La vérité brille toujours malgré toute la poussière qui la couvre et en dépit des tentatives de certains pour la dissimuler. Depuis mon arrestation par la police, de nombreuses rumeurs ont lancés par ceux qui veulent ternir mon image et salir ma dignitéréputation et celle de ma famille.
Leur dernier produit, largement diffusé sur des sites électroniques et notamment le site Al Akhbar, a publié des déclarations qu’il m’attribue, prétendant être mes propos dans les procès verbaux de police. Si les auteurs de cette camelote faisaient attention, ils constateraient que je n’ai pas signé ces documents qui sont en faite une simple fabrication de la police judiciaire contre moi pour des raisons qu’elle seule connaît.
Je n’ai rien à voir avec ces prétendus propos que je n’ai pas sign! és et dont je n’approuve point le contenu. Puis il y a les diffamations émanant de Mini Ould Soudany et publiées par le même site (Al Akhbar), lequel semble plus apte à trouver de quoi ternir mon image plus que les autres accusés et plus que les autres sites. Mini et ceux qui l’ont aidé dans ce document tentent de souiller ma réputation par de fausses accusations.
Je ne veux me défendre ici que par la comparution devant la justice qui seule est compétente pour connaître des accusations qu’on m’impute. Je pensais qu’il est nécessaire, et même obligatoire, que tous accordent au mois béni du Ramadan sa sacralité et lui épargnent des faux témoignages car le prophète paix et salut sur lui nous enseigne : « Allah n’a pas besoin de l’abandon du repas et de la boisson par celui qui ne s’abstient pas des faux témoignages. »
Je ne croyais pas qu’un musulman croyant en Allah l’Unique et en Son prophète Mohamed paix et sa! lut sur lui puisse calomnier les gens et les accuser à tort « Evitez la médisance entre vous », Coran XLIX, 12 « Certains soupçons sont injustes » Coran XLIX, 12. Aussi, je m’interdis de commettre ce dont j’ai indiqué la prohibition, je respecterai le caractère sacré du Ramadan, mettrai l’accent sur ma défense et répondrai à certaines calomnies diffusées contre moi, en observant les ordres d’Allah rapportés par le prophète paix et salut sur lui paix et salut sur lui demandant de répondre aux hypocrites : « J’observe le jeûne ».
En tant que citoyen mauritanien comme les autres, j’ai le droit d’occuper la place qui m’échoit et je ne suis pas entré dans le corps de la police pour convoiter ce auquel je n’ai pas droit ni atteindre ce qui ne correspond pas à mes compétences ni pour exploiter le pouvoir que détenait mon oncle Maaouiya Ould Sid’Ahmed Taya. J’ai voulu seulement servir la patrie et chercher de toutes mes forces à sacrifier ma vie à mon pays.
Mon travail fut toujours excellent et tous témoignent de ma bonne moralité et mon dossier est blanc comme neige, Dieu merci. Partant de cela, mon travail à la Direction de la Section INTERPOL à la Direction Générale de la Sûreté Nationale se base sur le souci d’appliquer la loi et d’exécuter les ordres reçus, sans me poser de question. J’étais convaincu que le travail de ce département, par son expérience, était axé sur l’intervention après la survenance du crime et non avant ce dernier. Aussi j’ai décidé de faire un travail différent car je pense que le rôle de la police c’est l’assaut et l’infiltration des milieux de la corruption et de la dépravation pour les mettre hors d’état de nuire.
Je suis conscient des périls de ce travail qui met le policier en contact avec les criminels et l’expose à des dangers pouvant aboutir à la liquidation physique au pire des cas et au mieux le conduire à ma situation aujourd’hui où je croupis en prison avec ! les criminels les plus dangereux dont le seul ennemi est la police qui par sa perspicacité et son travail inlassable - quels que soient les efforts de certains pour les minimiser- a conduit lesdits criminels à la prison pour les punir, les réformer et protéger la société contre leur forfait.
Dans ce cadre, je rappelle qu’en 1995 certains collègues officiers de police ont été accusés dans une affaire de drogue mais pour protéger leur vie, ils ont été placés à Bayla au lieu de la prison centrale où se trouvent leurs pires ennemis. Ils furent acquittés de cette grave accusation qui reste un exemple et un témoin que les officiers de police sont toujours exposés aux accusations car la nature de leur travail les place en contact direct avec les criminels qui ne ménagent pas leurs efforts pour détruire le policier honnête et le conduire en prison par le mensonge, la duperie et la fraude, ce dont je suis victime.
