Ousmane Tanor Dieng, secrétaire général du PS sénégalais et Barthelemi Diaz
Ousmane Tanor Dieng, reconduit samedi à la tête du Parti socialiste sénégalais (PS), ex-parti au pouvoir qui a dirigé le pays durant 40 ans, a appelé l'opposition à s'unir face au président Abdoulaye Wade, dont le régime a, selon lui, "plongé le pays dans les affres de la misère".
"Aucun parti pris isolément ne peut remporter des élections. Nous sommes sommés de nous mettre ensemble pour conquérir et exercer le pouvoir ensemble", a déclaré M. Dieng à l'ouverture d'un congrès du PS, qui doit s'achever dimanche soir.
Le PS n'est plus représenté à l'Assemblée nationale depuis les législatives de juin, boycottées par les principaux partis d'opposition pour protester contre "les fraudes massives" ayant conduit à la réélection de M. Wade pour un mandat de 5 ans en février.
Depuis, l'opposition sénégalaise, divisée et affaiblie, peine à se rassembler dans la perspective des municipales prévues en mai 2008.
"En sept ans de règne, le régime d'Abdoulaye Wade a réussi la performance historique de dilapider tous nos acquis économiques et financiers avant de plonger le Sénégal dans les affres de la misère (...). Le régime (...) a atteint les bas-fonds de l'échec économique", a affirmé M. Dieng devant plusieurs milliers de sympathisants.
Il a également fustigé la "détérioration des conditions de vie" de milliers d'agriculteurs, pêcheurs et travailleurs, et un régime prompt aux "promesses mirobolantes" et "incapable", selon lui, "de fournir l'électricité aux ménages".
Après la perte du pouvoir en 2000, des dissensions croissantes ont abouti au départ de nombreux responsables socialistes, dont certains ont créé de nouveaux partis, alors que de nombreux militants rejoignaient le Parti démocratique sénégalais (PDS) du président Wade.
Invoquant des "valeurs de gauche", M. Dieng a appelé les membres du PS à "tracer les contours et les caractéristiques de ce nouvel élan", pour tenter de "bâtir une société sénégalaise plus libre, plus prospère et solidaire".
A l'ouverture des débats samedi, M. Dieng a été reconduit pour quatre ans à son poste de premier responsable du PS, qui a présidé aux destinées du pays de 1960 à 2000.
Candidat malheureux à la présidentielle de 2007, Ousmane Tanor Dieng, 59 ans, était arrivé en 3e position derrière l'ex-Premier ministre Idrissa Seck.
Source: TV5
(M)
"Aucun parti pris isolément ne peut remporter des élections. Nous sommes sommés de nous mettre ensemble pour conquérir et exercer le pouvoir ensemble", a déclaré M. Dieng à l'ouverture d'un congrès du PS, qui doit s'achever dimanche soir.
Le PS n'est plus représenté à l'Assemblée nationale depuis les législatives de juin, boycottées par les principaux partis d'opposition pour protester contre "les fraudes massives" ayant conduit à la réélection de M. Wade pour un mandat de 5 ans en février.
Depuis, l'opposition sénégalaise, divisée et affaiblie, peine à se rassembler dans la perspective des municipales prévues en mai 2008.
"En sept ans de règne, le régime d'Abdoulaye Wade a réussi la performance historique de dilapider tous nos acquis économiques et financiers avant de plonger le Sénégal dans les affres de la misère (...). Le régime (...) a atteint les bas-fonds de l'échec économique", a affirmé M. Dieng devant plusieurs milliers de sympathisants.
Il a également fustigé la "détérioration des conditions de vie" de milliers d'agriculteurs, pêcheurs et travailleurs, et un régime prompt aux "promesses mirobolantes" et "incapable", selon lui, "de fournir l'électricité aux ménages".
Après la perte du pouvoir en 2000, des dissensions croissantes ont abouti au départ de nombreux responsables socialistes, dont certains ont créé de nouveaux partis, alors que de nombreux militants rejoignaient le Parti démocratique sénégalais (PDS) du président Wade.
Invoquant des "valeurs de gauche", M. Dieng a appelé les membres du PS à "tracer les contours et les caractéristiques de ce nouvel élan", pour tenter de "bâtir une société sénégalaise plus libre, plus prospère et solidaire".
A l'ouverture des débats samedi, M. Dieng a été reconduit pour quatre ans à son poste de premier responsable du PS, qui a présidé aux destinées du pays de 1960 à 2000.
Candidat malheureux à la présidentielle de 2007, Ousmane Tanor Dieng, 59 ans, était arrivé en 3e position derrière l'ex-Premier ministre Idrissa Seck.
Source: TV5
(M)