arrêtent une action concertée sur la migration", a-t-il déclaré, appelant également à une plus coopération entre les deux continents notamment dans le domaine des infrastructures.
"Sans aéroports, sans routes, sans chemins de fer et sans ports, on ne peut pas développer un continent", a-t-il fait valoir, ajoutant que l'Afrique souhaitait discuter de ce problème lors du sommet.
Pour sa part, le ministre portugais des Affaires étrangères a confirmé la présence d'une délégation zimbabwéenne à Lisbonne, sans préciser si le président Robert Mugabe, dont la présence est rejetée par Londres, ferait personnellement le déplacement.
"Une majorité significative d'Etats africains et européns ont déjà confirmé leur présence à Lisbonne", a-t-il ajouté, regrettant "l'importance excessive" accordée à la question de la participation de M. Mugabe.
Mercredi, M. Amado avait jugé "préférable que M. Mugabe ne vienne pas", estimant que sa présence "détournerait de l'essentiel".
Le Premier ministre britannique Gordon Brown a affirmé qu'il boycotterait le sommet de Lisbonne en cas de participation de Robert Mugabe en raison des violations des droits de l'homme de son régime.
Source: TV5
(M)
"Nous sommes 53 pays en Afrique. Pourquoi réduire l'Afrique au Zimbabwe", s'est interrogé M. Gadio à l'issue d'une rencontre avec son homologue portugais Luis Amado, président du conseil des ministres de l'UE.
Le Portugal, "en tendant la main à l'Afrique et à l'Europe", a créé "l'opportunité de discuter de questions de fond", s'est félicité le ministre sénégalais, cité par l'agence Lusa.
Il a notamment évoqué le problème des migrations pour lequel l'Europe et l'Afrique doivent trouver "une solution conjointe"."Nous espérons que l'Europe et l'Afrique arrêtent une action concertée sur la migration", a-t-il déclaré, appelant également à une plus coopération entre les deux continents notamment dans le domaine des infrastructures.
"Sans aéroports, sans routes, sans chemins de fer et sans ports, on ne peut pas développer un continent", a-t-il fait valoir, ajoutant que l'Afrique souhaitait discuter de ce problème lors du sommet.
Pour sa part, le ministre portugais des Affaires étrangères a confirmé la présence d'une délégation zimbabwéenne à Lisbonne, sans préciser si le président Robert Mugabe, dont la présence est rejetée par Londres, ferait personnellement le déplacement.
"Une majorité significative d'Etats africains et européns ont déjà confirmé leur présence à Lisbonne", a-t-il ajouté, regrettant "l'importance excessive" accordée à la question de la participation de M. Mugabe.
Mercredi, M. Amado avait jugé "préférable que M. Mugabe ne vienne pas", estimant que sa présence "détournerait de l'essentiel".
Le Premier ministre britannique Gordon Brown a affirmé qu'il boycotterait le sommet de Lisbonne en cas de participation de Robert Mugabe en raison des violations des droits de l'homme de son régime.
Source: TV5
(M)