Je dirai une nouvelle fois que malgré ma conscience des dangers et après avoir appris que Mini Ould Soudany a été arrêté en Espagne pour accusation de trafic de drogue puis libéré par la suite pour dire que je suis la cause de son arrestation, des suspicions qui l’entourent et qu’il a été interpellé par une partie étrangère qui peut- être le poursuit toujours et pourrait demander toutes informations sur lui par le biais de la section d’INTERPOL à Nouakchott et après information de mes chefs hiérarchiques, j’ai commencé à le rechercher pour réunir des informations suffisantes sur lui et j’ai saisi l’occasion de sa diffusion d’une fausse information, en l’occurrence le fait que je suis la cause de son interpellation en Espagne comme raison et motif pour le contacter ! car recueillir des informations sur lui signifie au premier chef s’assurer qu’il n’est pas filé, ce qui constitue un motif valable pour le contacter.
Durant l’enquête, j’appris qu’il va voyager en Espagne, je le cherchai à l’aéroport et me fis assister d’éléments de la police car je travaillais alors comme officier de police et si j’avais une intention malhonnête j’aurais utilisé mille et un moyens de le contacter sans la présence de témoins. Après l’avoir trouvé, je le saluai, lui déclinai mon identité et ma qualité et lui demandai de m’accompagner vers mon bureau pour discuter un sujet qui nous concerne. Il accepta sans menace ni contrainte et nous allâmes vers mon bureau à la Direction Générale de la Sûreté Nationale. Après lui avoir introduit le sujet! , il a reconnu que les rumeurs qu’il a propagées contre moi sont fausses, qu’il a tort et qu’il ne veut point me nuire.
Après discussion du sujet, je lui demandai : du moment que tu reconnais que je ne suis pas à l’origine de cela, comment explique- t-il son interpellation en Espagne car le mauritaniens travaillant dans l’exportation du poisson sont nombreux et pourquoi lui et non d’autres. Ne trouve- t-il pas cela troublant ? Il commença à hésiter dans ses propos, s’embarrassa et dit qu’il a des ennemis criminels qui ont peut- être fait cela, qu’ils- ces ennemis- sont des trafiquants de drogue, qu’il les connaît et sait leurs repaires, qu’il est prêt à me les montrer et qu’il va faire cela vite car l’heure de départ de son avion est proche.
Soudain, l’ex policier Ely Ould Ahmed Deyya me téléphona et me demanda où il peut me trouver. Je lui répondis que je suis au bureau. Mes relations avec lui se limitaient à me toucher moi et certains officiers pour lui rendre de! petits services. Après notre sortie du bureau, nous nous dirigeâmes vers ledit repaire et j’ai constaté que Ould Ahmed Deyya connaît la place de cette planque. Ceci m’étonna de même que son coup de fil à ce moment et je n’ai pas encore trouvé d’explication à cela. En cours de route, Mini affirmait que les intéressés sont des criminels et des trafiquants qu’il connaît bien.
Quant à la prétention par Mini que le motif de mon contact avec lui est de lui faire du chantage et prendre l’argent qu’il a sur lui, il suffit pour en préciser le caractère faux de savoir que les enquêtes ont prouvé qu’il a vendu au bureau de change le montant dont il dit avoir été spolié par mon fait, après sa plainte et il l’a racheté avec lui au même moment dans une opération suspecte et c’est le même montant dont il accuse son avocat.
Pour ce qui s’est passé depuis notre arrivée au domicile ou au repaire précité, je l’ai détaillé au juge d’instruction et n’en parlerai pas pour préserver le secret de l’instruction que j’espère être profonde et mener à la manifestation de la vérité car cette affaire, où je suis victime d’injustice au lieu de me récompenser, c’est moi qui l’ai découverte au début et ce sont les informations que j’ai données à la police qui l’ont conduit à suspecter Mini, ledit repaire et ses occupants avant que l’affaire éclate, que tous ses fils se précisent et que mes suspicions se justifient surtout après la perquisition du domicile et l’audition de ceux qui entourent Mini.
au sujet de Sidi Ould Ely El Kewri auquel Sidi Ould Soudany a tenté de me lier dans ce qu’il a publié - et il m’a proposé de l’adopter avec lui en prison- et essaie de m’impliquer dans ses querelles, je répond que c’est une calomnie et une tentative de m’impliquer dans ses querelles avec ses adversaires.
