Le Président de la République Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi a précisé ce mardi 29 juillet au cours d’un entretien avec la chaîne qatarie Al-Jazeera que la crise politique qui prévaut actuellement dans le pays n’a laissé d’autre choix devant lui que la dissolution du parlement.
Le Président de la République a indiqué qu’il a été "élu sur la base d’un programme politique précis et que le Parlement a toujours constitué un obstacle pour lui dans l’exécution de ce programme", faisant ainsi allusion au mouvement envisagé par les députés dans les prochaines heures visant la convocation d’une session extraordinaire du Parlement en vue de la constitution de Commissions d’enquête sur des cas de mauvaises de gestion de proches de Ould Cheikh Abdallahi dont son Epouse Khattou Bint El Boukhary et le Président du Sénat Bâ M’Baré. Ce dernier est également accusé par des sénateurs d’obstruction de l’action du Sénat et la violation des textes intérieurs de cette deuxième chambre du Parlement.
Les députés de l’Assemblée Nationale avaient demandé auparavant la tenue d’une session extraordinaire du Parlement et collecté des dizaines de signatures de leurs collègues pour obliger le Président de la République à se soumettre à leur projet, avant qu’une autre session similaire ne soit convoquée par le chef de l’Etat pour adopter la politique générale de l’actuel gouvernement dirigé par le Premier ministre M. Yahya Ould Ahmed Waghf.
Le Président de la République a, dit-on, essayé d’éviter une confrontation directe avec l’armée et les députés frondeurs après la démission du Gouvernement de Ould Waghf, en veuillant à nommer au sein de l’actuel équipe des proches des Généraux et à exclure deux parties de l’opposition traditionnelle qui siégeaient dans le gouvernement précèdent. Mais les députés ont refusé de mettre fin à la fronde et ont engagé de nouvelles démarches destinées à déposer le Président de la République sous leurs pressions ininterrompues et avec l’appui de parties de l’opposition.
Au lendemain d’une visite effectuée à Charm-Cheikh en Egypte, le Président de la République Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi avait menacé de dissoudre le Parlement, mais certains de ses proches se sont rétractés attestant que son discours avait été uniquement porteur d’importantes mises au point des fondements démocratiques et du rôle des institutions, et qu’il n’était pas une menace de dissolution du parlement ou de adressée aux députés frondeurs.
Trad Mohamed Ould Mohamed Lemine
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Source: Cridem
(M) avomm
Le Président de la République a indiqué qu’il a été "élu sur la base d’un programme politique précis et que le Parlement a toujours constitué un obstacle pour lui dans l’exécution de ce programme", faisant ainsi allusion au mouvement envisagé par les députés dans les prochaines heures visant la convocation d’une session extraordinaire du Parlement en vue de la constitution de Commissions d’enquête sur des cas de mauvaises de gestion de proches de Ould Cheikh Abdallahi dont son Epouse Khattou Bint El Boukhary et le Président du Sénat Bâ M’Baré. Ce dernier est également accusé par des sénateurs d’obstruction de l’action du Sénat et la violation des textes intérieurs de cette deuxième chambre du Parlement.
Les députés de l’Assemblée Nationale avaient demandé auparavant la tenue d’une session extraordinaire du Parlement et collecté des dizaines de signatures de leurs collègues pour obliger le Président de la République à se soumettre à leur projet, avant qu’une autre session similaire ne soit convoquée par le chef de l’Etat pour adopter la politique générale de l’actuel gouvernement dirigé par le Premier ministre M. Yahya Ould Ahmed Waghf.
Le Président de la République a, dit-on, essayé d’éviter une confrontation directe avec l’armée et les députés frondeurs après la démission du Gouvernement de Ould Waghf, en veuillant à nommer au sein de l’actuel équipe des proches des Généraux et à exclure deux parties de l’opposition traditionnelle qui siégeaient dans le gouvernement précèdent. Mais les députés ont refusé de mettre fin à la fronde et ont engagé de nouvelles démarches destinées à déposer le Président de la République sous leurs pressions ininterrompues et avec l’appui de parties de l’opposition.
Au lendemain d’une visite effectuée à Charm-Cheikh en Egypte, le Président de la République Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi avait menacé de dissoudre le Parlement, mais certains de ses proches se sont rétractés attestant que son discours avait été uniquement porteur d’importantes mises au point des fondements démocratiques et du rôle des institutions, et qu’il n’était pas une menace de dissolution du parlement ou de adressée aux députés frondeurs.
Trad Mohamed Ould Mohamed Lemine
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Source: Cridem
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