Au début, il m’accompagna au domicile au motif que c’est un repaire de malfaiteurs et qu’il va me le montrer pour exploiter ma qualité d’officier de police pour faire peur à ceux dont on a constaté par la suite qu’ils le cherchaient pour se venger contre lui et il voulait leur créer un problème en les montrant à la police pour les poursuivre, les arrêter et lui épargner leur forfait ou à leur paraître comme un homme influent car il est rentré chez eu! x en compagnie d’un ex policier et a laissé un officier de police à la porte, ce qui explique leur fuite.
Si ceux qui étaient dans la maison m’avaient exploité pour compromettre Mini, leur fuite n’aurait pas de motif car j’étais le seul policier présent. La seule explication de leur fuite c’est que Mini est venu les voir avec ceux qu’ils n’attendaient pas (la police) et ils ont fui après l’avoir frappé- à ce qu’il prétend- et il a choisi de se plaindre, d’impliquer mon nom dans l’affaire et d’apparaître comme victime d’injustice comme le « le voleur qui crie au voleur ! ».
Mini Ould Soudany m’a exploité et s’est plaint mais, pour l’histoire, il ne m’a pas précédé car dès que j’ai constaté la fuite des occupants de la maison et de Ely Ould Ahmed Deyya et la sortie de Mini à la hâte, j’ai téléphoné au Directeur par intérim de la Police Judiciaire et lui ai rapporté ce que j’ai constaté. Il me dit de laisser le sujet jusqu’à demain matin car il était plus de vingt deux heures. En agissant ainsi, j’ai informé mes chefs du sujet avant la plainte de Mini contre moi et contre d’autres que lui seul connaît.
Enfin, je soulève une question concernant mon affaire car j’ai été renvoyé par la police pour une seule accusation, à savoir le fait d’avoir entraîné Mini vers un autre groupe. Après ma comparution devant Monsieur le Procureur de la République, il me fit des accusations sans faits, à savoir : « trafic et vente de drogues et blanchiment d’argent ». La cause est peut-être que j’ai refusé de parler devant lui en m’en tenant à un droit juridique, à savoir qu’à ce moment mon immunité n’était pas levée et on ne peut pas me poursuivre. Mais Monsieur le Procureur de la République m’a lancé ces accusations et le juge d’instruction a constaté que j&#! 146;en suis innocent car j’ai deux comptes dont chacun est débiteurs de montants que j’ai emprunté à la banque.
On n’a saisi sur moi ni fonds, ni véhicules, ni palais comme chez les autres accusés et n’a établi contre moi ni trafic ni vente de drogue, ni l’existence d’un quelconque lien avec les stupéfiants. Je pense que nos juges sont suffisamment intelligents et perspicaces pour m’acquitter et l’accusation et l’emprisonnement dont je suis victime de leur part n’ont ni motif ni caprices personnels. Ils jouent un rôle important pour notre société et leur rôle et leur responsabilité les obligent à accomplir toutes les procédures nécessaires à la manifestation de la vérité, ce que je comprends parfaitement en ma qualité de policier. Je demeure fermement convaincu que l’instruction aboutira à la vérité, que je serai blanchi et que la vérité éclatera avec l’aide d’Allah.
Par ailleurs, mon maintien à la prison civile de Dar Naim avec les criminels expose ma vie au danger et un complot pour attenter à ma vie a déjà été découvert, mais Allah le Tout- Puissant m’a préservé et j’espère que l’instruction s’achève rapidement sans nuire à sa qualité car je sais que la vérité éclatera en fin de compte à ma faveur et que j’obtienne la liberté provisoire à laquelle j’ai droit, longtemps demandée par mes avocats et que je mérite puisque je remplis toutes les conditions nécessaires à son octroi.
Je rends hommage à mes avocats et à tous ceux qui ont contribué et contribueront dans l’avenir à la manifestation de la vérité dans cette affaire et je prie Allah le Tout- Puissant d’accorder Sa grâce à ceux qui se plaisent à humilier ma personne pour la faire rejoindre mon oncle Maaouiya Ould Sid’Ahmed Taya que ceux qui humilient s’humilient eux- mêmes, car il fut le président de ce pays et l’un des symboles nationaux, à l’instar des présidents qui se sont succédé au pouvoir, lesquels, malgré leurs erreurs, méritent notre respect qui signifie en réalité respect de nous- mêmes, de notre peuple et de notre Etat auquel nous devons sacrifice et respect.
J’ai grand espoir que les fautes commises à mon détriment soient corrigées.
Qu’Allah guide nos pas
L’officier de police
Sid’Ahmed Ould Taya
Leur dernier produit, largement diffusé sur des sites électroniques et notamment le site Al Akhbar, a publié des déclarations qu’il m’attribue, prétendant être mes propos dans les procès verbaux de police. Si les auteurs de cette camelote faisaient attention, ils constateraient que je n’ai pas signé ces documents qui sont en faite une simple fabrication de la police judiciaire contre moi pour des raisons qu’elle seule connaît.
Je n’ai rien à voir avec ces prétendus propos que je n’ai pas sign! és et dont je n’approuve point le contenu. Puis il y a les diffamations émanant de Mini Ould Soudany et publiées par le même site (Al Akhbar), lequel semble plus apte à trouver de quoi ternir mon image plus que les autres accusés et plus que les autres sites. Mini et ceux qui l’ont aidé dans ce document tentent de souiller ma réputation par de fausses accusations.
Je ne veux me défendre ici que par la comparution devant la justice qui seule est compétente pour connaître des accusations qu’on m’impute. Je pensais qu’il est nécessaire, et même obligatoire, que tous accordent au mois béni du Ramadan sa sacralité et lui épargnent des faux témoignages car le prophète paix et salut sur lui nous enseigne : « Allah n’a pas besoin de l’abandon du repas et de la boisson par celui qui ne s’abstient pas des faux témoignages. »
Je ne croyais pas qu’un musulman croyant en Allah l’Unique et en Son prophète Mohamed paix et sa! lut sur lui puisse calomnier les gens et les accuser à tort « Evitez la médisance entre vous », Coran XLIX, 12 « Certains soupçons sont injustes » Coran XLIX, 12. Aussi, je m’interdis de commettre ce dont j’ai indiqué la prohibition, je respecterai le caractère sacré du Ramadan, mettrai l’accent sur ma défense et répondrai à certaines calomnies diffusées contre moi, en observant les ordres d’Allah rapportés par le prophète paix et salut sur lui paix et salut sur lui demandant de répondre aux hypocrites : « J’observe le jeûne ».
En tant que citoyen mauritanien comme les autres, j’ai le droit d’occuper la place qui m’échoit et je ne suis pas entré dans le corps de la police pour convoiter ce auquel je n’ai pas droit ni atteindre ce qui ne correspond pas à mes compétences ni pour exploiter le pouvoir que détenait mon oncle Maaouiya Ould Sid’Ahmed Taya. J’ai voulu seulement servir la patrie et chercher de toutes mes forces à sacrifier ma vie à mon pays.
Mon travail fut toujours excellent et tous témoignent de ma bonne moralité et mon dossier est blanc comme neige, Dieu merci. Partant de cela, mon travail à la Direction de la Section INTERPOL à la Direction Générale de la Sûreté Nationale se base sur le souci d’appliquer la loi et d’exécuter les ordres reçus, sans me poser de question. J’étais convaincu que le travail de ce département, par son expérience, était axé sur l’intervention après la survenance du crime et non avant ce dernier. Aussi j’ai décidé de faire un travail différent car je pense que le rôle de la police c’est l’assaut et l’infiltration des milieux de la corruption et de la dépravation pour les mettre hors d’état de nuire.
Je suis conscient des périls de ce travail qui met le policier en contact avec les criminels et l’expose à des dangers pouvant aboutir à la liquidation physique au pire des cas et au mieux le conduire à ma situation aujourd’hui où je croupis en prison avec ! les criminels les plus dangereux dont le seul ennemi est la police qui par sa perspicacité et son travail inlassable - quels que soient les efforts de certains pour les minimiser- a conduit lesdits criminels à la prison pour les punir, les réformer et protéger la société contre leur forfait.
Dans ce cadre, je rappelle qu’en 1995 certains collègues officiers de police ont été accusés dans une affaire de drogue mais pour protéger leur vie, ils ont été placés à Bayla au lieu de la prison centrale où se trouvent leurs pires ennemis. Ils furent acquittés de cette grave accusation qui reste un exemple et un témoin que les officiers de police sont toujours exposés aux accusations car la nature de leur travail les place en contact direct avec les criminels qui ne ménagent pas leurs efforts pour détruire le policier honnête et le conduire en prison par le mensonge, la duperie et la fraude, ce dont je suis victime.
Je dirai une nouvelle fois que malgré ma conscience des dangers et après avoir appris que Mini Ould Soudany a été arrêté en Espagne pour accusation de trafic de drogue puis libéré par la suite pour dire que je suis la cause de son arrestation, des suspicions qui l’entourent et qu’il a été interpellé par une partie étrangère qui peut- être le poursuit toujours et pourrait demander toutes informations sur lui par le biais de la section d’INTERPOL à Nouakchott et après information de mes chefs hiérarchiques, j’ai commencé à le rechercher pour réunir des informations suffisantes sur lui et j’ai saisi l’occasion de sa diffusion d’une fausse information, en l’occurrence le fait que je suis la cause de son interpellation en Espagne comme raison et motif pour le contacter ! car recueillir des informations sur lui signifie au premier chef s’assurer qu’il n’est pas filé, ce qui constitue un motif valable pour le contacter.
Durant l’enquête, j’appris qu’il va voyager en Espagne, je le cherchai à l’aéroport et me fis assister d’éléments de la police car je travaillais alors comme officier de police et si j’avais une intention malhonnête j’aurais utilisé mille et un moyens de le contacter sans la présence de témoins. Après l’avoir trouvé, je le saluai, lui déclinai mon identité et ma qualité et lui demandai de m’accompagner vers mon bureau pour discuter un sujet qui nous concerne. Il accepta sans menace ni contrainte et nous allâmes vers mon bureau à la Direction Générale de la Sûreté Nationale. Après lui avoir introduit le sujet! , il a reconnu que les rumeurs qu’il a propagées contre moi sont fausses, qu’il a tort et qu’il ne veut point me nuire.
Après discussion du sujet, je lui demandai : du moment que tu reconnais que je ne suis pas à l’origine de cela, comment explique- t-il son interpellation en Espagne car le mauritaniens travaillant dans l’exportation du poisson sont nombreux et pourquoi lui et non d’autres. Ne trouve- t-il pas cela troublant ? Il commença à hésiter dans ses propos, s’embarrassa et dit qu’il a des ennemis criminels qui ont peut- être fait cela, qu’ils- ces ennemis- sont des trafiquants de drogue, qu’il les connaît et sait leurs repaires, qu’il est prêt à me les montrer et qu’il va faire cela vite car l’heure de départ de son avion est proche.
Soudain, l’ex policier Ely Ould Ahmed Deyya me téléphona et me demanda où il peut me trouver. Je lui répondis que je suis au bureau. Mes relations avec lui se limitaient à me toucher moi et certains officiers pour lui rendre de! petits services. Après notre sortie du bureau, nous nous dirigeâmes vers ledit repaire et j’ai constaté que Ould Ahmed Deyya connaît la place de cette planque. Ceci m’étonna de même que son coup de fil à ce moment et je n’ai pas encore trouvé d’explication à cela. En cours de route, Mini affirmait que les intéressés sont des criminels et des trafiquants qu’il connaît bien.
Quant à la prétention par Mini que le motif de mon contact avec lui est de lui faire du chantage et prendre l’argent qu’il a sur lui, il suffit pour en préciser le caractère faux de savoir que les enquêtes ont prouvé qu’il a vendu au bureau de change le montant dont il dit avoir été spolié par mon fait, après sa plainte et il l’a racheté avec lui au même moment dans une opération suspecte et c’est le même montant dont il accuse son avocat.
Pour ce qui s’est passé depuis notre arrivée au domicile ou au repaire précité, je l’ai détaillé au juge d’instruction et n’en parlerai pas pour préserver le secret de l’instruction que j’espère être profonde et mener à la manifestation de la vérité car cette affaire, où je suis victime d’injustice au lieu de me récompenser, c’est moi qui l’ai découverte au début et ce sont les informations que j’ai données à la police qui l’ont conduit à suspecter Mini, ledit repaire et ses occupants avant que l’affaire éclate, que tous ses fils se précisent et que mes suspicions se justifient surtout après la perquisition du domicile et l’audition de ceux qui entourent Mini.
au sujet de Sidi Ould Ely El Kewri auquel Sidi Ould Soudany a tenté de me lier dans ce qu’il a publié - et il m’a proposé de l’adopter avec lui en prison- et essaie de m’impliquer dans ses querelles, je répond que c’est une calomnie et une tentative de m’impliquer dans ses querelles avec ses adversaires.
Au début, il m’accompagna au domicile au motif que c’est un repaire de malfaiteurs et qu’il va me le montrer pour exploiter ma qualité d’officier de police pour faire peur à ceux dont on a constaté par la suite qu’ils le cherchaient pour se venger contre lui et il voulait leur créer un problème en les montrant à la police pour les poursuivre, les arrêter et lui épargner leur forfait ou à leur paraître comme un homme influent car il est rentré chez eu! x en compagnie d’un ex policier et a laissé un officier de police à la porte, ce qui explique leur fuite.
Si ceux qui étaient dans la maison m’avaient exploité pour compromettre Mini, leur fuite n’aurait pas de motif car j’étais le seul policier présent. La seule explication de leur fuite c’est que Mini est venu les voir avec ceux qu’ils n’attendaient pas (la police) et ils ont fui après l’avoir frappé- à ce qu’il prétend- et il a choisi de se plaindre, d’impliquer mon nom dans l’affaire et d’apparaître comme victime d’injustice comme le « le voleur qui crie au voleur ! ».
Mini Ould Soudany m’a exploité et s’est plaint mais, pour l’histoire, il ne m’a pas précédé car dès que j’ai constaté la fuite des occupants de la maison et de Ely Ould Ahmed Deyya et la sortie de Mini à la hâte, j’ai téléphoné au Directeur par intérim de la Police Judiciaire et lui ai rapporté ce que j’ai constaté. Il me dit de laisser le sujet jusqu’à demain matin car il était plus de vingt deux heures. En agissant ainsi, j’ai informé mes chefs du sujet avant la plainte de Mini contre moi et contre d’autres que lui seul connaît.
Enfin, je soulève une question concernant mon affaire car j’ai été renvoyé par la police pour une seule accusation, à savoir le fait d’avoir entraîné Mini vers un autre groupe. Après ma comparution devant Monsieur le Procureur de la République, il me fit des accusations sans faits, à savoir : « trafic et vente de drogues et blanchiment d’argent ». La cause est peut-être que j’ai refusé de parler devant lui en m’en tenant à un droit juridique, à savoir qu’à ce moment mon immunité n’était pas levée et on ne peut pas me poursuivre. Mais Monsieur le Procureur de la République m’a lancé ces accusations et le juge d’instruction a constaté que j&#! 146;en suis innocent car j’ai deux comptes dont chacun est débiteurs de montants que j’ai emprunté à la banque.
On n’a saisi sur moi ni fonds, ni véhicules, ni palais comme chez les autres accusés et n’a établi contre moi ni trafic ni vente de drogue, ni l’existence d’un quelconque lien avec les stupéfiants. Je pense que nos juges sont suffisamment intelligents et perspicaces pour m’acquitter et l’accusation et l’emprisonnement dont je suis victime de leur part n’ont ni motif ni caprices personnels. Ils jouent un rôle important pour notre société et leur rôle et leur responsabilité les obligent à accomplir toutes les procédures nécessaires à la manifestation de la vérité, ce que je comprends parfaitement en ma qualité de policier. Je demeure fermement convaincu que l’instruction aboutira à la vérité, que je serai blanchi et que la vérité éclatera avec l’aide d’Allah.
Par ailleurs, mon maintien à la prison civile de Dar Naim avec les criminels expose ma vie au danger et un complot pour attenter à ma vie a déjà été découvert, mais Allah le Tout- Puissant m’a préservé et j’espère que l’instruction s’achève rapidement sans nuire à sa qualité car je sais que la vérité éclatera en fin de compte à ma faveur et que j’obtienne la liberté provisoire à laquelle j’ai droit, longtemps demandée par mes avocats et que je mérite puisque je remplis toutes les conditions nécessaires à son octroi.
Je rends hommage à mes avocats et à tous ceux qui ont contribué et contribueront dans l’avenir à la manifestation de la vérité dans cette affaire et je prie Allah le Tout- Puissant d’accorder Sa grâce à ceux qui se plaisent à humilier ma personne pour la faire rejoindre mon oncle Maaouiya Ould Sid’Ahmed Taya que ceux qui humilient s’humilient eux- mêmes, car il fut le président de ce pays et l’un des symboles nationaux, à l’instar des présidents qui se sont succédé au pouvoir, lesquels, malgré leurs erreurs, méritent notre respect qui signifie en réalité respect de nous- mêmes, de notre peuple et de notre Etat auquel nous devons sacrifice et respect.
J’ai grand espoir que les fautes commises à mon détriment soient corrigées.
Qu’Allah guide nos pas
L’officier de police
Sid’Ahmed Ould Taya